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Les amendements de Yves Durand pour ce dossier

50 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous aurions pu et nous le souhaitions avoir un véritable débat sur l'absentéisme et le décrochage scolaires. Tout au long de nos délibérations, que ce soit dans la discussion générale ou dans celle des amendements, notre groupe a tenté d'avancer un ce...

vous voulez appliquer des mesures qui ont apporté la preuve de leur totale inefficacité, n'ont jamais marché, ni en France ni à l'étranger. Nous avons pris l'exemple de la Grande-Bretagne pour montrer que là où l'application d'une telle mesure avait été tentée, celle-ci n'avait jamais été efficace. La fameuse suspension, voire suppression, de...

Au moment où la collusion entre votre gouvernement et les plus riches est de plus en plus avérée,

vous faites payer aux plus démunis les conséquences désastreuses de votre renoncement à l'égalité des chances en leur infligeant une véritable double peine. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Au moment où les inégalités explosent je vous renvoie au dernier rapport de la Cour des comptes , vous tapez encore plus fort s...

considérant que les classes doivent être encore plus chargées ou que l'école maternelle n'est pas la plus utile au développement des élèves. C'est la destruction de notre système éducatif.

Cette proposition n'est qu'un rideau de fumée pour cacher votre politique et rassembler la partie la plus conservatrice de votre électorat, elle n'est pas un instrument pour lutter contre l'absentéisme et le décrochage scolaires. Nous ne vous suivrons pas dans cette voie et nous refusons ce texte. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC...

L'ambiance de ce début de séance témoigne de la volonté de la majorité de débattre sereinement. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, nous inaugurons ce soir une nouvelle forme de pratique institutionnelle, puisque nous devons débattre d'une pro...

à proposer un texte qui ne répond en aucun cas au réel problème de l'absentéisme scolaire, en ressortant de vieilles ficelles qui ont montré à la fois leur insuffisance et leur inefficacité.

J'avoue d'ailleurs que je n'ai pas retrouvé la même conviction et la même fougue dans vos propos, madame la présidente de la commission.

Votre rapport, monsieur Ciotti, constitue la démonstration que la solution que vous préconisez n'est pas la bonne, tant le décalage est grand entre la réalité du problème et les solutions préconisées. Quelle est la réalité de l'absentéisme scolaire ? J'ai lu votre rapport avec beaucoup d'attention : l'absentéisme représente 7 % des effectifs t...

Ainsi, nous notons 6 % d'absentéisme dans les lycées d'enseignement général, 3 % dans les collèges et 15 % dans les lycées d'enseignement professionnel. Mais le plus important est sans doute que plus du tiers des élèves absentéistes est concentré sur 10 % des lycées professionnels.

Votre rapport met aussi en évidence les facteurs d'absentéisme, en un diagnostic que nous partageons. Il s'agit des conditions de vie de l'élève, matérielles ou affectives, et d'une orientation jamais choisie, toujours subie. Au fond, l'absentéisme scolaire est le prolongement quasi naturel de l'échec scolaire, qui est lui-même le produit très...

Mais vous ne vous demandez même pas pourquoi : vous prétendez simplement que l'échec de ce système est dû à la posture idéologique des présidents des conseils généraux. Quarante de ces présidents étant membres de votre majorité, il faut croire qu'ils sont particulièrement perméables à l'idéologie de la gauche ce qui m'inquiéterait si j'étais ...

Cette femme de ménage qui élève seule son fils de quinze ans et qui part à cinq heures du matin pour un travail qu'elle effectue aussi le soir quand les bureaux sont fermés, peut-elle être considérée comme responsable de l'absentéisme de son fils ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

C'est peut-être minable, comme vous dites, mais c'est la réalité que je connais en tant que maire ! (Mêmes mouvements.)

Cette femme qui trime pour survivre et pour l'aider, vous l'asphyxiez en lui coupant les allocations familiales, sauf si elle a la « chance » de n'avoir qu'un enfant, puisque dans ce cas elle ne touche pas d'allocations familiales, comme c'est le cas pour 1,2 million de familles, ce qui renforce encore l'inégalité et l'inefficacité de votre sys...

C'est la réalité qui serait démagogique, mon cher collègue, mais vous la connaissez fort peu. Mon deuxième exemple est celui d'un adolescent, bon élève et aîné de quatre enfants, dont l'un décroche. Ce jeune est-il responsable de l'absentéisme de son frère ?

Pourtant la famille donc lui-même va subir une perte de revenus qui lui interdira peut-être la poursuite d'études auxquelles il aspire légitimement.

Vous répondez, monsieur le rapporteur, que seule la part de l'élève décrocheur, calculée au prorata, est suspendue.

Mais qui croira que la perte de cette seule part n'est pas dramatique pour une famille modeste qui ne perçoit que le SMIC ou les minima sociaux ?