Les amendements de Yves Cochet pour ce dossier
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Je suis rationaliste, monsieur Dionis du Séjour, ce qui est différent. J'essaie de voir où est la raison. Dans le cas présent, à qualité alimentaire égale, 1 kg de viande requiert quatre fois plus d'énergie qu'1 kg de céréales : l'élevage est énergivore ; il produit des gaz à effet de serre, et pas seulement, monsieur Chassaigne puisque je vo...
Pour une plus grande sobriété énergétique, il convient de rééquilibrer notre alimentation en consommant moins de produits carnés et davantage, par exemple, de céréales éventuellement complètes et bien entendu biologiques. D'un point de vue sanitaire, y compris pour l'obésité, qui se développe dans nos pays comme dans d'autres, beaucoup de ra...
L'amendement de M. Chassaigne qui vient d'être repoussé comporte des mots qui me paraissent intéressants pour tous les agriculteurs : « assurer la meilleure autonomie des exploitations ». Cette autonomie, qui n'est pas synonyme d'autarcie, renvoie à une conception de l'exploitation agricole marquée par une moindre dépendance qu'actuellement. S...
M. le ministre a raison de dire que parfois la nature peut être dangereuse et que le qualificatif de naturel ne suffit pas à démontrer l'innocuité de quoi que ce soit. Souvenez-vous du magnifique film Into the Wild dans lequel un idéaliste américain, croyant retrouver les vertus de la nature, a mangé des pois non comestibles et en est mort. Si...
Est-ce que l'esprit du Grenelle souffle encore dans cet hémicycle, comme lorsque hier soir nous achevions l'examen de la CMP du Grenelle 2 ? Nous avons entendu des dithyrambes lyriques hier soir et depuis 2007 dans la bouche du Président de la République. Il s'agissait d'une sorte de cofabrication de la loi par un ensemble d'acteurs de la soci...
Je m'étonne qu'une loi relative à l'alimentation et à l'agriculture ne fasse pas mention de nos amis apiculteurs et des abeilles. Vous savez tous que la mortalité des abeilles est très élevée. Les causes, multiples, de ces décès ont été analysées ; nous disposons à cet égard d'un rapport très intéressant de notre collègue Martial Saddier de l'U...
Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, je tiens en préambule à souligner la relativité de l'appréciation par le Gouvernement et la majorité de l'urgence à examiner un texte puisque, si la discussion sur le Grenelle de l'environnement a pris des mois voire des années, on nous contraint à débattre du projet de loi de modern...
On relève ainsi une grande absente : l'agriculture biologique dont nous venons de parler à l'occasion du vote du texte de la CMP sur le Grenelle de l'environnement. L'agriculture biologique a été omise et négligée au prétexte d'un manque de financement. Pourtant, le Grenelle I avait prévu une augmentation de 2 à 6 % de la surface agricole utile...
Alors qu'un tracteur peut labourer huit hectares par jour, deux chevaux ne labourent à peine qu'un hectare. Or, si l'on n'y prend garde, la déplétion de pétrole et les prix élevés du fioul deviendront une question cruciale dans le secteur agricole. Puisque l'agriculture s'est « artificialisée », j'aurais aimé que le texte inclue sa dépendance ...
Si vous parlez des gros producteurs céréaliers de la Beauce, c'est autre chose ! En tout cas, il faut revaloriser le métier agricole, à la fois économiquement, socialement et psychologiquement. Permettez-moi, à ce sujet, d'ouvrir une incidente au sujet de ce qu'on appelle les emplois verts. Mme Jouanno a écrit un rapport à la demande de Xavie...
Or, actuellement, il n'y en a pas assez. On a perdu beaucoup trop de paysans. Il y a eu un exode rural organisé, avec le productivisme, depuis une quarantaine d'années. Ils devraient être plus d'un million, en France ! Ils sont moins de 500 000.
Il y a plus grave encore. Des statistiques sidérantes nous apprennent que le taux de suicide des agriculteurs exploitants est le plus élevé des catégories socioprofessionnelles. Même à France Télécom, il y a moins de suicides. Le taux est de 32 pour 100 000 chez les agriculteurs.
Qu'allez-vous faire pour eux et pour que la plus grande partie de leurs revenus provienne de la production, et non pas des aides ?
Bien sûr il faut les aider de temps en temps, mais d'abord, ils doivent percevoir des prix décents pour leur production. Nous déplorons l'abandon pur et simple de toute volonté de maîtriser l'hémorragie de terres, entre 50 000 et 70 000 hectares par an. Le projet de loi originel apportait des débuts de réponse, mais le retrait de tout objectif...
En effet, il paraît qu'elles ne se sont pas tenues exactement devant la permanence de M. Le Fur.
Admettons ! Quoi qu'il en soit, relever le seuil d'autorisation, pour les porcheries, de 450 à 2 000 places, et, pour les poulaillers, de 30 000 à 40 000 places, serait tout à fait catastrophique. On était parvenu à un certain équilibre entre les associations de protection de l'eau Eau et Rivières de Bretagne, par exemple , les agriculteurs...