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Interventions en hémicycle d'Yves Bur


2758 interventions trouvées.

Encore faut-il être conscient que des prélèvements aussi démagogiques que ceux imposés aux bonus comme aux stock-options ne sont que de la poudre aux yeux (Rires sur les bancs du groupe GDR) : votre projet en attend 2 milliards de recettes alors que la base imposable, cela a été rappelé par Charles de Courson..

bonus et stock-options confondus, ne représente que 2,7 milliards d'euros. Au bout de la première année, la base d'un tel prélèvement se serait complètement évaporée ! De même augmenter, fût-ce progressivement, les cotisations ne serait qu'une facilité alors que la France a déjà le niveau de prélèvements publics et sociaux le plus élevé d'Eu...

, nous avons la chance de bénéficier de taux historiquement bas. Nous devons conserver cette confiance. À défaut, une envolée des taux d'intérêt amputera la richesse de la France, qu'elle ne pourra plus consacrer aux efforts de solidarité

ni aux investissements d'avenir. Ainsi, un point de taux d'intérêt supplémentaire accroîtrait de quelque deux milliards d'euros la charge de la dette et amputerait d'autant les frais de fonctionnement de l'État, nos investissements, notre solidarité.

L'immobilisme et le manque de courage coûtent trop cher à l'économie pour que la France continue de s'y abandonner. Voilà pourquoi nous devons nous féliciter de pouvoir entamer aujourd'hui ce débat, les yeux dans les yeux des Français (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)

, afin de leur faire comprendre que la pire des solutions, monsieur Brard, serait de se réfugier dans l'immobilisme par peur du changement, par peur de l'avenir. Pour la société française, cette réforme représente au contraire un devoir moral envers notre jeunesse (Exclamations sur les bancs du groupe GDR), dont l'avenir ne peut se réduire à ...

Voilà pourquoi nous devons soutenir cette réforme et l'adopter. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Je vais m'y efforcer ! Monsieur le président, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, je voudrais d'abord que vous excusiez ma voix, qui est aussi éreintée

que le sont les finances publiques et les finances sociales. (Sourires.) Alors que notre pays n'a pas été capable de présenter un seul budget en équilibre depuis trente ans, alors que nous avons toujours cherché à biaiser avec les efforts que nous aurions dû nous imposer depuis longtemps, le rappel à une discipline budgétaire plus rigoureuse ...