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Interventions sur "télévision"

2179 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Kert, rapporteur de la commission spéciale :

... la holding ; troisièmement, enfin, il vise à faire passer de deux à cinq le nombre de représentants du personnel au sein du conseil d'administration. L'exposé sommaire indique d'ailleurs que « cet amendement vise à mettre en conformité la composition du conseil d'administration », sans qu'il soit précisé avec quoi. En tout état de cause, ce n'est pas avec les conseils d'administration de France Télévisions, Radio France et RFI que cette mise en conformité est censée se faire, puisque ces conseils comportent tous deux représentants du personnel élu. Par ailleurs, l'article 7 proposé par le Gouvernement permet à l'État de nommer par décret cinq administrateurs sur quatorze membres du conseil, ce qui paraît constituer une proportion très équilibrée. Nous ne partageons pas la volonté des auteurs de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

... la crise financière s'ajoute désormais une crise économique et sociale. Nous avons déjà débattu des causes de cette crise qui sont, c'est vrai, très liées à la situation internationale. Mais dans ce contexte difficile, le Président de la République a décidé, avec ce projet de loi, d'alourdir le budget de l'État de 450 millions d'euros pour compenser les pertes de recettes publicitaires de France Télévisions. Cette décision est particulièrement grave. Or je ne suis pas certain que chacun ait pris conscience de cette gravité. Je souhaite donc que la ministre de l'économie et le ministre du budget viennent nous expliquer comment ils comptent assurer le financement de ces 450 millions d'euros, sans alourdir la dette. Quelle logique y a-t-il en effet à faire payer aux générations futures les programmes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Braouezec :

Parmi les arguments que vous nous avez exposés, je n'en retiendrai qu'un : celui de la société unique encore qu'il eût fallu la construire en prenant le temps de la concertation avec l'ensemble des personnels. Dans ces conditions, elle aurait été une bonne idée. Pour le reste, où est l'ambition dans la décision de supprimer la publicité à partir de 20 heures sur France Télévisions ? Nombre d'entre nous ont rappelé que cette décision est le fruit d'une fulgurance intempestive et destructrice que le Président de la République a eue le 8 janvier dernier. Continuerez-vous longtemps à légitimer toutes ces fulgurances, aussi intempestives et destructrices qu'elles soient ? Ces fulgurances, justement, au rythme d'une par semaine au moins, vous mettent pourtant en difficulté. Qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

vous devriez m'écouter, c'est très intéressant ! et supprime, dans la loi de 1986, les références aux différentes sociétés de France Télévisions : France 2, France 3, France 5 et RFO. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Il s'agit donc, monsieur le président, d'un article de coordination. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

...esse. Quant à la réponse du rapporteur, elle portait essentiellement sur la forme. Sur le fond, je ne vois pas en quoi, comme semble le dire Patrice Martin-Lalande, le fait pour un parlementaire de représenter l'Assemblée nationale dans une instance quelconque pourrait le conduire à une situation de conflit d'intérêts par rapport à son mandat électif. Siéger au conseil d'administration de France Télévisions si tant est que je puisse y être nommé, car j'ai bien compris que vous ne le souhaitiez pas et être par ailleurs rapporteur ne m'empêcheraient nullement d'être impartial dans l'exercice de mes missions, car le député n'est jamais guidé que par l'intérêt général. J'aimerais donc quelques éclaircissements de la part de M. Martin-Lalande ou de Mme de Panafieu, que je cherche du regard (L'ame...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

Mais de qui se moque-t-on ? Vous savez le respect et l'amitié que j'ai pour vous, monsieur le rapporteur, mais comment osez-vous nous parler d'indépendance, alors que l'article 7 prévoit qu'aucun parlementaire de l'opposition ne siégera au conseil d'administration de l'audiovisuel extérieur, pas plus d'ailleurs que dans les conseils d'administration de Radio France et de France Télévisions ! À l'heure actuelle, l'existence de cinq sociétés, France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO permet aux députés et aux sénateurs de l'opposition de siéger dans les instances dirigeantes des sociétés nationales de télévision. C'en est fini, puisqu'il n'y aura plus désormais qu'une seule entreprise, avec un unique conseil d'administration, et que vous avez systématiquement refusé tous les am...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Au fond, vous n'aviez aucune intention d'apporter la moindre proposition constructive pour la télévision. En concentrant toutes vos attaques sur ce point précis, vous masquiez tout le reste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Venons-en au fond. Certes, le texte ne reprend pas notre proposition initiale, mais sortons un instant de la caricature pour examiner les faits : le projet de loi prévoit que le président de France Télévisions soit nommé en conseil des ministres, comme c'est le cas pour toutes les entreprises publiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

... dans son rapport, explique les difficultés actuelles et à venir du budget de l'audiovisuel extérieur de la France. Nous présentons donc cet amendement n° 791 comme un amendement de repli puisque nous refusons le principe, que nous allons examiner à l'article 8, de la nomination par décret du président de l'audiovisuel extérieur de la France, comme nous l'avons refusé pour le président de France Télévisions et pour celui de Radio France. Je profite de l'honneur que M. le président de la commission spéciale nous fait de sa visite pour quelques minutes il est, je crois, pris par des réunions relatives à des projets de loi qui s'annoncent difficiles pour sa majorité (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) , pour rappeler la demande de Jean-Marc Ayrault.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

À peine ai-je fini ma phrase que vous hurlez déjà, critiquant la crédibilité du CSA. Comment, monsieur Bloche, pouvez-vous défendre la nomination du président de France Télévisions par le CSA si, dans le même temps, vous prétendez que celui-ci n'est pas crédible ? Quelque chose ne colle pas ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Hélas, vos contradictions ne s'arrêtent pas là. Parce que France Télévisions, je le répète, n'est pas une entreprise publique comme les autres, nous proposons d'assortir la nomination de son président d'une deuxième condition : l'avis c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Enfin, pour le même prix, elle refuse aussi que les parlementaires disposent de pouvoirs quant à la nomination des présidents de France Télévisions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Je le répète, comme l'a fait Mme Albanel à plusieurs reprises : il s'agit là d'une réforme qui va enfin moderniser la télévision publique française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

...s que nous voulons préciser notre position, nous répondre que notre temps de parole est écoulé, qu'il ne s'agit pas d'un rappel au règlement, mais d'une intervention sur un article Je souhaite que ce débat ait lieu dans la sérénité, monsieur le président. Je souhaite que nous puissions confronter nos idées et montrer que nous n'avons effectivement pas la même vision du service publique et de la télévision que vous. Il doit y avoir un équilibre entre les télévisions privées et les télévisions publiques. Cela ne peut pas être le tocsin pour le service public et des sommes d'argent pour TF1. L'examen de la première partie est terminé. Nous n'avons pas pu avoir gain de cause s'agissant de la démocratie, du pluralisme. Il a malheureusement été décidé que le Président de la République pourrait fait ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

...sition a une fonction décorative. C'est un faux-semblant visant à nous faire croire qu'il y a un début d'encadrement. La vérité, encore une fois, c'est que c'est un retour en arrière sans précédent, de plus de vingt-cinq ans. C'est une dérive très inquiétante du pouvoir et de M. Sarkozy. Depuis maintenant un an et demi, il considère qu'il a table ouverte, studio ouvert dans toutes les chaînes de télévision. On l'a vu parler à l'infini, s'occuper de tout, nommer les journalistes et les animateurs, choisir les programmes. Maintenant, il veut encore plus. Il veut que le président de France Télévisions soit en quelque sorte l'un de ses collaborateurs directs. C'est une régression extrêmement grave, qui justifie à elle seule le combat que nous avons engagé depuis un peu plus de huit jours. Dans l'histo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

S'agissant de l'article 8, la question est de savoir à qui appartient la télévision publique. C'est évidemment une question forte. (L'orateur brandit un numéro des Dossiers du Canard enchaîné.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Mais permettez-moi de vous lire ce récit concernant M. Sarkozy. À l'occasion d'un voyage en Israël, il est dans l'avion en compagnie de Serge Moati et Jean-Pierre Elkabbach. « L'un d'entre eux lui demande : Tout de même, si vous nommez le président de France Télévisions en conseil des ministres, à quoi sert le CSA ? . Sarkozy sourit et lâche : À rien. » À Rien ! Voilà ce qu'il en est de la « codécision » via le CSA. Voilà, en tout en état de cause, ce qu'en pense le Président de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

...e n'est là pour m'accueillir. Toute cette direction, il faut la virer. Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ça ne va pas tarder. » Il n'était alors que candidat à l'élection présidentielle. Et en effet, cela n'a pas tardé, puisque c'est l'objet de la loi qui nous est présentée. Ce texte est bien l'expression d'un projet politique de M. Sarkozy : faire de la télévision publique sa télévision, chargée de faire sa promotion. Devant cette attitude monarchique, vous qui siégez sur les bancs de la droite, vous n'êtes plus de véritables citoyens mais simplement des sujets. (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

C'est à ce titre-là que vous allez, dans quelques instants, voter l'article 8. Même le président de la télévision publique italienne Dieu sait pourtant qu'elle est soumise à de fortes pressions n'est pas désigné par le Président de la République. Au Royaume-Uni, peut-on imaginer une seconde que Gordon Brown ou la reine Élisabeth nomme le président de la BBC ? Soyons sérieux ! Qui peut penser qu'Angela Merkel pourrait se mettre à nommer elle-même les présidents des chaînes publiques allemandes ? Même le...