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Interventions sur "publicité"

869 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mazetier :

L'article 26 traite de la réglementation sur le placement de produit, ce qui est une première en France. Enfin, oserais-je dire. De même que pour la publicité, qui disparaîtrait de France Télévisions par une anticipation de son président avant même que la loi soit votée, certains médias autres qu'audiovisuels ont anticipé la réglementation sur le placement de produit en faisant disparaître certains produits de leurs photos. Le journal Le Figaro a ainsi escamoté d'une de ses photos une magnifique bague qui a d'ailleurs connu depuis un grand succès en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mazetier :

Il était temps effectivement de légiférer pour encadrer le placement de produit, dont les médias usaient à leur gré, parfois avec zèle pour Le Figaro. Même si la publicité par placement de produit n'a pas d'existence officielle, tout le monde sait que c'est une pratique très répandue. Ainsi, la plupart des couturiers habillent les personnalités dans l'espoir de voir associer leur nom à telle star ou telle starlette évoluant sur le tapis rouge du festival de Cannes, de la cérémonie des Césars, ou mieux des Oscars.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mazetier :

Sans doute était-ce dû à un emploi du temps chargé Il était donc temps de légiférer sur le placement de produit pour définir un cadre à cette publicité déguisée. Pour une fois, voilà un article qui a toute sa place dans ce projet de loi. Mes collègues ne manqueront pas de compléter mon intervention, qui a été quelque peu rapide sur ce sujet. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Filippetti :

À moins que vous ne considériez qu'en raison de la disparition de la publicité sur les chaînes du service public de l'audiovisuel, les Français utiliseront davantage leur téléphone portable, Internet ou leur téléphone fixe, ce qui, je dois le reconnaître, paraît absurde. En tout état de cause, madame la ministre, vous devez expliquer le lien que vous établissez afin que nous puissions comprendre pourquoi vous avez choisi les entreprises fournisseurs d'accès à Internet pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

... un service ou leur marque, en l'insérant dans le contenu d'un programme moyennant paiement ou autre contrepartie. Néanmoins, elle ouvre aux États membres, sous certaines conditions, la possibilité d'y recourir. La France ne se prive pas, bien au contraire, de cette possibilité. Elle le fait avec force et vigueur. Pourquoi ? Pour une raison simple : parce que nous sommes en train de supprimer la publicité à la télévision.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Vous ne le saviez pas ? On est train de supprimer la publicité sur France Télévisions. Il faut donc trouver des recettes de poche pour France Télévisions et on ouvre cette publicité. Le CSA estimait : « L'autorisation du placement de produit, sous réserve d'une information préalable du téléspectateur, est une proposition nouvelle susceptible d'avoir des conséquences non négligeables sur le respect du principe de séparation de deux types de contenu éditori...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

C'est une première, dans notre pays, d'autoriser ce que l'on peut qualifier, pour aller à l'essentiel, compte tenu de l'heure et du temps que nous passons sur ce projet de loi, de publicité clandestine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

mais c'est sans doute le produit du lobbying. Madame la ministre, combien d'argent comptez-vous retirer de la réforme prévue à l'article 20 instaurant la taxe sur les publicités télévisuelles ? Vous espériez disposer d'un volume financier, mais vous avez modifié l'article 20 dans le sens d'une réduction du produit de la taxe. De même, à combien estimez-vous le produit de la taxe prévue par l'article 21 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

... sauf rassurons-nous dans les émissions d'informations et d'actualités et dans les émissions pour enfants. La révision de la directive permet certes de l'autoriser, mais n'impose en rien au législateur que nous sommes de le transposer dans notre droit interne. Nous pourrions très bien, sans contrevenir à la directive européenne, continuer à interdire le placement de produit, autrement dit la publicité clandestine. La jurisprudence du Conseil supérieur de l'audiovisuel sur cette question a été constante. Il est très vigilant en ce domaine. Il a mis de côté les oeuvres cinématographiques ; qui bénéficient d'une tolérance. Dans son avis de septembre 2005, sur la révision de la directive européenne « SMA », le CSA estimait : « L'autorisation du placement de produit, sous réserve d'une informatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Filippetti :

Avec l'article 26, nous sommes au coeur des contradictions de ce projet de loi, sa tare la plus flagrante étant son immense hypocrisie. Vous justifiez la suppression de la publicité sur France Télévisions au nom de la bonne éducation et la bonne moralité des téléspectateurs. Sus à l'audimat, aux programmes qui avilissent, à la publicité qui clive et divise les Français, vous écriez-vous ! Mais comment conciliez-vous une telle position avec l'autorisation du placement de produit, avec le refus de l'interdiction de toute publicité dans toutes les émissions pour enfants sur les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Filippetti :

...n nage dans les faux-semblants ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) On prend ici la mesure des limites de votre projet de loi, de l'hypocrisie qui tue les objectifs savamment dilués dans la vingtaine de pages de l'exposé des motifs qui nous renvoie à des bons sentiments et à de bonnes intentions, pour, en fin de compte, réintroduire le placement de produit de manière clandestine comme la publicité véhiculée par ces mécanismes ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...églementation n'est pas homogène au sein de l'Union européenne. La législation comme la directive, dans leurs termes actuels, sont muettes sur cette pratique qui existe pourtant. Selon une étude publiée en mars 2007, le placement de produit a augmenté de 37 % à l'échelon mondial en 2006, avec une prévision de croissance de 30 % pour 2007. Le placement de produit est le premier choix en matière de publicité pour les marques 71 % des dépenses globales et représente ainsi une importante source de revenus. D'un côté, vous supprimez la publicité, de l'autre, vous la réintroduisez en autorisant le placement de produit, qui n'est rien d'autre que de la publicité clandestine. Cette pratique pour le moins perverse est particulièrement nocive car elle n'est pas réglementée. Il s'agit de publicité dont le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Braouezec :

...vision » de Didier Mathus, comme du temps de l'ORTF. Maintenant, on parlerait plutôt de « Ligue 1 » ! (Sourires.) Une dépêche de l'AFP publiée, ce soir, vers vingt et une heures vingt-trois, titrait : « Audiovisuel, quand Mitterrand et la gauche s'opposaient à la pub sur l'ORTF ! ». Cette dépêche tombe à pic pour faire passer le message suivant : il y a quarante ans, l'opposition était contre la publicité et aujourd'hui, elle la soutient !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Braouezec :

Je réaffirme à nouveau que ce n'est pas la suppression de la publicité qui pose problème, mais les conditions dans lesquelles vous, ou plutôt Nicolas Sarkozy, avez décidé de supprimer la publicité ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Pour ma part, je rappelle que j'ai proposé que l'on s'en tienne au rapport de la commission Copé, qui proposait de supprimer la publicité le 1er septembre 2009. Nous avons également défendu des amendements tendant à appliquer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Braouezec :

puisqu'on sera obligé de regarder les publicités qui parasiteront le scénario d'une fiction, sauf à ne plus rien comprendre à cette dernière. Enfin

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

Je m'insurge contre cette variante particulièrement perverse de la publicité que constitue le placement de produit. On pourrait certes imaginer bien des fables (M. Jean-Marc Ayrault entre dans l'hémicycle.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

...eviendrai pas sur ce qui a été dit. Je veux simplement rappeler qu'en commission, le président Copé avait souhaité que le débat puisse avoir lieu dans l'hémicycle. Nous étions pour le moins surpris que l'on puisse, avant même d'avoir créé cette taxe, être déjà en train de réfléchir à sa diminution. Cela montre bien l'amateurisme qui a présidé à la conception du financement de la suppression de la publicité sur France Télévisions. Lors de l'examen de l'article 20, comme je viens de le rappeler et comme l'a également rappelé mon collègue Patrick Bloche, on a vu comment était traitée la taxe sur le surplus de recettes publicitaires pour les chaînes privées : en gros, il n'y aura pratiquement rien à attendre du produit de cette taxe. Avec l'article 21, on est dans la même mécanique. Je ne reprends pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

mais seulement 16 heures à l'opposition. Les journaux télévisés recourent donc déjà au placement de produit, au profit du Président de la République et de sa majorité ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons le devoir de dénoncer l'hypocrisie : je veux parler de la vôtre, qui consiste à juger la publicité néfaste au service public lorsqu'elle risquerait de lui rapporter de l'argent, mais à autoriser le placement de produit, forme la plus inique, la plus perverse et la plus dégradante de publicité (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP), et à lui ouvrir toutes grandes les antennes ! Cela confirme que le Gouvernement est prisonnier de ses propres contradictions, obnubilé par son unique but ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...he même des parties de la loi pour aller plus vite et pour répondre aux exigences du Président de la République. Madame la ministre, je reviens encore une fois devant vous pour vous poser les mêmes questions. Vous n'avez pas répondu à celle que je vous ai posée sur les conseils d'administration des sociétés qui composent le groupe France Télévisions. Vous m'avez répondu que la suppression de la publicité était une affaire de gestion. Franchement, vous ne manquez pas d'air, si je puis m'exprimer ainsi (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.),