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...as et qu'il avait bien l'intention de la remettre à plat. C'est une bonne nouvelle, parce que cela fait longtemps qu'elle ne fonctionne pas : le général Jones disait la même chose en quittant son poste de SACEUR. Les Français seront-ils associés à cette réflexion ? Allez-vous déléguer des officiers auprès du général Petraeus, afin qu'ils contribuent à redéfinir une stratégie, du moins sur le plan militaire ? Par ailleurs, mille autres questions se posent sur la partie civile des opérations, sur la drogue, sur le rôle du Pakistan, etc. Mais dans l'immédiat, j'aimerais avoir votre avis sur ces deux aspects.
... des gilets pare-balles étaient placés sur les vitres de certains de nos camions. Cela fait mal, surtout quand on sait que chez les Allemands, le même camion est, lui, blindé. Vous avez évoqué les téléphones portables. Je l'atteste : au fin fond de l'Afghanistan, on peut téléphoner vers le monde entier. En effet, par intérêt stratégique, les talibans ne touchent pas aux pylônes. En revanche, nos militaires souhaiteraient disposer de plus de brouilleurs. Allons-nous les leur donner ? La France est impliquée dans un certain nombre d'opérations extérieures. Est-il nécessaire que les mêmes effectifs et le même matériel soient stationnés en Afrique et au Liban ? Ne faudrait-il pas réduire la voilure de certaines OPEX afin de redéployer ailleurs certains moyens ? Enfin, nous étions sur place, il y a q...
...'années, ils étaient soldats de la République. Par leur engagement dans le métier des armes, ils portaient haut les couleurs de la France et celles des valeurs de la démocratie. Ils exerçaient leur mission avec passion, détermination et courage. La Nation tout entière leur a rendu un digne hommage, la semaine dernière, en présence du Président de la République, de toutes les autorités civiles et militaires du pays et de nombreux anonymes. Qu'il me soit permis, au nom des parlementaires de la commission de la défense nationale et des forces armées, de m'associer à la peine des familles et d'adresser à leurs frères d'armes ma solidarité parachutiste. Après le temps légitime et naturel du recueillement doit venir celui de l'analyse et non de la polémique. Avec mon collègue, le président Axel Ponia...
...r nos forces sur place. Je m'associe, à ce sujet, aux questions posées par le président Teissier, notamment, après les déclarations du général Stollsteiner, laissant entendre qu'il y a peut-être eu un « excès de confiance » dans la façon dont les opérations ont été menées. Cette question me conduit à vous interroger sur le renseignement, en particulier sur le renseignement humain. Le commandement militaire français sur place est-il satisfait des informations recueillies de cette façon ? Ma deuxième question concerne les forces afghanes. Lorsque je me suis rendu à Kaboul avec François Loncle les 4, 5 et 6 juillet derniers, il nous était apparu urgent de procéder très rapidement à la montée en puissance et au déploiement de l'armée afghane. Celle-ci représente aujourd'hui à peu près 70 000 hommes. S...
...ux parlementaires au sein de la commission de la défense pour une mission n'est pas suffisant. Il faut de la transparence. Je voudrais évoquer un dernier point. Depuis 2001, un événement particulièrement grave est survenu, que nous avons combattu : la guerre en Irak, décidée unilatéralement par les États-Unis. Or il pèse sur notre engagement en Afghanistan. L'alignement sur la stratégie purement militaire des autorités américaines actuelles semble avéré. Nous pensions déjà que la supériorité des moyens ne suffirait pas à vaincre le terrorisme en Irak. La même question ne se pose-t-elle pas, d'une certaine façon, en Afghanistan ? Donnons-nous les moyens d'une évaluation, pour nous éclairer, nous et l'opinion publique.
...égèreté ou d'excès de confiance. Autrement dit, on est tombé dans le piège tendu par les talibans. Le dispositif déployé était faible, ce qui a permis à l'adversaire de remporter un succès qui a frappé les imaginations. Qui décide des opérations de cette envergure ? Et comment changer le processus de décision, de façon à ne pas se jeter dans la gueule du loup ? Par ailleurs, avons-nous des moyens militaires opérationnels à la hauteur des menaces sur le terrain ?
...faut, pour lutter contre le terrorisme, agir indirectement, ce qui pose une question d'ordre politique. Face à un intégrisme islamique qui se nourrit de ses victimes et qui se renforce dans la lutte ouverte sur le terrain, il convient de faire en sorte que les Afghans prennent le relais le plus rapidement possible. Nous devons en effet nous retirer, tout en continuant de soutenir et de former les militaires afghans pour qu'ils combattent en première ligne. Plus nous serons en première ligne, plus nous perdrons la bataille politique vis-à-vis de la population indépendamment des bavures qui se multiplient et plus nous perdrons la bataille militaire, car nous ne pouvons tenir le terrain. Il faut, je vous en conjure, afghaniser le conflit. Sinon, c'est perdu d'avance.
Les ministres ont bien justifié la nécessité de notre engagement en Afghanistan aujourd'hui, mais, afin d'éclairer notre stratégie à moyen terme, le ministre des affaires étrangères peut-il préciser selon quels critères le gouvernement évalue notre action et celle de nos alliés ? Sur le plan militaire, outre l'aspect territorial, il est sans doute important de tenir compte de la perception qu'ont les Afghans de la présence des forces. Je suppose qu'il est également prévu d'évaluer les effets de notre présence sur le terrorisme, afin de vérifier que l'engagement de nos forces répond bien à nos objectifs. De même, quels buts vous donnez-vous en matière de lutte contre la corruption ? S'agissant ...
La France a appris douloureusement, il y a 46 ans, que l'on pouvait gagner militairement et perdre politiquement Je suis convaincu que nous n'avons pas d'autres choix que d'être présents en Afghanistan. Néanmoins, il est à craindre que les combats n'entraînent d'autres morts et chaque mort sera de plus en plus douloureusement supportée par les opinions publiques occidentales. Je voudrais donc savoir ce que le gouvernement compte faire dans les jours et les semaines qui viennent ...
...ées d'Algérie, où j'ai été pendant deux ans chef d'un commando au sein du troisième régiment de chasseurs d'Afrique. Le chef d'état-major des armées l'a dit, nous assistons probablement au retour d'opérations de guerre, avec tous les risques que de telles opérations comportent, notamment la mort d'hommes. Il faudra que ces opérations s'appuient sur des moyens de renseignement renforcés, les chefs militaires et vous-mêmes l'avez souligné. Faisant là aussi appel à un souvenir personnel, puisque j'ai commandé une harka qui s'est révoltée contre moi, je souhaite vous mettre en garde contre le risque d'infiltration de l'armée afghane par les talibans, risque que nos militaires devraient prendre en considération.
...'années, ils étaient soldats de la République. Par leur engagement dans le métier des armes, ils portaient haut les couleurs de la France et celles des valeurs de la démocratie. Ils exerçaient leur mission avec passion, détermination et courage. La Nation tout entière leur a rendu un digne hommage, la semaine dernière, en présence du Président de la République, de toutes les autorités civiles et militaires du pays et de nombreux anonymes. Qu'il me soit permis, au nom des parlementaires de la commission de la défense nationale et des forces armées, de m'associer à la peine des familles et d'adresser à leurs frères d'armes ma solidarité parachutiste. Après le temps légitime et naturel du recueillement doit venir celui de l'analyse et non de la polémique. Avec mon collègue, le président Axel Ponia...
...r nos forces sur place. Je m'associe, à ce sujet, aux questions posées par le président Teissier, notamment, après les déclarations du général Stollsteiner, laissant entendre qu'il y a peut-être eu un « excès de confiance » dans la façon dont les opérations ont été menées. Cette question me conduit à vous interroger sur le renseignement, en particulier sur le renseignement humain. Le commandement militaire français sur place est-il satisfait des informations recueillies de cette façon ? Ma deuxième question concerne les forces afghanes. Lorsque je me suis rendu à Kaboul avec François Loncle les 4, 5 et 6 juillet derniers, il nous était apparu urgent de procéder très rapidement à la montée en puissance et au déploiement de l'armée afghane. Celle-ci représente aujourd'hui à peu près 70 000 hommes. S...
...ux parlementaires au sein de la commission de la défense pour une mission n'est pas suffisant. Il faut de la transparence. Je voudrais évoquer un dernier point. Depuis 2001, un événement particulièrement grave est survenu, que nous avons combattu : la guerre en Irak, décidée unilatéralement par les États-Unis. Or il pèse sur notre engagement en Afghanistan. L'alignement sur la stratégie purement militaire des autorités américaines actuelles semble avéré. Nous pensions déjà que la supériorité des moyens ne suffirait pas à vaincre le terrorisme en Irak. La même question ne se pose-t-elle pas, d'une certaine façon, en Afghanistan ? Donnons-nous les moyens d'une évaluation, pour nous éclairer, nous et l'opinion publique.
...égèreté ou d'excès de confiance. Autrement dit, on est tombé dans le piège tendu par les talibans. Le dispositif déployé était faible, ce qui a permis à l'adversaire de remporter un succès qui a frappé les imaginations. Qui décide des opérations de cette envergure ? Et comment changer le processus de décision, de façon à ne pas se jeter dans la gueule du loup ? Par ailleurs, avons-nous des moyens militaires opérationnels à la hauteur des menaces sur le terrain ?
...faut, pour lutter contre le terrorisme, agir indirectement, ce qui pose une question d'ordre politique. Face à un intégrisme islamique qui se nourrit de ses victimes et qui se renforce dans la lutte ouverte sur le terrain, il convient de faire en sorte que les Afghans prennent le relais le plus rapidement possible. Nous devons en effet nous retirer, tout en continuant de soutenir et de former les militaires afghans pour qu'ils combattent en première ligne. Plus nous serons en première ligne, plus nous perdrons la bataille politique vis-à-vis de la population indépendamment des bavures qui se multiplient et plus nous perdrons la bataille militaire, car nous ne pouvons tenir le terrain. Il faut, je vous en conjure, afghaniser le conflit. Sinon, c'est perdu d'avance.
Les ministres ont bien justifié la nécessité de notre engagement en Afghanistan aujourd'hui, mais, afin d'éclairer notre stratégie à moyen terme, le ministre des affaires étrangères peut-il préciser selon quels critères le gouvernement évalue notre action et celle de nos alliés ? Sur le plan militaire, outre l'aspect territorial, il est sans doute important de tenir compte de la perception qu'ont les Afghans de la présence des forces. Je suppose qu'il est également prévu d'évaluer les effets de notre présence sur le terrorisme, afin de vérifier que l'engagement de nos forces répond bien à nos objectifs. De même, quels buts vous donnez-vous en matière de lutte contre la corruption ? S'agissant ...
La France a appris douloureusement, il y a 46 ans, que l'on pouvait gagner militairement et perdre politiquement Je suis convaincu que nous n'avons pas d'autres choix que d'être présents en Afghanistan. Néanmoins, il est à craindre que les combats n'entraînent d'autres morts et chaque mort sera de plus en plus douloureusement supportée par les opinions publiques occidentales. Je voudrais donc savoir ce que le gouvernement compte faire dans les jours et les semaines qui viennent ...
...ées d'Algérie, où j'ai été pendant deux ans chef d'un commando au sein du troisième régiment de chasseurs d'Afrique. Le chef d'état-major des armées l'a dit, nous assistons probablement au retour d'opérations de guerre, avec tous les risques que de telles opérations comportent, notamment la mort d'hommes. Il faudra que ces opérations s'appuient sur des moyens de renseignement renforcés, les chefs militaires et vous-mêmes l'avez souligné. Faisant là aussi appel à un souvenir personnel, puisque j'ai commandé une harka qui s'est révoltée contre moi, je souhaite vous mettre en garde contre le risque d'infiltration de l'armée afghane par les talibans, risque que nos militaires devraient prendre en considération.
...cte républicain auquel nous sommes profondément attachés. Je suis donc très heureux et très honoré de pouvoir participer à ce débat à l'Assemblée et de m'y exprimer au nom du groupe Nouveau Centre et apparentés. Je tiens d'abord à féliciter toutes celles et ceux qui ont participé, de près ou de loin, à l'élaboration de ce Livre blanc. Préparer la rédaction de ce document-programme en y associant militaires, experts de la société civile et personnes qualifiées a été un signe d'intelligence et de démocratie. Le travail qui a été effectué a pu ainsi être de très grande qualité. Je tiens surtout à saluer la très grande pédagogie dont vous avez fait preuve, monsieur le ministre de la défense, ainsi que la qualité de vos informations et celle de votre communication avec les parlementaires, grâce à une ...
...s crises d'origine non intentionnelle. Il y a ensuite la dissuasion, articulée autour d'une double composante nationale, aéroportée et océanique. Il y a également la protection, qui passe par la surveillance et le contrôle des espaces nationaux et de leurs approches, la réaction rapide et ce que le Livre blanc définit comme la résilience. Il y a enfin l'intervention qui s'appuie sur des capacités militaires polyvalentes, réactives, en nombre suffisant et interopérables, et concentrées sur un axe allant de la France jusqu'à l'océan Indien. Désormais, nous avons l'anticipation, qui s'appuiera sur une meilleure connaissance des zones d'opérations potentielles, une meilleure maîtrise de l'information et le renforcement de la prospective. Au regard de ce nouvel équilibre, nous sommes en accord avec le ...