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...nence de ce numerus clausus attaqué de toute part, notamment du fait de l'obligation de reconnaissance des diplômes des autres pays européens. Mais, surtout, le numerus clausus ne permet pas de faire face aux besoins. Il est la première cause responsable de la pénurie de médecins. La liberté d'installation restant totale, il ne permet pas, même régionalisé, de réguler géographiquement la densité médicale. C'est le monde à l'envers ! Pendant que l'on écarte sans appel des centaines de jeunes de notre pays motivés pour suivre des études de médecine, on demande à des médecins étrangers de venir en France ! Pour avoir une chance de devenir médecins, nos étudiants devront-ils aller étudier à Bucarest où la médecine est enseignée en français ?
...e commune. Ils suivent, par exemple, déjà les cours à la faculté d'Amiens. Cela se fera naturellement, mais il faudra que cette évolution intervienne rapidement. Ce texte est une bonne et indispensable étape. Nous devons toutefois encore progresser en la matière. Il demeure, en effet et cela ne relève pas de votre domaine, madame la ministre un problème en France s'agissant de la démographie médicale. Je parle non pas du nombre de médecins, mais de leur répartition sur le territoire national.
... une thérapeutique lourde ou structurée sans un pharmacien. Par ailleurs, cette proposition de loi va permettre un rapprochement et établir des liens encore plus étroits entre les disciplines fondamentales et les disciplines cliniques, qui devront établir ensemble les programmes et l'enseignement des différentes unités d'enseignement. Une question demeure tout de même : quid des professions paramédicales, plus particulièrement des masseurs kinésithérapeutes ? Actuellement, par convention, dans certaines facultés, les étudiants qui se destinent à ce métier font une première année d'études médicales commune. En sera-t-il encore ainsi ? Je crois, madame la ministre, que vous avez répondu à cette inquiétude. Enfin, je tiens à vous faire part de ma satisfaction de voir repousser cette réforme d'une ...
...eux qui, ayant obtenu au moins 10 de moyenne, ne sont toutefois pas reçus au concours de la première année d'études de santé. Je souhaite que ce système soit étendu à d'autres formations qui assurent plus de débouchés. S'agissant de la formation, certaines notions de sciences humaines, avec des approches qui ne seraient pas seulement techniques, devraient être intégrées dans le cursus des études médicales et pharmaceutiques, mais aussi l'enseignement de certaines valeurs car être médecin est aussi une vocation. Les futurs médecins et pharmaciens ont des droits, compte tenu du haut niveau et de l'exigence des études auxquelles ils sont astreints, mais il faut aussi qu'ils aient des devoirs à l'égard de la société qui les rémunère ; ces valeurs doivent être enseignées. La notion de passerelles en...
...s que les infirmières et les masseurs-kinésithérapeutes. Dans certaines facultés, les étudiants masseurs-kinésithérapeutes sont recrutés à l'issue du PCEM 1. Refuser d'intégrer ces formations dans la première année commune nous semble parfaitement contradictoire avec le texte de la proposition de loi. D'ailleurs, en commission, plusieurs députés de la majorité ont déploré que les professions paramédicales ne soient pas comprises dans la réforme, en invoquant la place qu'elles occupent dans les maisons pluridisciplinaires. Si l'objectif de la réforme de la première année de médecine est de permettre aux professions de santé d'acquérir une culture commune, il convient d'y inclure les infirmiers et les kinésithérapeutes, de plus en plus amenés à travailler en maison de santé pluridisciplinaire. Pa...
À l'inverse du précédent, cet amendement pourrait faire l'objet d'un consensus puisqu'il poursuit le même objectif que le texte : mettre fin ou limiter autant que possible le gâchis que constitue la situation d'échec prolongé dans laquelle des dizaines de milliers d'étudiants sont plongés chaque année. Il s'agit pour les étudiants ayant échoué au concours de première année d'études médicales, mais ayant des notes au-dessus de la moyenne, d'accéder directement en deuxième année d'une université scientifique ou de s'inscrire dans une autre filière de leur choix. J'évoque bien sûr la situation des « reçus-collés » qui ont certes échoué au concours mais qui, en ayant obtenu plus de la moyenne, ont le niveau pour réussir l'examen dont les matières sont les mêmes que celles du concours. ...
...qui prévoyait la mise en place les enseignements à la fois généralistes, scientifiques et spécialisés précisait, chiffres à l'appui, qu'un accroissement significatif du niveau d'encadrement des étudiants se révèle indispensable qu'il s'agisse des enseignements dirigés, du tutorat ou des enseignements interactifs sur ordinateur. Dans l'arrêté du 18 mars 1992 organisant le premier cycle des études médicales, un minimum de 30 % d'enseignements dirigés et pratiques étaient imposés. Il semble que ce texte soit appliqué de façon très variable. Dans certaines UFR, en effet, aucun enseignement dirigé n'est organisé. Il indique : « Il apparaît que les moyens mis en oeuvre pour accroître l'encadrement ne sont pas identiques d'un établissement à l'autre. Le groupe de travail estime préférable d'attribuer, ...
...rès précises , et vous n'y avez pas répondu. Le compte rendu en fera foi, et nous le relaierons auprès des centaines de milliers de gens qui s'interrogeaient. Quant aux garanties que nous a présentées M. le rapporteur, nous serons très vigilants. A été avancée l'idée d'un travail commun, transcendant les clivages qui traversent cet hémicycle, sur les professions de santé et les professions paramédicales. Dont acte. Nous avons tous entendu cette proposition. Nous sommes partants pour faire ce travail avec vous. Pour toutes ces raisons, nous allons nous abstenir. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.)
C'est parce que son texte a été très légèrement modifié par le Sénat que nous examinons à nouveau cette proposition que nous avons votée il y a quelques mois. Je souhaite désormais qu'un vote conforme permette son entrée en vigueur dès la rentrée 2010. Ce texte a pour finalité de mettre fin à un véritable « gâchis humain ». En effet, la première année du premier cycle des études médicales, PCEM 1, qui inclut aussi la première année des études d'odontologie et de sage-femme, est sanctionnée par un numerus clausus qui se traduit par un taux d'échec de 85 %, tandis que la première année de pharmacie connaît, par le même mécanisme, un taux d'échec de 75 %. On voit même des étudiants ayant obtenu la moyenne aux examens être recalés, car classés au-delà du numerus clausus. Le texte cr...
Le véritable gâchis humain qui sanctionne les études médicales s'explique, non seulement par leur difficulté propre, mais également par le système de sélection. Je voudrais savoir, Monsieur le rapporteur, si la commission sera tenue informée du bilan de la première année d'application de la réforme. Par ailleurs, la disposition ajoutée par le Sénat relative aux critères de répartition du numerus clausus, que vous approuvez pour les universités disposant de...
...casion rare, voire unique, de débattre de la première année de médecine, comment ne pas rappeler l'absurdité d'un numerus clausus trop strict quand nos hôpitaux souffrent de tels problèmes de recrutement qu'ils sont contraints de faire appel à des médecins étrangers ? Or la réforme proposée laisse ce problème entier. C'est bien beau, par ailleurs, de prévoir des possibilités de sortir des études médicales : mais cela n'en reste pas moins un gâchis pour ceux dont la vocation était d'être médecin.
Je partage l'opinion qui vient de s'exprimer sur le numerus clausus : comment accepter que tant d'étudiants soient recalés à l'issue de la première année de médecine, alors que les hôpitaux et les zones rurales souffrent d'un manque criant de médecins ? Par ailleurs, j'aimerais savoir pourquoi les professions paramédicales, telles que les kinésithérapeutes ou les orthophonistes, ne sont pas incluses dans la réforme.
Je tiens à vous faire part de la satisfaction de la communauté des enseignants chercheurs, notamment ceux des universités de province, devant ce report de l'entrée en vigueur de la loi, étant donné le manque de moyens matériels et de temps dont souffrent notamment les petites universités. La suite logique de cette réforme sera l'intégration des études médicales dans le cursus LMD, qui favorisera notamment le lien entre disciplines fondamentales et disciplines cliniques. Enfin, des dérogations permettent actuellement à de futurs masseurs-kinésithérapeutes de suivre la première année des études médicales c'est le cas à l'université de Reims. Quid de ces étudiants une fois la réforme adoptée ? N'aurait-il pas mieux valu intégrer ces étudiants dans la p...
J'apprécie particulièrement que les passerelles qui donnent accès aux études médicales ne bénéficient plus seulement à des scientifiques. Quant aux possibilités d'évitement du numerus clausus, elles existent déjà dans certaines universités : celle de Marseille autorise ainsi les masseurs-kinésithérapeutes ayant exercé au moins trois ans à intégrer la deuxième année d'études médicales à la condition qu'ils aient obtenu la moyenne aux épreuves de fin de première année de médecine.
...on. Le problème n'est pas que l'on manque de médecins, mais que ceux-ci sont inégalement répartis sur le territoire. Nous subissons par ailleurs les effets du numerus clausus très bas dans les années 1980 et 1990, mais son augmentation constante depuis lors ne fera sentir ses effets que dans les prochaines années. Comme le groupe socialiste, je déplore qu'on n'ait pas inclus les professions paramédicales dans la réforme, surtout au moment où on évoque la création de maisons de santé pluridisciplinaires associant professions médicales et paramédicales. Il faut enfin souligner combien les études de médecine sont difficiles en France : ne doit-on pas s'interroger sur la pertinence de critères de sélection aussi sévères, alors qu'on dispense à Bucarest un enseignement médical en français ?
Il faut définitivement faire un sort à l'idée reçue selon laquelle l'augmentation du numerus clausus suffirait à résoudre tous les problèmes de démographie médicale : la France est déjà le pays d'Europe où la densité médicale est la plus forte. En revanche, la médecine de premier recours n'attire que 6 % des diplômés. Quant au tutorat, c'est une très bonne idée, mais point n'est besoin d'une loi pour l'organiser : mieux vaut laisser ce soin aux initiatives locales. En revanche, je défends vigoureusement le développement des passerelles, car il permet d'éch...
...on risque d'assister à un afflux d'étudiants vers les facultés de sciences, qui ne sont pas prêtes à faire face à une telle augmentation de leurs effectifs. La possibilité de repasser l'examen après deux ans dans une autre filière risque en outre de favoriser les étudiants aisés, qui peuvent s'engager dans de longues études. Cette proposition fait enfin l'impasse sur la question des spécialités médicales. L'insuffisance du nombre d'étudiants formés en ophtalmologie au regard de l'accroissement des besoins dû au vieillissement de la population, pour ne citer que cet exemple, rendra nécessaire le recrutement de personnes insuffisamment formées ou de médecins étrangers. Cela ne peut qu'inciter les étudiants français à suivre un cursus médical en Roumanie.
Il aurait fallu associer à la réforme certaines professions paramédicales, telles que les infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes. Il est très important par ailleurs que la loi prévoie l'organisation d'un tutorat, au bénéfice notamment des étudiants dont la situation sociale est difficile, afin de faire pièce aux officines privées d'enseignement qui convoitent cette clientèle. En ce qui concerne les passerelles, le « purgatoire » de dix-huit mois que vous mettez...
Quand on sait qu'un tiers des femmes diplômées de médecine n'exercera jamais et qu'un tiers seulement exercera effectivement en médecine générale ou spécialisée, la détermination du numerus clausus devrait prendre en compte la féminisation des études médicales à laquelle on assiste depuis plusieurs années.
Nous en revenons aux études médicales. Il apparaît qu'en ayant reculé la date d'entrée en application de la réforme, le Sénat nous a en fait permis d'approfondir le débat Si nous avions voulu qu'il s'applique dès la prochaine rentrée, c'était d'une part parce qu'il est en préparation depuis longtemps, d'autre part parce que, contrairement à ce qu'a dit Mme Lemorton, beaucoup de facultés y étaient prêtes. Ce report facilitera égal...