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...valoriser le métier de médecin généraliste et organiser sa promotion en faisant très tôt connaître ses atouts ; organiser la filière de troisième cycle sur ce point, je crois que nous sommes tous d'accord ; aménager les conditions d'exercice ; étudier le numerus clausus régional, comme vous l'avez rappelé, monsieur Paul ; se pencher sur le problème tout aussi inquiétant de certaines spécialités médicales déficitaires, comme la chirurgie, la gynécologie et l'ophtalmologie, comme l'a rappelé Marc Bernier. Madame la ministre, je souscris donc pleinement à votre politique. Je crois à votre texte, même s'il est encore possible de l'améliorer. Nous ne devons pas nous tromper de stratégie ; allons vers ce que nous demandent les plus jeunes : aidons-les à s'installer là où c'est souhaitable. (Applaudis...
À vivre, en effet pour soigner ! Aujourd'hui des centres de santé ferment et cela aggravera, dans les banlieues et les quartiers difficiles, la crise de l'offre de soins et accentuera, dans de nombreuses zones urbaines notamment, la désertification médicale et la difficulté du recours aux soins. C'est un sujet très sérieux.
...es résultats des discussions conventionnelles ! C'est la raison pour laquelle nous regrettons que vous ayez refusé l'amendement de M. Le Guen visant à assurer l'accès aux soins à un tarif opposable, y compris dans les centres de santé et les cabinets libéraux lorsqu'ils sont en situation de monopole. Il est également important de mieux prendre en considération les problèmes liés à la démographie médicale vaste débat ! Madame la ministre, vos propos, à l'assemblée générale d'un syndicat de médecins libéraux, visant à assurer qu'il n'était pas question de remettre en cause la liberté d'installation, ne laissent pas de nous inquiéter. Nous pensons en effet que, s'il ne s'agit pas de remettre en cause une telle liberté, il convient en revanche de la réguler en fonction de l'intérêt public, des bes...
... avons évoqué la question des dépassements d'honoraires , mais également trouver un établissement médical hôpital ou clinique dans un délai raisonnable tel est le sens de certains de nos amendements que vous avez repoussés , ainsi qu'un médecin généraliste ou spécialiste, à proximité de chez eux, afin d'éviter que ne se creusent les inégalités entre les territoires qui proposent une offre médicale très dense et ceux qui, progressivement, se voient retirer tous leurs moyens en raison des départs à la retraite des professionnels de santé. Ce sujet préoccupe chacun dans cet hémicycle, quel que soit le banc sur lequel il siège. C'est la raison pour laquelle nous espérons que le débat sur le titre II nous permettra de construire ensemble une réponse appropriée aux attentes des Français, ce que...
...éfléchi , que cela n'ira pas sans un phénomène d'évaporation considérable et que ce sont précisément ceux qui seraient le moins susceptibles d'être pénalisés qui devraient être pénalisés, ce qui aboutit à une contradiction absolue dans l'application de ces mesures. Or nous allons vers l'urgence sanitaire, voire un véritable chaos. Ne croyez pas les technocrates, aux yeux desquels la démographie médicale serait satisfaisante.
Je serai bref, monsieur le président. La seule solution est de sortir de la logique instaurée par la convention médicale pour mettre en place une nouvelle donne permettant de favoriser les formes d'exercice collectif rassemblant des professionnels de santé et des professionnels médico-sociaux, en vue de créer des môles autour desquels s'exercerait la médecine. Il convient de créer un nouveau contrat avec les professions de santé et les médecins de médecine primaire. Cette politique, je le répète, vous obligera à ab...
...e traitement. Rien ne vous interdit, madame la ministre, de proposer un sous-amendement visant à prévoir des exceptions motivées à cette règle. Vous avez du reste évoqué une exception possible, fondée sur le fait que les centres de santé ne pratiquent pas la médecine des beaux quartiers. Ils sont situés dans des territoires urbains qui manquent cruellement de médecins et dont l'offre sanitaire et médicale est très faible. Demain, ils s'installeront peut-être aussi dans des territoires ruraux qui n'auront pas réussi à mettre en place des maisons de santé pluridisciplinaires dans le cadre de la médecine libérale : on sera alors bien content de trouver des associations et des mutuelles prêtes à faire ce pari. Donner ce coup de pouce, de façon symbolique ou plus concrète, ne pénalisera personne. (Excl...
Selon que l'on est riche ou démuni, selon qu'on habite à la ville, qui monopolise les sommités médicales, ou dans des territoires éloignés, suivant, aussi, sa situation sociale et donc son carnet d'adresses,
Il était temps d'agir et, madame la ministre, vous assumez avec courage et ténacité le choix de mieux organiser l'offre de soins sur l'ensemble du territoire. À travers les ARS, une nouvelle gouvernance territoriale sera opérationnelle dès 2010. Encore faut-il lui donner les outils pour répondre aux difficultés que rencontrent certains territoires confrontés à la rareté de la présence médicale. Les questions posées par l'évolution démographique autant que par les nouvelles attentes professionnelles et personnelles des praticiens de santé imposent la mise en place d'un nouveau cadre d'exercice. Les mesures proposées vont dans le sens d'une formation plus proche des réalités de l'exercice ambulatoire afin de faire découvrir aux jeunes étudiants toutes les facettes d'un métier passionnan...
« Accès de tous à des soins de qualité » : c'est là notre ambition. Dans ce cadre, l'enjeu majeur, selon moi, est celui de la démographie médicale. Il s'agit aussi d'un enjeu masqué parce qu'on raisonne souvent en termes de moyenne ; ainsi, on peut considérer une moyenne nationale, ou même régionale, comme satisfaisante. Reste que si l'on prend l'exemple de la région où je suis élu, si la moyenne demeure convenable, on peut déplorer des inégalités considérables.
Autre exemple : parmi les trente-six médecins que compte le canton de Loudéac, six ont plus de soixante ans et vingt-deux soit les deux tiers plus de cinquante-cinq ans. Que fait-on ? Ma question, loin d'être abstraite, mais au contraire très concrète, vaut aussi pour les spécialistes. On a déjà proposé des réponses comme les maisons médicales. Or dans ma région elles existent déjà et les médecins en sont très satisfaits. Ils travaillent en particulier avec leurs homologues des autres professions de santé, ce qui est très bien. Il n'empêche que ces maisons médicales n'ont pas attiré de jeunes médecins. Par ailleurs, les incitations fiscales existent déjà. Mais, comme d'autres, je pense que, chez les jeunes médecins, l'arbitrage temps...
Le rapport sera donc de un pour un et le nombre de médecins ainsi maintenu. En revanche, dans les autres zones, la liberté totale d'installation sera assurée. L'idée est simple : il s'agit de tarir l'installation dans les secteurs où elle n'est pas nécessaire, puisque la démographie médicale y est satisfaisante, pour la stimuler là où elle ne l'est pas. Or, à cette idée qui relève du bon sens, on oppose les grands principes. Mais les principes sont d'abord définis dans l'intérêt des malades et de l'ensemble de nos concitoyens ! Et mon idée respecte les principes puisque la liberté d'installation est garantie, y compris dans les zones les plus densément peuplées de médecins. On objec...
Dans le même esprit, cet amendement vise à confirmer la possibilité d'un accès direct à certaines spécialités, dont la gynécologie médicale, l'ophtalmologie et la psychiatrie. En ce qui concerne la nécessité pour les femmes de conserver un accès direct à la gynécologie médicale, nous ne pouvons, à nouveau, que regretter la politique actuellement menée vis-à-vis du planning familial, lequel s'inscrit dans la logique de cet amendement. Il s'agit de faire en sorte que toutes les femmes, quels que soient leur milieu social, leur milieu ...
l'accès direct à la psychiatrie comme à la gynécologie médicale ou à l'ophtalmologie.
...a repoussé ces deux amendements, rappelant qu'il n'est pas question de remettre en cause l'accès spécifique à de telles spécialités. On l'a déjà dit : le parcours de soins est une chose, l'organisation de l'offre de soins de premier recours en est une autre. La définition des accès directs à certaines spécialités, dans le cadre du parcours de soins, relève non pas de la loi, mais de la convention médicale.
...ations sur les bancs du groupe SRC.) Chers collègues socialistes, vous n'avez pas suivi Mme la ministre à l'époque. On ne vous a pas entendus. C'est facile de s'opposer quand on sent que les choses bougent sur le terrain. Vous avez alors provoqué dans tous les territoires, madame la ministre, une vaste consultation de tous les partenaires, pour trouver des solutions au problème de la démographie médicale. Vaste problème, mais beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraît au premier abord. Grâce à cette réflexion approfondie, mais également grâce aux travaux menés par nos collègues Marc Bernier et Christian Paul, je dois reconnaître que les choses me sont apparues un peu différemment. Premièrement, ce ne sont pas des territoires qui sont désertés, mais c'est une profession qui l'est. Je pense en part...
Je voudrais revenir sur le problème de la démographie médicale et appeler votre attention, madame la ministre, sur le cas de la Lozère. Ce département compte 78 000 habitants, soit 14 habitants au kilomètre carré, 2 000 hameaux et 185 communes. Aujourd'hui, le constat est affligeant.
Selon l'observatoire national de la démographie des professions de santé, seulement 40 % des généralistes libéraux exercent la médecine de premier recours, soit 56 700 sur 100 000 diplômés. Rappelons que les généralistes peuvent être titulaires d'une compétence délivrée par le conseil de l'ordre : gynécologie médicale, allergologie ou médecine légale. Certains déclarent un mode d'exercice particulier, comme l'acuponcture ou l'homéopathie, qui les éloigne des soins primaires. D'autres encore exercent dans des établissements publics, sans parler de la médecine du travail ou de la médecine scolaire. Cet amendement tend à contribuer à la lutte contre le manque de généralistes en proposant l'obligation pour les je...
J'ai pris acte des déclarations de Mme la ministre. Avant d'aborder l'examen de l'article 15 l'un des plus importants de ce projet de loi relatif à la démographie médicale, je souhaite faire une déclaration liminaire. Pendant plusieurs semaines, j'ai, en votre nom, auditionné l'ensemble des professionnels de santé et des spécialistes de la démographie médicale. Par ailleurs, vous m'avez, à maintes reprises, fait part de vos inquiétudes et appelé mon attention sur les difficultés que connaissent certaines zones rurales ou périurbaines. À l'article 26 relatif à la ...
L'article 15, qui aborde le problème de la régulation territoriale de la démographie médicale, le numerus clausus et l'offre de postes d'internat, ne va pas assez loin. Si nous connaissons aujourd'hui des difficultés majeures en termes de démographie médicale, c'est notamment en raison d'erreurs de diagnostic et de non-anticipation des besoins. Je ne reviendrai pas sur la baisse considérable du numerus clausus, qui est passé de 8 500 en 1970 à 3 500 en 1993