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Dans l'industrie agro-alimentaire, la France est passée du 1er au 4ème rang mondial à l'exportation (derrière l'Allemagne, les Pays-Bas et les États-Unis), les résultats étant semble-t-il encore à la baisse en 2010. En outre, on constate que de nombreuses PME restent trop centrées sur le seul marché national alors qu'elles pourraient rechercher de la croissance à l'étranger. L'excédent commercial de la France a baissé de 30 % en 2009 : comment pensez-vous qu'il soit possible d'inverser cette tendance ? Vous nous avez parlé de la collaboration qui existait entre Ubifrance et les chambres de commerce et d'industrie mais qu'en est-il avec les chambres de...
Quelles observations pouvez-vous faire sur l'accompagnement qu'offrent les banques aux PME à l'export ? Sur la coopération avec les pays francophones, quelle est actuellement la coopération économique qui existe entre la France et ces États ? Les attentes de ces pays sont fortes, en vue notamment de passer à une vraie coopération : comment y répondre ?
Sur le sujet déjà abordé des VIE, il existe un fort développement en direction des PME : comment développer le système pour parvenir à atteindre votre objectif de 10.000 ? Par ailleurs, vous avez passé une convention d'objectifs et de moyens avec l'État qui concerne aussi bien la mise à disposition de ressources financières que celle de ressources humaines : si la gestion financière est effective (26,4 M dans le projet de loi de finances), qu'en est-il des ressources humaines ? ...
Il faut aller à l'étranger et soutenir les PME qui s'y rendent car la concurrence y est extrêmement rude. Il faut que les PME prennent conscience du fait que, si elles n'y vont pas, elles seront ensuite menacées sur leur sol même. Je reviens de Chine où je m'étais rendu il y a quelque temps : faute de moyens et de coopération entre les différents acteurs économiques, il s'avère que le Pavillon français à l'Exposition Universelle de Shanghai a...
...que vous n'ayez pas évoqué, ni depuis le début de votre audition, ni dans votre rapport, le travail effectué avec les régions qui sont pourtant très actives sur ce sujet, la région Rhône-Alpes dépensant par exemple près de 13 M par an pour tout ce qui a trait au secteur du commerce extérieur. Il faut vraiment qu'on travaille ensemble ! Sauf à se contenter d'un discours incantatoire à l'égard des PME, comment fédère-t-on les PME pour qu'elles aillent ensemble à l'international ? Les pôles de compétitivité sont une très bonne chose : si on n'utilise pas ce qui existe déjà, ce qui est dès à présent fédéré, on n'arrivera pas à percer. Il faut mettre en oeuvre des moyens massifs 26 M ne me semblent pas suffisants pour soutenir notre industrie, développer nos exportations et, si possible, li...
L'Allemagne bénéficie en effet d'un réseau important de PME et PMI mais celles-ci sont organisées en filières, ces PME travaillant en partenariat avec les grandes entreprises dont elles sont les éventuels sous-traitants : il ne faut pas se déconnecter des grands groupes et adopter, à l'instar de nos voisins et amis allemands, une attitude pragmatique en ayant une vison globale de notre tissu industriel. En région Rhône-Alpes, comment faire pour mutualise...
Je vous remercie de nous avoir invité pour pouvoir expliquer en détail ce qu'est Ubifrance aujourd'hui et la manière dont fonctionne l'équipe de France de l'export. Il faut prévenir les PME que nous n'allons pas à l'export « au doigt mouillé » ; je me souviens d'un chef d'entreprise français qui nous avait demandé un jour si nous savions comment devenir millionnaire en Chine et nous a dit qu'il suffisait d'arriver milliardaire et d'attendre un peu ! Il faut une véritable expertise. Je terminerai en soulignant que toutes les parties prenantes doivent être associées, notamment les rég...
J'ai, comme vous le savez, à coeur de toujours défendre le tissu de nos PME, qu'il s'agisse de leur création ou de leur développement. À l'heure actuelle, le constat est simple : nos PME sont très prometteuses, mais il leur manque systématiquement du financement, et notamment du haut de bilan, pour se développer et atteindre la taille intéressante des entreprises intermédiaires, lesquelles sont très présentes en Allemagne et en Suisse. Cela leur permet d'ailleurs d'être...
...rent techniquement, car plus concentré. Arlette Grosskost propose d'augmenter les plafonds qui servent d'assiette pour appliquer le taux de la réduction d'impôt sur le revenu tel qu'il existe de façon globale, c'est-à-dire 20 000 euros pour les célibataires et 40 000 euros pour les autres. Donc, cela s'adresse à toutes les entreprises que l'on nomme, au titre de la classification européenne, les PME, à savoir celles qui emploient moins de 250 salariés et qui ont un chiffre d'affaires inférieur à 50 millions d'euros. J'ai effectivement fait adopter, il y a deux ans, avec le soutien du gouvernement, un « super Madelin » qui avait pour objectif de concentrer le tir sur les petites entreprises, au sens communautaire du terme, celles qui ont un bilan total de moins de 10 millions et emploient mo...
Je salue le combat tenace que mène Nicolas Forissier en faveur du financement de nos PME et du capital-risque. Il a tout à fait raison de le faire, sans se décourager, chaque année. Les résultats sont là pour en témoigner. En effet, il a été le premier, avant 2007, à plaider en faveur de l'utilisation de l'ISF pour financer en fonds propres les petites et moyennes entreprises. Il a été suivi. Il y a deux ans, il nous a proposé cette fois d'agir par l'impôt sur le revenu. Un couple q...
Mais précisément, ce qui intéressant dans le dispositif qui existe aux États-Unis, c'est que l'on n'agit pas seulement par le biais de la fiscalité. L'un des éléments essentiels, c'est que le système juridique impose de réserver une partie des marchés publics et parapublics aux PME. Sur ce point nous avons un problème avec les règles de concurrence européennes. Il y a quelques années, Mme Lagarde était partie en croisade sur ce sujet auprès des commissaires européens, et c'est vraiment une bataille qui vaut la peine d'être reprise. Il est en effet essentiel, si l'on veut assurer le développement des PME, de leur réserver une part des marchés de l'État ou des opérateurs de ...
Chez moi, à Montreuil, les PME sont nettement plus modestes. Vous nous expliquez, monsieur Forissier, argumentation formidable, qu'il faut faire des cadeaux même si vous inventez le cadeau qui ne coûte rien et le ministre est là, heureusement, pour vous répondre que ce n'est pas si gratuit que ça parce que les banques ne font pas leur travail. S'il n'y avait pas eu la crise des crédits hypothécaires, il aurait fallu l'inv...
Je tiens à saluer l'initiative de Nicolas Forissier et d'Arlette Grosskost. Nous aurons à régler deux questions dans les cinq prochaines années, le financement des fonds propres des PME et celui des quasi-fonds propres. S'agissant des fonds propres, la solution préconisée par Nicolas Forissier devra forcément, à mon avis, être adoptée à court ou moyen terme car, du fait des règles prudentielles que connaît parfaitement François Baroin et que connaît tout aussi bien, sinon plus, le rapporteur général, nous aurons un vrai problème de financement des fonds propres par les établiss...
Nous sommes bien conscients qu'il faut aider les PME et que ce qui se dessine en matière d'organisation de leurs fonds propres risque de créer des problèmes, mais ce qui nous est proposé n'est pas le bon outil, ni le seul qui puisse fonctionner. M. Garrigue l'a opportunément rappelé tout à l'heure, l'une des façons d'aider les PME, c'est d'abord de leur donner accès à un certain nombre de marchés, et ce qu'il a dit est parfaitement légitime. Il e...
Je suis d'accord avec vous, monsieur Eckert, monsieur Garrigue, il y a beaucoup à faire, dans l'esprit de ce qu'ont fait les Américains, sur le soutien aux PME sur les marchés publics. Il existe déjà beaucoup de choses, comme les FIP, tout ce qui a été mis en oeuvre par le Gouvernement pour soutenir les entreprises en fonds propres et en quasi-fonds propres, ce qui, je rejoins tout à fait Jérôme Chartier, est essentiel. Tout cela représente un effort sans précédent. Il n'en demeure pas moins ce n'est pas une obsession de ma part mais le résultat du t...
Lorsque nous avons plafonné les niches, le sujet le plus difficile concernait l'outre-mer où, compte tenu des contraintes spécifiques, la défiscalisation devait vraiment être favorisée. Le plafond adopté pour l'outre-mer est de 40 000 euros ; nous venons d'en voter un à 100 000 euros ! Il faut raison garder. Chaque dépense fiscale a son intérêt, elle sert à investir dans les PME, le logement, l'emploi à domicile Mais en cédant à la tentation de les multiplier sans limite, nous obtenons le résultat que nous connaissons depuis quelques années, à savoir des impôts minés de l'intérieur ; et, croyez-moi, nous aurons beaucoup de mal à les reconstituer. Si nous voulons que notre déficit ne fasse que s'accroître, continuons comme cela. Non, il faut être sérieux et réfléchir au...
Il suffit qu'il investisse dans une PME. Au-delà, il sera rattrapé par le plafonnement global, les 20 000 euros plus 8 %, et donc il paiera quelque chose. La question est de savoir si beaucoup de ménages choisiront cette possibilité de défiscalisation plutôt que d'utiliser une, deux, trois, quatre, cinq niches par exemple deux plafonds en outre-mer plus un demi-plafond, donc trois dossiers à monter, avec les commissions d'intermédia...
...e réunion de contrôle sur l'efficacité des mesures de soutien au financement des entreprises. Votre venue, monsieur Volot, nous fournit une occasion d'approfondir aujourd'hui les enjeux industriels. Les états généraux de l'industrie avaient fait le constat d'un recul de l'emploi industriel, d'une faible dynamique d'investissement et d'innovation et d'une faiblesse persistante du tissu de grosses PME en France. Votre nomination comme médiateur des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance, le 6 avril dernier, et celle de vingt-trois médiateurs régionaux, le 23 juin, traduisent la politique de mobilisation et d'engagement de tous les acteurs autour de l'objectif de reconquête industrielle. Quel premier bilan tirez-vous de votre action ? Vous avez eu des mots très durs...
Je précise d'emblée que j'ai toujours été entrepreneur, que je suis toujours en exercice et que j'ai été sous-traitant. Je sais donc comment les choses se passent. Aujourd'hui, je suis équipementier des métiers de l'aéronautique et ma grosse PME est très exportatrice. Qu'est-ce qui m'a conduit à la médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance ? Le constat sur le terrain. J'ai créé, avec René Ricol et avec l'assistance précieuse du préfet Jacquet, la médiation du crédit aux entreprises, afin d'aider les entreprises à obtenir du crédit auprès des banques. S'est à nouveau manifesté dans ce cadre un problè...