679 interventions trouvées.
Je partage l'opinion qui vient de s'exprimer sur le numerus clausus : comment accepter que tant d'étudiants soient recalés à l'issue de la première année de médecine, alors que les hôpitaux et les zones rurales souffrent d'un manque criant de médecins ? Par ailleurs, j'aimerais savoir pourquoi les professions paramédicales, telles que les kinésithérapeutes ou les orthophonistes, ne sont pas incluses dans la réforme.
... les petites universités. La suite logique de cette réforme sera l'intégration des études médicales dans le cursus LMD, qui favorisera notamment le lien entre disciplines fondamentales et disciplines cliniques. Enfin, des dérogations permettent actuellement à de futurs masseurs-kinésithérapeutes de suivre la première année des études médicales c'est le cas à l'université de Reims. Quid de ces étudiants une fois la réforme adoptée ? N'aurait-il pas mieux valu intégrer ces étudiants dans la première année commune ?
Je veux d'abord me féliciter du report de l'entrée en vigueur de la loi, puisque les étudiants n'auraient pas pu être informés au moment de leur inscription de ces nouvelles possibilités de réorientation. Hormis ce point, je ne vois pas en quoi cette loi remédiera au gâchis que vous évoquez : elle ne va pas faire baisser le nombre d'inscrit en PCEM 1, alors que le numerus clausus reste inchangé. En conséquence, on risque d'assister à un afflux d'étudiants vers les facultés de sciences, q...
Il aurait fallu associer à la réforme certaines professions paramédicales, telles que les infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes. Il est très important par ailleurs que la loi prévoie l'organisation d'un tutorat, au bénéfice notamment des étudiants dont la situation sociale est difficile, afin de faire pièce aux officines privées d'enseignement qui convoitent cette clientèle. En ce qui concerne les passerelles, le « purgatoire » de dix-huit mois que vous mettez en place ne fera que déplacer le problème vers les facultés de sciences, sur lesquelles se déversera le trop-plein des étudiants en médecine. On peut en outre s'interroger sur l'op...
L'objectif d'éviter le gâchis humain que représente le taux d'échec en PCEM 1 me semble en contradiction avec la possibilité laissée à tout étudiant de s'y inscrire. Ne vaudrait-il pas mieux instaurer à l'entrée de cette filière une sélection comme il en existe dans beaucoup d'autres ?
Vous avez évoqué, Monsieur le rapporteur, le caractère marginal des possibilités de réintégration des études de santé par des passerelles « entrantes » au regard de la voie normale de recrutement : pouvez-vous nous préciser dans proportion d'étudiants bénéficieront de ces possibilités ? Étant donné le caractère socialement homogène du recrutement des médecins on trouve quand même peu de fils d'ouvriers dans cette filière , on doit également s'interroger sur la composition de la commission chargée de sélectionner les dossiers des étudiants : il ne faudrait pas que celle-ci renforce encore le déterminant social du recrutement de nos futurs ...
Je crains que la mise en place de cette année commune et de passerelles « entrantes » ne crée un appel d'air, provoquant l'inscription d'un nombre encore plus important d'étudiants en PCEM 1. L'accès par ces passerelles sera-t-il limité par un quota et quels seront les critères pour en bénéficier ?
Je déplore que cette proposition ne donne aux universités aucun moyen supplémentaire pour assurer l'accueil de nouveaux étudiants ou la réorientation vers d'autres filières.
...forme, le Sénat nous a en fait permis d'approfondir le débat Si nous avions voulu qu'il s'applique dès la prochaine rentrée, c'était d'une part parce qu'il est en préparation depuis longtemps, d'autre part parce que, contrairement à ce qu'a dit Mme Lemorton, beaucoup de facultés y étaient prêtes. Ce report facilitera également les aménagements nécessaires dans les universités pour permettre aux étudiants précédemment répartis entre la première année de médecine et la première année de pharmacie de suivre désormais des enseignements communs. Nous sommes tous très attachés à la qualité et à l'équité de cet enseignement. Peut-être la Conférence des doyens ne s'était-elle pas prononcée, mais lors de l'audition à laquelle j'avais procédé, un accord s'était dégagé en faveur de l'application rapide de...
Il n'en est nullement question. Tout au plus le nombre des étudiants peut-il varier légèrement. Mais les moyens sont bien là puisque je rappelle que le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche a augmenté de 6,7 % en autorisations d'engagement. Avis défavorable.
... voire vingt-six, politiques différentes. Elle repose sur une évaluation partagée de la démographie médicale, de l'efficacité des mesures incitatives et de l'effet prévisible d'autres mesures. Surtout, elle est soumise à l'avis de tous les partenaires concernés : la conférence régionale de santé et de l'autonomie, les unions régionales des professions de santé et les organismes représentatifs des étudiants en médecine. Tels sont les grands points de cet amendement, qui permettra, dans la concertation et le souci de la régulation responsable, d'apporter une solution supplémentaire aux difficultés que nous connaissons dans nos territoires.
...icaux, urbains ou ruraux, sont en train de s'installer. Les amendements qui viennent proposent différentes solutions de nature à compenser le vide d'un texte qui, certes, améliore à la marge la politique publique d'installation des médecins généralistes, mais qui ne porte pas une stratégie forte et offensive, s'appuyant sur des modes de régulation modernes autres que des mesures en direction des étudiants. Tous, nous avons essayé de trouver des solutions. Le moment est donc crucial, il n'y en aura pas d'autre comme celui-là. J'ai envie de dire que c'est la dernière station avant le désert médical, bien sûr.
...positif plus pertinent. La priorité est de faire en sorte que la loi puisse s'appliquer. En second lieu, lorsque l'on tire le signal d'alarme sur un certain nombre de situations, prenons garde aux mesures qui sont prises. La mesure coercitive, de portée de toute façon limitée, risque fort d'avoir l'effet inverse de celui qui est souhaité, en repoussant de la filière générale, déjà mal lotie, les étudiants qui voudraient s'y engager. Cela m'a été confirmé par des médecins généralistes et par des médecins qui forment les généralistes.
J'avais également proposé que des bourses soient accordées à certains étudiants, idée que j'ai reprise sous forme d'amendement au présent projet de loi. Ces dispositions sont souvent méconnues, à tel point que, selon les collectivités territoriales, les aides destinées aux maisons de santé sont pléthoriques. Marc Le Fur soulignait le rôle joué par les maisons médicales dans les Côtes d'Armor. Nous proposons, pour notre part, de créer des pôles de santé regroupant, comme en...
Les étudiants qui, du fait de difficultés financières, auraient besoin de financer leurs longues études par des bourses trouveront peut-être logique de s'installer, en compensation, dans un territoire moins dense pour exercer le métier qu'ils ont choisi par vocation. Par ailleurs, la suppression du délai de trois ans, donc de l'évaluation, revient à appliquer immédiatement le dispositif, ce qui tue la logiqu...
Madame la ministre, vous avez devant vous un homme comblé ! (Sourires) Quand j'étais président des étudiants, c'est-à-dire dans une vie antérieure, j'avais préconisé les dispositions figurant à l'article 15. Il m'aura donc fallu attendre quelques dizaines d'années pour voir ce souhait réalisé ! C'est dans les grosses facultés que l'on forme le plus grand nombre d'étudiants et c'est autour de celles-ci que l'on trouve le plus de praticiens. En revanche, près des petites facultés, on manque de praticien...
...-cinq facultés de médecine en France ! Madame la ministre, tant que les moyens ne seront pas dégagés ces budgets dépendent du ministère de l'enseignement supérieur , les départements de médecine générale ne pourront pas fonctionner et les réformes ne pourront avoir lieu. Les moyens manquent aussi pour former et rémunérer les maîtres de stage, indispensables, comme on le sait, pour inciter les étudiants à s'orienter vers la médecine générale, pour développer des stages en médecine générale ambulatoire, pour organiser une quatrième année au DES de médecine générale sous forme de remplacement sous tutorat. À l'évidence, sans mesures décisives dans tous ces domaines, les dispositions pour remédier à la marge à la catastrophe démographique sont inefficaces. Ces blocages, ces retards nourrissent le...
Cela me conduit à revenir sur l'amendement n° 1469 de Mme Poletti qui aurait dû être voté dans son intégralité. En effet, l'étudiant qui présente le concours d'entrée en deuxième année d'études de médecine aurait dû être informé préalablement à ses engagements, qu'en cas d'échec des mesures incitatives prévues par la présente loi, sa liberté d'installation pourrait être remise en cause au regard de l'évolution de la démographie médicale des subdivisions territoriales. Or, nous venons de voter un amendement qui contredit tout c...
Monsieur le président, le déroulement de nos débats est vraiment incohérent. Vous auriez dû accepter notre sous-amendement qui prévoyait que l'objectif de la collectivité nationale de rééquilibrage de la densité médicale sur le territoire et des mesures permettant d'y concourir auraient dû être portées à la connaissance de l'étudiant, y compris par la régulation des installations en cas d'échec des mesures incitatives, puisque c'est ce que vous venez d'essayer de voter. L'UMP fait donc preuve là d'une grande incohérence. Afin que les députés du groupe UMP puissent retrouver leurs esprits et que nous puissions poursuivre la discussion dans de bonnes conditions, nous avons besoin d'une suspension de séance !
...roupe SRC.) J'ai présenté hier les conditions dans lesquelles je souhaitais déposer, à l'article 26, titre IV, un amendement visant à apporter des solutions aux problèmes de démographie médicale dans les territoires ruraux et les zones périurbaines. J'ai ainsi expliqué que des mesures incitatives sont proposées depuis un certain temps, et encore dans le présent texte, pour faire naître chez les étudiants en médecine la vocation de la médecine générale. Ces mesures comprennent l'augmentation du nombre de stages ou encore la multiplication des rencontres entre praticiens généralistes et étudiants : je rappelais ce matin que, sur les neuf années de leur cursus, les étudiants qui se destinent à la médecine générale en passent huit et demi à l'hôpital ou à la faculté, et n'ont donc guère l'occasion d...