Les amendements de Sandrine Mazetier pour ce dossier
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D'ailleurs, peut-on encore parler de révocation ? Ne s'agit-il pas plutôt d'une répudiation ? (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.) Car maintenant que la majorité a adopté l'article 8 du projet de loi, qui acceptera, sinon un courtisan ou une courtisane, de présider les sociétés de l'audiovisuel public ? L'esprit de cour a contaminé jusqu'à n...
Notre collègue Lenoir est un habitué des entreprises publiques dont les dirigeants sont nommés par le Président de la République, puisqu'il a fait une partie de sa carrière chez EDF. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Ce n'est pas une tare en effet. Pour notre part, nous aimons beaucoup les agents du service public et nous les défendons. (Mêmes mouvements.) Ai-je dit quelque chose d'inexact, monsieur Lenoir ?
Le problème, monsieur Lenoir, c'est que le service public de production et de distribution de l'énergie, ce n'est pas la même chose que le service public de l'audiovisuel. Vous en conviendrez, vous qui avez beaucoup travaillé au développement de ces entreprises. Le fait que l'on puisse ainsi nommer, et surtout révoquer un dirigeant de l'audiovi...
Tout à l'heure, vous avez défendu le libre exercice de son mandat par un président de chaîne à une époque où France Télévisions n'existait pas. Vous devriez vous élever contre ce pouvoir de révocation !
d'autant que vous le confiez à un homme qui précisément demande qu'on l'aide à réfréner ses pulsions ! Ne déclarait-il pas en 1995 : « Si je ne faisais pas attention, tous les jours je serais à la télévision, jusqu'à ce que les téléspectateurs en aient la nausée. » Chers collègues de la majorité, accédez aux demandes implicites de celui que v...
J'ai bien entendu ce que vous venez de dire, monsieur Carayon. Vous m'insultez ! Monsieur le président, je viens d'être insultée par un de mes collègues ! (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Comme l'a dit Didier Mathus, nous sommes préoccupés par le budget de rigueur imposé à l'audiovisuel extérieur. En effet, le rapport de Joseph Kerguéris ne laisse pas de nous inquiéter. Du reste, selon son collègue de l'UMP Claude Belot, la situation est préoccupante et le budget ne répond ni aux projets de développement de France 24 ni aux beso...
C'est l'inquiétude la plus grave que nous exprimons à propos de cet article que nous vous invitons, chers collègues, à ne pas voter en l'état.
Chers collègues de la majorité, surtout n'hésitez pas à vous inscrire sur nos amendements pour les contester. Au lieu de nous invectiver, prenez la parole, utilisez vos droits. Défendre les droits du Parlement, c'est précisément ce que fait l'opposition, en s'attachant à discuter, article après article, cette loi que l'on veut nous faire adopt...
C'est d'ailleurs ce qui a gêné une partie de votre majorité (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Inscrivez-vous dans le débat ! Cela commence à bien faire ! Je ne vois pas pourquoi je devrais hurler dans le micro contre des aboyeurs, alors que vous avez la possibilité de demander la parole ! Respectez-nous un peu ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Monsieur Herbillon, vous avez convoqué dans les tribunes de l'Assemblée natio...
l'annonce du 8 janvier ayant entraîné une réduction des budgets de chaque entreprise du groupe France Télévisions, ce syndicat constate : « les occasionnels, les intermittents, les cachetiers et les pigistes sont d'ores et déjà les victimes de ce nouvel ordre audiovisuel » : c'est un plan social déguisé et silencieux qui frappe déjà de plein ...
M. Lefebvre engage d'ailleurs le président de Carolis à aller bien au-delà, puisqu'il évoque 1 500 à 2 000 départs. Ce n'est donc pas nous qui déstabilisons France Télévisions et mettons en danger l'audiovisuel public ! En réalité, tout le monde voit bien que c'est vous qui le faites. Quant au pluralisme, penchez-vous sur l'amendement que je ...
Exprimez-vous et, pourquoi pas, votez ces propositions avec nous. Ce serait marquer, pour une fois, votre respect du pluralisme et de la démocratie.
Monsieur le président, alors que j'étais inscrite sur l'article 5, vous ne m'avez pas donné la parole ni même demandé si je souhaitais m'exprimer alors même que j'aurais évidemment pu tenir compte de mon intervention sur l'article 5 et m'exprimer plus brièvement sur les amendements. C'est la raison pour laquelle je souhaite, avant que nous ne ...
Monsieur le président, la moindre des choses est que vous me donniez la parole sur l'article 5 ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Je suis simplement étonnée qu'on ne m'ait pas donné la parole alors que j'étais inscrite sur l'article 5 !
J'étais inscrite sur l'article 5 : vous me devez la parole, c'est notre règlement ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Monsieur le président, avant de parler de l'article 6 sur lequel nous sommes censés intervenir, je rappellerai, à la suite de l'intervention de M. Copé, que, à croire un récent rapport du Sénat, l'encombrement parlementaire a des répercussions sur l'application des lois. Quand nous tentons d'avoir une discussion sérieuse sur les projets de loi ...