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Les amendements de Sandrine Mazetier pour ce dossier

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L'article 1er définit les missions du service public de l'enseignement supérieur, certaines, nouvelles, faisant l'objet de nombreux amendements, comme « l'orientation et l'insertion professionnelle » ou « la participation à la construction de l'Espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche ». Or, nous l'avons exprimé hier de m...

Hier, je vous ai raconté l'histoire de « Gulliver et des Lilliputiens ». Aujourd'hui, je vais vous parler de la fable de la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) N'est-ce pas ce qu'est ce texte, qui se veut une grande réforme et qui fixe à l'unive...

on lui donnait pour une fois les moyens de remplir les très belles missions qui sont d'ores et déjà les siennes ? Nous pensons que contribuer à l'insertion professionnelle des étudiants, c'est leur donner, à tous, à égalité, les moyens de faire leurs études.

Pas une égalité au départ, puisqu'ils ne sont pas égaux à ce stade, mais dans le déroulement de leur cursus. Mettre en oeuvre la grande réforme de l'aide sociale aux étudiants et améliorer leurs conditions de vie, n'est-ce pas la meilleure manière de les préparer à s'insérer dans le monde du travail ?

En incitant les étudiants à travailler parallèlement à leurs études, vous les conduisez à l'échec. Vos grands inspirateurs de TF1 le savent, il faut laisser aux cerveaux du temps disponible pour apprendre, assister aux cours, aller travailler en bibliothèque, se cultiver.

Voilà ce qu'est d'abord et avant tout la mission de l'enseignement supérieur et de la recherche dans ce pays. Les étudiants qui ont obtenu brillamment leur diplôme et qui ont eu le temps de se cultiver sont ceux qui s'insèrent le plus facilement dans le monde du travail, pas ceux qui, harassés par vingt à trente heures de travail hebdomadaire, ...

Tout à l'heure, la majorité a rejeté nos amendements qui, eux, respectaient l'autonomie des universités. Là, vous allez donner des libertés et des irresponsabilités aux présidents d'université, alors que le titre du projet de loi fait état des libertés et responsabilités des universités. Ce n'est pas du tout l'esprit de la loi que vous revendiq...

Il est tout de même regrettable que vous renonciez à adresser un signe à la jeunesse de ce pays (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) et à lui dire que vous lui faites confiance pour prendre toute sa part dans la gestion et l'élaboration des projets d'établissement de l'université. Ce n'est pas un mince ...

Quelle déception, madame la ministre, et quelle occasion perdue que ce projet de loi que la déclaration de politique générale annonçait pourtant comme une priorité absolue de votre gouvernement ! Jamais en effet une telle unanimité ne s'était faite dans la communauté universitaire et, plus largement, dans la société tout entière, sur la nécess...

et, ajoute-t-il, « toute notre tradition spirituelle, philosophique et scientifique, toute l'ambition républicaine convergent vers la nécessaire réforme de nos universités ». Tout ce monde convoqué pour quoi ? Est-ce pour repenser notre système d'enseignement supérieur, en vue de la production de nouvelles connaissances, de leur transmission ...

Je sais que vous adorez les exonérations, mais tout de même ! Rien n'explique la méthode choisie et vous ne parvenez d'ailleurs pas à la justifier. Nous avons tous constaté l'enthousiasme de M. Soisson pour la gouvernance des universités. Il a même évoqué 1974, ce qui nous a mis la puce à l'oreille : bon sang, mais c'est bien sûr ! M. Soisson a...

Eh bien, monsieur le rapporteur, dans le pays de Lilliput, c'est Gulliver le héros quand les Lilliputiens sont anecdotiques. Vous nous expliquez ensuite vous-même, madame la ministre, que la preuve de votre bonne volonté et de votre attachement à la réforme, réside dans les moyens que vous allez y consacrer, pour nous avouer finalement que 5 m...

Voyez, madame la ministre, vous confirmez l'adage selon lequel il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. Le Gouvernement, la majorité n'aiment pas vraiment l'université, pas d'un amour fou en tout cas, et ne parient pas sur sa capacité d'invention ni sur les missions qu'elle peut et doit remplir à l'égard de la société française,...

Il faut donc non seulement poursuivre mais amplifier la massification des effectifs. Voilà le vrai tabou qu'il faut faire sauter, et non les complaisances politiques que vous dénoncez. En effet, au lieu de préparer cette croissance des effectifs, vous indiquez déjà qu'il faut « rompre avec la complaisance politique qui consiste à faire croire a...

mais chacun sait ici qui échoue. M. le rapporteur lui-même a parlé de reproduction sociale des élites

et c'est bien de sélection par l'argent qu'il faut parler ! Vous ne vous attaquez pas à ce problème.

Pire, vous accentuez le phénomène puisque vous incitez les étudiants à travailler pendant leurs études. Or on sait bien que ce ne sont pas ceux qui ont le moins d'argent qui travaillent pendant leur cursus universitaire et, comme par hasard, ce ne sont pas non plus ceux qui échouent le plus. Vous en appelez à l'audace, à la vérité. La vérité c...

Tant qu'on ne changera pas de mentalité et qu'on ne considérera pas l'enseignement comme une mission noble, on ne s'attaquera pas aux racines du mal. Quant à l'audace, elle aurait été de faire des étudiants de vrais acteurs, concepteurs et partenaires de la réforme ainsi que de la vie universitaire et, pourquoi pas, des membres des comités de s...

Il s'agit de repenser une telle pédagogie, plutôt que de se contenter d'une nouvelle déclaration d'intention, d'une nouvelle mission et d'un nouveau bureau. Vous souteniez que davantage d'élèves devaient oser l'université. Eh bien, l'audace, madame la ministre, aurait été que le président de la République et que le Gouvernement osent. Or, Val...

Vous n'êtes ni la ministre des étudiants qui travaillent, confiés à Xavier Bertrand, ni, et c'est encore plus grave, la ministre des étudiants étrangers, du ressort de votre inspiré collègue M. Hortefeux.