Découvrez vos députés de la 14ème législature !


Les amendements de René Dosière pour ce dossier

92 interventions trouvées.

Mes chers collègues, ils ont fait vivre la démocratie, comme nous devons le faire aujourd'hui. Songez aux paroles de Georges Clemenceau à cette même tribune, le 4 juin 1888 : « Gloire aux pays où l'on parle, honte aux pays où l'on se tait. » Il poursuivait : « Ces discussions ont leurs inconvénients, le silence en a davantage. » Le Parlement, ...

Finalement j'ai trouvé l'explication en lisant, l'autre soir, Charles Péguy, l'un des auteurs qui me sont très chers. Je vous invite, monsieur le rapporteur, à méditer cette phrase extraite de la Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne il me semble qu'elle s'applique à vous , écrite par Charles Péguy le 1er août 1914, ...

Je fais remarquer que les gens de droite ont une capacité extraordinaire à admirer les socialistes quand ils sont morts !

J'aurais préféré que vous disiez un peu de bien de Jaurès quand il était à cette tribune ; un peu de bien de Blum quand il était président, et davantage de bien de Mitterrand quand il siégeait sur ses bancs. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Mais comment voulez-vous retrouver des Jaurès, des Blum, des Mitterrand j'aurais pu parler...

Sur ce point, nous avons déposé, avec Jean-Jacques Urvoas, un certain nombre d'amendements qui sont autant de mesures simples et pratiques permettant de s'assurer de la présence des députés. Je me contente de les énumérer, car nous aurons l'occasion d'en reparler lors de la discussion des articles. Tout d'abord, il est indispensable que les dé...

Nous ne sommes pas les seuls à le dire, mais nous sommes les seuls à proposer d'enregistrer leur arrivée et leur départ pour s'en assurer. Il faut le faire ! Pendant ce temps, ils assisteront aux réunions des commissions et aux séances publiques, car nous proposons que, dans les deux cas, le quorum soit atteint pour que la délibération soit val...

J'ai écouté avec beaucoup d'attention, comme, me semble-t-il, l'ensemble de nos collègues, ce que M. Goasguen a appelé l'« exposé »

de Jean-Jacques Urvoas. C'était, au vrai, un discours argumenté, charpenté et qui a manifestement retenu l'intérêt. (Exclamations et rires sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Et j'ai bien compris son propos, sans doute comme la plupart d'entre nous. En revanche, j'avoue, à ma grande honte, que je n'ai rien compris au discours de M. Goasguen. ...

Il est vrai que, contrairement à M. Urvoas, dont l'exposé était travaillé, M. Goasguen, n'ayant pas assisté, comme M. Urvoas l'a fait, à la totalité des travaux de la commission, ne connaissant donc pas son sujet, plutôt que de nous faire un exposé, nous a gratifié d'un discours dans la grande tradition des discours parlementaires : c'est la ra...

J'ai ainsi relevé le paradoxe qui consiste à soutenir qu'il ne faut pas retourner en commission alors même que l'on n'a assisté qu'à la moitié des travaux de celle-ci,

quand celui qui souhaite que l'on y retourne a assisté à la totalité des travaux. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) On retiendra en tout cas du discours de M. Urvoas l'importance qu'il convient, dans un Parlement, d'accorder à l'opposition. Il n'est pas le seul à le dire. Tout récemmen...

Mais, en commission, la majorité a écarté les modestes avancées qui figuraient dans sa proposition de résolution, désavouant ainsi l'homme qu'elle avait choisi de mettre à la tête de l'Assemblée. Dans ces conditions, il nous reste une dernière chance de stopper cette dérive : c'est de retravailler ce texte en poursuivant le travail en commissi...