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J'ajoute si vous me laissez parler que, un mois après la présidentielle, les Français, en pleine connaissance de cause, ont élu ou réélu des députés de l'UMP.
Pour ma part, je n'ai cessé, dans ma circonscription, de dire que nous ferions adopter un traité simplifié par voie parlementaire. Car ce traité est à la fois indispensable et urgent pour relancer l'Europe. Nous ne sommes pas seuls en Europe, monsieur Braouezec. La ratification rapide par voie parlementaire, que souhaite le Président de la Rép...
Elle est plus rapide. Or, je puis témoigner que nos partenaires européens, de gauche comme de droite, s'étaient fortement émus je pourrais citer des phrases très fortes lorsque certains candidats à l'élection présidentielle avaient émis l'idée d'organiser un référendum en 2009, au risque que les institutions ne soient pas en place pour les ...
Deux anciens ministres du gouvernement Jospin auquel vous participiez au sein de la gauche plurielle, monsieur Braouezec se sont prononcés l'an dernier pour ce mode de ratification.
Mais non ! Il faudrait procéder à une autre révision constitutionnelle avant le référendum !
Dans Le Monde, Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, proposait ainsi trois étapes : annonce solennelle d'une pause dans l'élargissement, nouvelle politique commune à vingt-sept et traité institutionnel simplifié, ratifié par les parlements.
Pierre Moscovici, lui, s'est présenté aux élections.
Or, dans son ouvrage L'Europe est morte, vive l'Europe !, que je vous invite à lire vous voyez que j'ai de bonnes lectures , l'ancien ministre délégué chargé des affaires européennes écrivait : « Ne nous précipitons pas à nouveau dans le piège du référendum. Allons vite. Évitons donc une de ces tragédies politiques dont la France a le secret...
M. Dupont-Aignan ne fait pas partie de ma formation politique, monsieur Brard. En l'occurrence, je cite des ministres de vos gouvernements.
L'Europe, ça ne consiste pas à regarder les choses avec un regard franco-français. Cela consiste aussi à tendre la main aux autres.
Dix-huit pays de l'Union, je vous le rappelle, avaient ratifié le traité constitutionnel. Si le traité de Lisbonne était si similaire que ça au traité constitutionnel, monsieur Braouezec,
je ne vois pas pourquoi ces dix-huit pays feraient l'effort de le ratifier à nouveau. S'ils s'en donnent la peine, c'est bien que le traité a « sensiblement changé », pour reprendre vos termes. Pour ce qui nous concerne, nous avons entendu les critiques françaises et néerlandaises qui se sont exprimées le 29 mai et le 1er juin 2005. Ainsi, Mm...
C'est vrai, monsieur Emmanuelli, mais il ne fallait pas prôner le « non ». Ce sont les Britanniques qui ont demandé la suppression des symboles.
Le contenu des politiques communautaires, qui étaient retranscrites dans la troisième partie de la Constitution, n'a pas été repris. La « concurrence libre et non faussée », qui avait occasionné tant de débats
ne figure plus, à la demande expresse du Président de la République, dans les objectifs de l'Union. Ce traité donne aux parlements nationaux plus de pouvoirs en matière de révision des traités ou de contrôle de subsidiarité : nous ne pouvons que nous féliciter de participer davantage à la démocratie européenne, de représenter nos concitoyens a...
De même, le poids de la France au Conseil des ministres sera accru grâce à une majorité qualifiée plus favorable, car tenant compte de la population : elle est en effet définie comme la majorité des États membres, 55 % représentant 65 % de la population. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) La c...
je puis attester que votre texte est déjà dépassé et d'ailleurs mal ficelé,
la notion de similitude étant aussi floue que vague. Adopter le traité, c'est au contraire une manière de replacer la France au coeur de l'Europe, la France qui, depuis trois ans, a été marginalisée.
Toute la classe politique devrait se réunir autour de cette idée.
Cela me rappelle les déclarations de mon homologue pour les affaires européennes à l'Assemblée nationale tchèque, après le non français : « La France, pour nous, était le phare de l'Europe. Aujourd'hui, pour nous, il est éteint. » Je sais que nous ne partageons pas le même souci, mais, avec l'UMP, nous avons l'ambition de rallumer la flamme.