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Interventions en hémicycle de Pierre-Alain Muet


1792 interventions trouvées.

Vous nous proposez un plan d'austérité sans précédent, basé sur une prévision de croissance de 2,5 %, mais aucun institut ne vous suit sur ce terrain. Tout le monde sait que l'application d'une politique d'austérité aveugle comme celle que vous envisagez conduira à une perte de croissance que certains instituts comme l'OFCE évaluent à 1,5 point...

Lors du débat sur le plafonnement des niches fiscales, nous avions déjà souligné cette conséquence. Vous en souvenez-vous ? Si vous plafonnez ou rabotez les niches fiscales, une seule catégorie de Français ne sera pas concernée : celle qui bénéficie du bouclier fiscal.

Votre politique est marquée par l'injustice, qu'il s'agisse des cadeaux fiscaux que vous avez accordés ou du programme d'austérité d'aujourd'hui. Il faudrait avoir le courage de prévenir les Français de ce qui les attend. Monsieur le ministre, le débat que nous avons eu sur l'élasticité des recettes fiscales à la croissance n'est pas technique...

Le courage serait de le dire ! Je conclus en soulignant que, quelle que soit la réduction de déficit que vous obtiendrez, la dette de la France aura doublé en dix ans : alors qu'elle se situait à moins de 900 milliards d'euros à l'été 2002, elle atteindra vraisemblablement plus de 1 800 milliards à l'été 2012. Le rapport de la Cour des comptes...

Eh bien, dans cette situation, il faudra du courage politique. Il consisterait à rétablir la justice fiscale dans notre pays. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur quelques bancs du groupe GDR.)

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, je reprendrai l'expression de M. Carrez : la situation de 2009 est exceptionnelle. C'est en effet la première fois, en temps de paix, que le déficit de l'ensemble des administrations publiques atteint 7,5 % d...

Si nous poursuivons les comparaisons internationales, nous nous rendons compte que la hausse du déficit a été plus importante en France que dans les pays les plus touchés par la crise. Il est vrai que nous avons été moins affectés que la plupart des autres pays européens, mais l'augmentation de notre déficit est comparable voire supérieure à la...

Mais la dérive du déficit s'est révélée bien moins forte et l'Allemagne a limité complètement l'impact de la crise sur l'emploi : le taux de chômage n'a pas augmenté à l'inverse du nôtre, qui a explosé puisqu'il est passé de 7,5 % à 10,2 % de la population active, soit une augmentation de près de 600 000 chômeurs. J'utilise des chiffres harmoni...

Le seul déficit à avoir été réduit, en 2009 toujours, est celui des collectivités locales quand celui de l'État et celui des comptes sociaux ont dérivé. Nous nous trouvons dans une situation d'endettement explosif. La dette de la France aura doublé en dix ans : d'un peu moins de 900 milliards d'euros en juin 2002, elle passera vraisemblablemen...

on s'aperçoit que dans les années 70, 80 et 90, l'essentiel du déficit provient de la désinflation.

Autrement dit, avant l'union monétaire, l'inflation était forte et, même avec des déficits, on pouvait continuer à réduire très fortement la dette. Ainsi, dans les années 80, la France avait des déficits inférieurs à 3 % et sa dette a très peu augmenté. Depuis les années 2000, c'est tout autre chose. Les taux d'inflation, depuis vingt ans, avo...

Avec une croissance que nous avons suscitée en créant 2 millions d'emplois en cinq ans. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Revenons aux chiffres. La dette de notre pays était de 44 % quand M. Balladur est devenu Premier ministre. Les gouvernements de MM. Balladur et Juppé l'ont portée à 60,4 %, puisque tel était son niveau au deuxième trimestre de l'année 1997. C'était la première fois que la France dépassait les 60 %. Nous, nous avons ramené la dette à 58,5 % . C'...

Les chiffres sont terribles. Oui, tous les cadeaux fiscaux de ces dernières années ont été financés à crédit. Et que représentent ces cadeaux fiscaux ? Au fond, vous avez fait des allégements fiscaux, pour l'essentiel, en faveur des Français les plus fortunés. « Vous paierez moins d'impôts », leur avez-vous dit. Et quelle sera la contrepartie ...

Il y a donc un double bonus. Quant aux investissements, monsieur Fourgous, si vous faisiez la comparaison entre la période 2002-2010 et la période 1997-2002, vous seriez surpris. Entre 1997 et 2002, la croissance des investissements a été de 7 %. Ensuite, elle n'a jamais dépassé 2 %.