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Une solution très libérale serait que toute personne ayant atteint un âge déterminé soit obligée de consulter son médecin et de se rendre dans une auto-école. Chacun étant responsable de son aptitude à la conduite, les deux avis recueillis permettraient aux conducteurs de prendre une décision en connaissance de cause.

Nous avons besoin de mesures simples, car notre société s'est déjà trop habituée à la complexité. Si nous devons prendre de nouvelles dispositions, elles doivent être compréhensibles pour les 40 millions d'automobilistes.

À titre personnel, je ne suis pas favorable à la fixation d'un âge à partir duquel un tel examen serait nécessaire. Il reste que la question a été posée et que nous serons amenés à l'aborder en tant qu'élus.

Pourtant, les institutions européennes réfléchissent à cette disposition, que des pays de l'Union appliquent déjà.

Des campagnes nationales de communication ont été organisées dans le passé avec un certain succès. Je pense par exemple à la campagne : « Au volant, la vue c'est la vie. » Peut-être serait-il nécessaire de les réactiver.

Monsieur Delorme, j'ai cru comprendre que les patients n'étaient pas nécessairement avisés ou sinon verbalement des éventuelles conséquences sur l'aptitude à la conduite des médicaments prescrits par leur médecin. Ne faudrait-il pas le préciser sur l'ordonnance ?

Mais les médecins ne semblent pas toujours le faire. Or, ce serait sans doute préférable, ne serait-ce que pour se dégager de sa responsabilité professionnelle.

Est-ce à dire que nous serions arrivés à un seuil incompressible en deçà duquel il ne sera plus possible de réduire le nombre d'accidents mortels ?

Si je vous ai bien comprise, on peut tout de même considérer que ces progrès seront plus difficiles à accomplir désormais qu'un palier a été atteint.

Ce que vous avez dit me semble particulièrement intéressant : même s'il n'existe pas de seuil incompressible, « on a fait le plein des gens raisonnables » et il reste désormais le noyau dur, d'où l'impression que les progrès seront plus difficiles. Je souhaiterais vous interroger sur les conséquences que vous en tirez, notamment dans le domaine...

Il y aura un débat sur les statistiques. A partir du moment où l'on voit que les chiffres sont un peu arbitraires, il y a deux possibilités : soit on les rejette ; soit on les prend au moins comme curseurs, fournis par les professionnels pour permettre d'apprécier l'accidentologie. Mais il est certain que la consommation d'alcool décroît. Ainsi...