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Ce sentiment peut venir du fait que 70 % des infractions relevées sont liées à la vitesse, notamment aux petits excès de vitesse. Il n'y a rien que de très logique à cela : il suffit de machines pour les constater alors que les contrôles d'alcoolémie mobilisent des effectifs pour appliquer la procédure. Il en résulte une inadéquation entre le t...
Notre priorité, je l'ai dit, est le ciblage dans l'espace et dans le temps. Nous n'avons plus les moyens de faire des contrôles n'importe où, d'autant que le nombre de tués et d'accidents reste très important. Nous ne nous installons pas à un endroit pour « faire du chiffre ».
Pourtant, ce sont des situations que tous les automobilistes peuvent voir. Ce n'est pas une pure invention !
Peut-être cela a-t-il pu être constaté, mais, je le répète, ce n'est pas ce qui inspire l'action répressive de la gendarmerie sur le terrain.
Pour ma part, en huit ans de responsabilités dans des groupements, il ne m'est jamais arrivé de donner des directives visant à placer des contrôles pour faire « rentrer » un nombre important d'infractions. Sans doute peut-il arriver que l'interprétation soit différente localement, mais le mot d'ordre ne varie pas : les forces de l'ordre doivent...
De quels moyens parlez-vous ?
Le procès-verbal électronique, par exemple, nous évitera d'avoir à gérer le procès-verbal une fois l'infraction relevée. Ce type de gain technologique nous permet de recentrer notre action. Pour le reste, notre objectif est de trouver le meilleur positionnement pour identifier et intercepter les conducteurs véritablement en marge, dont certains...
Certaines mesures heurtent le bon sens le plus élémentaire. Dans une voie à sens unique, on ne s'attend pas à trouver quelqu'un circulant en face. Prendre une telle mesure en disant que c'est une bonne idée ne peut que susciter des interrogations.
Lesquelles ?
Il faut bien exercer un contrôle à un moment donné.
Je partage nombre de vos analyses et de vos conclusions. La question des deux-roues motorisés me paraît tout particulièrement sensible. Que pensez-vous de l'idée d'une certaine légalisation des remontées de files, dans les hypothèses d'embouteillage ou de vitesse inférieure à 20 kmh, ainsi que cela vient d'être fait en Belgique ? Au-delà, quell...
Vous parlez d'un accord avec les motards. Mais, dans la réalité, la remontée de file, bien qu'interdite, se pratique couramment et n'encourt de fait ni contrôle ni sanction. Ce serait d'ailleurs impossible en zone urbaine. Ne peut-on donc la légaliser tout en renforçant les obligations relatives à la vitesse ?
Que pensez-vous des stages de récupération de points de permis ? Certains propagent l'idée qu'il suffit de payer pour retrouver l'intégralité de son permis.
Aujourd'hui, des gestionnaires de stage peuvent contribuer à la récupération de quatre points sans aucun contrôle extérieur de la qualité des prestations qu'ils offrent.
Que pensez-vous de la question des radars sur les feux rouges ? Faites-vous des préconisations à ce sujet ?
Les radars sur feux rouges ont entraîné 17 962 sanctions automatiques en 2009 et 287 421 en 2010. N'est-ce pas éloquent ?
Se pose tout de même le problème du passage de l'orange au rouge et du flash consécutif. Les règles sont-elles suffisamment claires ?
Comment expliquez-vous les réactions suscitées par les décisions annoncées à l'issue du comité interministériel de la sécurité routière (CISR) du 11 mai ?
Les constructeurs sont autorisés à vendre des voitures qui peuvent atteindre 250 kmh, à la suite de quoi on s'ingénie à limiter la vitesse par tous moyens. Il y a là une grande hypocrisie, qui n'est d'ailleurs pas le fait de notre seul pays. Militerez-vous pour le bridage des voitures ? Vos prédécesseurs ont eu des attitudes diverses, notammen...
Ce n'est pas exactement le discours que nous ont tenu les constructeurs.