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C'est un droit à l'enseignement. Vous dites « si » : c'est la preuve que nous sommes, vous et moi, en totale opposition. Les Français, les élèves français, les jeunes français, les familles françaises, demandent à avoir un droit à l'enseignement, à l'éducation !
C'est ce que le Gouvernement devrait leur donner.
Justement pas, monsieur le ministre. Pour qu'un élève ait un avenir, il ne suffit pas de l'accueillir, il faut l'éduquer.
Or, aujourd'hui, le Gouvernement est incapable de garantir le droit à l'enseignement. Le vrai problème, ce ne sont pas les absences de professeurs les jours de grève, lesquelles ne représentent que quelques heures, en moyenne, durant l'année scolaire ! En effet, dans quelles occasions les élèves ne disposent-ils pas d'un professeur, titulaire o...
Pourtant, vu les besoins en soutien scolaire, ces remplaçants pourraient être employés très utilement en septembre et en octobre, avant qu'ils ne remplacent les collègues malades ! En effet, le véritable soutien scolaire, ce n'est pas ce qu'on nous fait avaler en nous présentant des stages de vacances inefficaces ! (Exclamations sur les bancs d...
Monsieur le ministre, je le répète : ils sont totalement inefficaces !
Le véritable soutien scolaire consiste à apporter, durant le temps scolaire, une aide à de petits groupes d'élèves : tous les enseignants savent qu'un élève ne dispose pas d'une capacité d'écoute de plusieurs heures.
Ce n'est pas du baratin ! La différence est nette entre ceux qui connaissent l'école, et qui l'aiment, et les autres ! (« Très bien ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. « Vous opposez toujours les bons aux méchants ! » sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Ce texte est une supercherie, parce que vous voulez nous faire accroire qu'il ne répond qu'au problème de la garde des enfants les jours de grève c'est ce qu'ont expliqué de nombreux orateurs, notamment MM. Lellouche et Geoffroy. Or l'article principal de ce texte est l'article 2,
qui instaure un droit d'accueil en cas d'absence du professeur.
Il faut qu'ils soient éduqués !
C'est pourtant ce que j'ai lu !
C'est bien ce qui nous inquiète !
Cela inclut, c'est vrai, les jours de grève, ainsi que toutes les autres absences. En d'autres termes, ce texte permettra de mettre n'importe qui devant des élèves chaque fois qu'un enseignant sera en formation pédagogique ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
C'est pourtant ce qui est écrit dans l'article 2 !
Nous sommes parfaitement éveillés !
Il conviendrait donc, en toute clarté, de préciser cela. Or, si on vous le demandait, vous ne le feriez pas ! Vous mentez donc ! (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Au motif d'instaurer un service d'accueil les jours de grève, vous instituez en fait la possibilité de remplacer les enseignants par n'importe qui ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Nous, ce que nous voulons, c'est un vivier de professeurs !