Découvrez vos députés de la 14ème législature !


Les amendements de Patrick Roy pour ce dossier

24 interventions trouvées.

Mme la secrétaire d'État et M. le rapporteur nous disent que ce n'est pas la peine de surcharger le texte avec des dispositions qui vont de soi puisque le télétravailleur a, à l'évidence, les mêmes droits que les autres salariés. Vous savez, l'expérience montre, et l'on pourrait vous en donner de très nombreux exemples, que même si certaines c...

Notre rapporteur est un homme brillant, comme chacun le sait. Il est attentif à ses dossiers. C'est un travailleur. Mais il a dû avoir quelques instants d'absence, puisqu'il vient de dire, contre cet amendement, ce que je venais de dire, quelques secondes auparavant, à l'appui de l'amendement précédent. J'ai du mal à comprendre. L'argument que...

En préambule, je tiens à rappeler à M. le rapporteur, à M. le secrétaire d'État et à ceux qui soutiennent ce gouvernement nous n'en sommes pas bien évidemment que tout cela relève d'une faute originelle : vous continuez à pécher régulièrement sans demander, et même sans vouloir demander, rédemption. Vous perpétuez vos actes condamnables (Pr...

Preuve que vous ne faites rien : alors qu'hier nos amis du groupe GDR vous proposaient quelques mesures évidentes de justice sociale, vous avez opposé une fin de non-recevoir, estimant par exemple que limiter les rémunérations à vingt fois le salaire minimum serait insultant pour ceux qui, à vos yeux, méritent bien plus. Tout cela ne facilite ...

Je reste sur ma faim et nous sommes étonnés de la minceur de l'argumentaire ministériel. Nous nous attendions à un discours enflammé destiné à emporter notre adhésion et à nous convaincre du bien-fondé de l'article 2 ; à la place de quoi nous avons droit à un quasi-silence, qui nous laisse frustrés. Pour en revenir aux propos du rapporteur, il...

Ce ne sont pas vos exclamations, faussement indignées, qui feront changer la réalité. Les Français ont ouvert les yeux et vous vous rendrez compte le 7 juin, en faisant le compte des voix de la majorité et de l'opposition, de l'avertissement qu'ils vous adressent. Vous parlez de créations d'emplois, mais l'emploi, ce doit être un vrai travail,...

M. le rapporteur s'embourbe dans des explications qui n'ont guère convaincu de ce côté-ci de l'hémicycle et pas beaucoup plus de l'autre côté, je crois. Les explications lapidaires de M. le secrétaire d'État, fondées sur l'affirmation que les propos du rapporteur étaient brillants et clairs, ne sont pas plus lumineuses ! Un voile sombre, sini...

Eh oui, nous pouvons nous écouter ! M. Taugourdeau observait qu'une entreprise de 350 salariés n'est pas d'une nature extrêmement différente d'une entreprise de 300 salariés, et qu'il serait au fond injuste de ne pas pouvoir lui appliquer ces dispositions. Fort bien ! Fixons alors un seuil encore plus élevé que le seuil actuel : M. Gille, dans...

La proposition sage, raisonnée, généreuse de M. Gille de porter le seuil à 500 pourrait, je crois, obtenir un consensus : un tel amendement pourrait être voté à l'unanimité, et montrerait que nous avons, ce soir, fait preuve d'un esprit législatif.

Les bras m'en tombent, madame la présidente ! Nous venons d'écouter un honorable parlementaire nous affirmer, droit dans ses bottes, qu'il va attaquer des pans entiers du service public (Exclamations sur les bancs du groupe UMP)

Je vais trouver mes mots, rassurez-vous. Monsieur le rapporteur, au moins avez-vous l'honnêteté de dire clairement ce que nombre de vos collègues ou de ministres font de manière plus sournoise. Nous observons depuis sept ans, et elle s'est beaucoup accélérée depuis deux ans, une tendance consistant à détricoter et détricoter encore, pan par pa...

Nous sommes, sur ces bancs de l'hémicycle, très attachés à la notion de service public, indispensable dans une grande démocratie républicaine.

Or nous venons de voir porter une nouvelle attaque contre les services publics, qui n'a d'autre qualité que l'honnêteté de l'argumentaire dont elle s'accompagne, et qui annonce qu'un nouveau coup décisif leur sera infligé un mercredi soir à 23 heures 45 par la majorité UMP si cet amendement de suppression n'est pas adopté.

J'entends souvent ladite majorité s'offusquer des « scandaleux » avantages des fonctionnaires. Permettez-moi de revenir sur les problèmes liés à l'amiante : je préside en ce moment une mission d'information à ce sujet, qui révèle que les travailleurs les moins bien protégés contre les risques liés à l'amiante sont précisément les fonctionnaires

Vous pouvez en rire : allez donc demander son avis au rapporteur de la mission, qui est issu de votre majorité. Il a entendu clairement des victimes expliquer qu'étant fonctionnaires, elles ne disposaient en aucun cas des mêmes protections aussi minces soient-elles que les travailleurs du privé. C'est la preuve que les fonctionnaires n'ont ...

J'y viens, madame la présidente. Quand j'entends les propos rassurants du rapporteur, qui nous annonce que l'esprit dans lequel le texte sera appliqué sera différent et positif, je ne peux m'empêcher de penser à la réalité qui a suivi tant de déclarations « positives ». Dois-je rappeler ce qu'il est advenu du financement des chantiers d'inserti...

Comme l'ont dit mes collègues, l'article 5 n'est pas le plus révoltant, le plus scandaleux du texte. Néanmoins, ce n'est pas non plus un article qui nous fait sauter de joie, dans un contexte où le chômage n'arrête pas d'exploser. On apprend chaque jour la suppression de centaines, de milliers d'emplois véritables, ce qui va nous faire atteindr...

Monsieur le rapporteur, madame la secrétaire d'État, peut-être ne l'avez-vous pas remarqué, parce que vous êtes confinés dans des salons dorés, entourés d'amis fortunés, mais le pays tremble depuis plusieurs mois, le pays souffre. Tous les jours, on annonce des disparitions d'emplois, représentant autant de Français qui vont vivre dans l'angois...

je rappelle que, il y a quelques mois encore, le Président de la République vantait les subprimes et Mme Lagarde regardait Londres avec des yeux d'amour.

Non, je ne changerai pas de disque ! Le malheur est sur le pays, et c'est vous qui l'avez amené. Tant que subsisteront ces profondes injustices, ces salaires indécents et immoraux, ces profits insoutenables, dont vous soutenez les bénéficiaires, je continuerai avec le même disque, car je suis du côté de la justice et non du côté du profit indéc...