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...ne certaine souplesse d'application, par la prise en compte des caractéristiques régionales, du climat ou d'autres éléments. Mais alors, à quel niveau doit-on déterminer les modalités de cette souplesse : celui de l'établissement d'enseignement, ou, en son sein, de l'équipe éducative, celui de la commune, ou bien celui du « bassin de vie éducative », constitué par un réseau d'écoles primaires, de collèges et d'un ou plusieurs lycées ? Le traitement de ces questions implique une transformation de fond de notre système éducatif et suppose d'aborder d'autres points, en particulier la nature est-elle administrative ou pédagogique ? et le périmètre de l'autonomie des établissements. La question des rapports qu'entretiennent ces établissements avec leur environnement est aussi centrale, de même q...
...de l'égalité des chances. J'éprouve un doute sur la cohérence de votre politique, monsieur le ministre, puisque vous ne parvenez pas à appliquer les lois que vous faites voter en faveur de cette égalité des chances. Ainsi la loi d'orientation de 1989 a institué les cycles. Or, aujourd'hui, ceux-ci ne sont pas entrés dans les faits dans les deux tiers des écoles élémentaires non plus que dans les collèges, ce qui a pour conséquence, du fait d'une structuration en classes et en années extrêmement rigide, d'empêcher la personnalisation que vous souhaitez. D'où un taux de redoublement excessif, qui fait de la France la championne dans ce domaine. On sait pourtant que le redoublement est pédagogiquement inutile, sinon nuisible car stigmatisant. L'institution de ces cycles avait pour objectif une con...
...de l'égalité des chances. J'éprouve un doute sur la cohérence de votre politique, monsieur le ministre, puisque vous ne parvenez pas à appliquer les lois que vous faites voter en faveur de cette égalité des chances. Ainsi la loi d'orientation de 1989 a institué les cycles. Or, aujourd'hui, ceux-ci ne sont pas entrés dans les faits dans les deux tiers des écoles élémentaires non plus que dans les collèges, ce qui a pour conséquence, du fait d'une structuration en classes et en années extrêmement rigide, d'empêcher la personnalisation que vous souhaitez. D'où un taux de redoublement excessif, qui fait de la France la championne dans ce domaine. On sait pourtant que le redoublement est pédagogiquement inutile, sinon nuisible car stigmatisant. L'institution de ces cycles avait pour objectif une con...
... quatre points pour vous le prouver sans rien dire de l'exécution des budgets précédents, les 1 232 postes prévus dans le budget de 2008 et les 4 304 postes du budget de 2007 n'ayant pas été créés. Revenons au budget pour 2010. La baisse démographique que vous invoquez pour justifier la suppression des postes dans le second degré, si elle est réelle pour le lycée, est totalement fausse pour le collège, où l'augmentation des effectifs est sensible elle est de 1 200 élèves. Or, chacun s'accorde à reconnaître, comme M. Schneider, que le collège est le maillon faible, sur lesquels doivent porter des efforts importants. Le Président de la République, dont on ne peut douter qu'il tiendra ses engagements, ayant déclaré récemment, dans le cadre de la réforme du lycée, que l'on ne toucherait pas aux ...
... quatre points pour vous le prouver sans rien dire de l'exécution des budgets précédents, les 1 232 postes prévus dans le budget de 2008 et les 4 304 postes du budget de 2007 n'ayant pas été créés. Revenons au budget pour 2010. La baisse démographique que vous invoquez pour justifier la suppression des postes dans le second degré, si elle est réelle pour le lycée, est totalement fausse pour le collège, où l'augmentation des effectifs est sensible elle est de 1 200 élèves. Or, chacun s'accorde à reconnaître, comme M. Schneider, que le collège est le maillon faible, sur lesquels doivent porter des efforts importants. Le Président de la République, dont on ne peut douter qu'il tiendra ses engagements, ayant déclaré récemment, dans le cadre de la réforme du lycée, que l'on ne toucherait pas aux ...
...r, pour ce faire, le Haut conseil le reconnaît et vous ne le contredirez pas, monsieur le ministre, vous qui êtes un littéraire, la maîtrise de la langue et de l'expression orale, sont nécessaires pour éviter l'échec de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, lequel s'observe dès le cours préparatoire. Les inégalités qui en découlent iront ensuite en s'aggravant, de l'école élémentaire au collège, voire au lycée pour ceux qui l'atteignent. Si c'est dès la plus petite enfance que se créent de telles inégalités, alors, et le Haut conseil formule cette exigence, il faut faire de l'école maternelle le pilier de l'égalité des chances. Il faut faire de l'école maternelle, nous l'avons toujours dit, la première étape de la lutte contre les inégalités, c'est-à-dire une véritable école qui donne t...