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...tiens à saluer la lucidité et la solidité, et je la partage avec vous. Vous y mettez toute votre énergie, mais la loi est-elle la bonne réponse, et cette loi est-elle la meilleure réponse ? J'ai parfois des doutes, je vous les ai exprimés et je n'ai pas changé. Pourquoi ? Deux questions sont au coeur du débat : d'une part, les revenus agricoles ne sont pas à la mesure des heures effectués par l'agriculteur et des capitaux nécessaires à l'agriculture, devenue aujourd'hui l'industrie la plus capitalistique ;
Autre exemple, les contraintes administratives et les délais, qui sont tels qu'ils découragent de nombreux agriculteurs. La méthanisation était une solution permettant de concilier les contraintes de l'environnement et la productivité de l'agriculture. Pour les présidents des deux plus grandes coopératives ou presque de Bretagne, Coopagri et Le Gouessant, il serait bien que l'État leur laisse un peu plus de liberté dans la gestion de la méthanisation. En Allemagne, les nouvelles formes d'énergie représentent 15 ...
Comme nous le savons tous, les agriculteurs capitalisent énormément et l'agriculture est devenue la plus capitalistique de toutes les activités économiques. Le nombre de jeunes qui remboursent 4 000, voire 5 000 euros par mois n'est pas négligeable. On comprend qu'ils se posent la question : pourquoi payer des cotisations, alors que je peux capitaliser ? Par ailleurs, savez-vous quel est le niveau des cotisations et des pensions chez nos...
En d'autres termes, combien perçoivent aujourd'hui un agriculteur retraité, après quarante et un ans d'activité à la tête d'une exploitation de taille moyenne, et son conjoint qui, lui, n'a pas cotisé ?
Quel est le pourcentage des couples d'agriculteurs dont la retraite est supérieure à 1 500 euros par mois ?
Nous sommes heureux d'accueillir M. Jean-Bernard Bayard, secrétaire général adjoint de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Alors que nous venons d'entendre les responsables de la Mutualité sociale agricole pourriez-vous, monsieur le secrétaire général, nous livrer votre analyse des pistes de réforme des retraites et des attentes des agriculteurs dans la situation actuelle ?
Lorsque, ministre, je parlais d'augmentation des cotisations, on me répondait mais c'est peut-être moins vrai aujourd'hui qu'il était impossible de dégager de l'argent supplémentaire pour les cotisations puisque l'épargne peut dépasser 4 000 euros par mois pour un jeune agriculteur et qu'il s'agit là d'une forme de capitalisation. Sur le plan politique, c'est un vrai sujet !
... convictions. Ancien ministre de l'agriculture, j'ai demandé chaque année une revalorisation des retraites du secteur agricole, mais aussi de celles du secteur de l'artisanat et du commerce. Quel était le contexte à l'époque où j'occupais cette fonction, il y a longtemps ? J'ai dû parcourir le pays pour convaincre le monde agricole qu'il fallait payer des cotisations pour la retraite. Beaucoup d'agriculteurs disaient alors : nous capitalisons tout au long de notre vie, nous n'allons pas payer des cotisations qui vont encore diminuer notre revenu !