Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "ANRU" de Pierre Gosnat


5 interventions trouvées.

À Montpellier, en effet. Sur le fond, nous condamnons fermement cette disposition qui tend à pallier le désengagement massif de l'État du financement du logement social. Le Gouvernement agit comme il l'a fait avec le 1 %. Il ne paie plus, et il prend à Jacques pour donner à Paul, avec les résultats que l'on connaît pour l'ANRU : le non-financement du PNRU 2, la faillite possible du 1 % et une situation de cessation de paiement pour l'ANRU d'ici au second trimestre 2011. Ce sont les responsables de l'ANRU qui nous alertent sur ce point. Il y a effectivement une carence dans le financement de la construction de logements sociaux. Elle a pour origine l'abandon par l'État de l'aide à la pierre. En 2013, les aides à la pie...

...amment en Île-de-France. Certes, le Gouvernement gonfle artificiellement les chiffres s'agissant des PLS ; mais, en définitive, la construction de logements sociaux, qui devrait dépendre par nature de la solidarité nationale, est transmise à des acteurs traditionnellement censés compléter l'action de l'État. J'en distinguerai trois : Action Logement l'ancien 1 % , notamment dans le cadre de l'ANRU et de l'ANAH ; les organismes HLM ; les collectivités territoriales en ce qui concerne le logement social en général. Madame la secrétaire d'État, monsieur le secrétaire d'État, que répondez-vous à Jean-Luc Berho, vice-président d'Action Logement, qui déclarait au début de la semaine dernière : « Si le Gouvernement continue à nous assécher, ce sera la fin du 1 % » ? Que lui répondez-vous lorsqu'...

En juin, vous refusiez, madame la secrétaire d'État, que la politique de la ville souffre des restrictions budgétaires et de la politique de rigueur. Force est de constater que ses crédits, à l'instar de ceux destinés au logement, diminuent de façon drastique. En 2009, on constatait une réduction de 350 millions et la fin du financement de l'ANRU par l'État ; en 2010, la baisse était de 48 millions ; elle sera de 83 millions en 2011. Comme l'a dit Michel Piron, l'essentiel est sauf, mais où ? Certes, ce programme ne vise qu'une partie de la politique de la ville, mais elle est importante puisqu'elle comprend le financement de l'ANRU et de l'ACSÉ. Et qu'en est-il du PNRU 2 ? Tout le monde s'accorde à reconnaître les besoins et les enjeux ...

...lui des aides à l'intermédiation locative une baisse de 6 millions. Enfin, le Gouvernement s'en prend aux politiques de médiation, en amputant de 10 millions d'euros le financement du dispositif « adultes-relais ». Le budget de 2010 doit être appréhendé au regard de l'entrée en vigueur progressive de la loi MOLE, qui acte le désengagement définitif de l'État dans le financement de l'ANAH et de l'ANRU et externalise de plus en plus le financement des politiques du logement. Le 1 % logement, devenu depuis peu « Action logement », est détourné de sa mission traditionnelle pour abonder les caisses des deux agences, quitte à abandonner certains programmes, comme le prêt « pass-travaux ». L'État limite sa participation à une subvention pour charge de service public alors qu'il manque plus de 1 mill...

...habilitation de l'habitat indigne ou à la revitalisation économique des quartiers. Les crédits dévolus au plan espoir banlieues, annoncé pourtant à grand renfort de déclarations, sont pour le moins discrets. Il faudrait également revenir sur la question de l'aide aux grandes associations dans le cadre du FONJEP. Enfin, je partage le point de vue de M. Le Bouillonnec sur le problème essentiel de l'ANRU