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Interventions sur "médicale" de Philippe Boënnec


7 interventions trouvées.

...l'hôpital : stages extrahospitaliers effectués dans d'autres structures ; stages chez le praticien, ce dispositif permettant aux futurs médecins généralistes de s'initier à tous les aspects de leur future profession auprès d'un confrère qui exerce déjà ; stages de sensibilisation à la médecine générale. Ces mesures sont bonnes, puisqu'elles vont dans le sens de la lutte contre la désertification médicale. Cependant, je ne suis pas sûr qu'elles seront suffisantes pour rétablir l'équilibre territorial de l'accès aux soins, et je m'interroge sur la nécessité de mettre en place, au niveau de chaque région, dans le cadre du schéma régional d'organisation sanitaire et sociale, un volet spécifique de la permanence des soins qui traiterait aussi de la désertification médicale. Par ailleurs, dans les mais...

Il faut définitivement faire un sort à l'idée reçue selon laquelle l'augmentation du numerus clausus suffirait à résoudre tous les problèmes de démographie médicale : la France est déjà le pays d'Europe où la densité médicale est la plus forte. En revanche, la médecine de premier recours n'attire que 6 % des diplômés. Quant au tutorat, c'est une très bonne idée, mais point n'est besoin d'une loi pour l'organiser : mieux vaut laisser ce soin aux initiatives locales. En revanche, je défends vigoureusement le développement des passerelles, car il permet d'éch...

...ns amendements. Dans le rapport qui m'a été confié, je propose que la réforme de la permanence des soins s'organise selon cinq axes majeurs. Le rôle confié aux agences régionales de santé, que je viens d'évoquer, constitue le premier de ces axes. Il convient également de fonder le nouveau dispositif sur un volontariat formalisé par la conclusion de contrats ; de charger les centres de régulation médicale du pilotage opérationnel du dispositif ; comme l'a dit M. Mallot, d'informer la population sur les bonnes pratiques en matière de permanence des soins, le patient étant un acteur de santé qui a des droits, mais aussi un rôle citoyen à jouer ; enfin, de former davantage les jeunes médecins à l'exercice de la médecine de premier recours il me paraît tout à fait anormal qu'à l'heure actuelle, les ...

J'ai en rencontré beaucoup qui ont arrêté leur activité, qu'ils jugeaient trop prenante, mais qui n'ont pas renoncé à leur mission. Ils pourraient intervenir sur la base du volontariat. On pourrait enfin songer aux internes en médecine, non pour l'aide médicale d'urgence, mais pour la permanence des soins. Pour peu que les textes soient modifiés, ils pourraient exercer dans ce domaine une activité qui s'avérerait formatrice. Sur ces questions, monsieur Paul, je fais confiance au dialogue social. Certes, les médecins, qui ont des droits, ont aussi des devoirs. Il serait facile d'envoyer l'un dans la Mayenne et l'autre dans la Creuse, mais cette forme de...

... la rémunération perçue au titre de la permanence des soins » par les médecins généralistes. Cette exonération serait portée à une somme équivalant à soixante-dix jours de permanence par an pour les médecins qui exercent dans des zones très sous-dotées. Enfin, serait également exonérée, à hauteur de dix jours de permanence par an, la rémunération perçue par les médecins qui assurent la régulation médicale. Il convient de donner au directeur de l'ARS des outils pour mettre en oeuvre le schéma régional dans de bonnes conditions. Je crois à cet égard au dialogue social et à l'incitation.

...ue, voire avoir la force de l'évidence. Je n'oublie pas que la sécurité sociale présente un déficit énorme, et que nous avons même délégué à la CADES des dettes considérables, à la charge des générations futures. Essayer de gérer cela au mieux avec un référentiel pour l'ensemble des Français sur l'ensemble du territoire me paraît être ce qu'il y a de plus équitable d'autant qu'en cas d'utilité médicale ou paramédicale, il est possible de prolonger la prise en charge. Où est donc le problème ? Nous devons d'abord veiller à maîtriser nos dépenses de santé. Je comprends bien que, dans certains territoires ruraux ou suburbains, il puisse y avoir des difficultés, mais elles se traiteront autrement. Je suis défavorable à la suppression de cet article.

...nés, pour unifier et simplifier le pilotage. A cet égard, je m'interroge sur le rôle de l'Ordre des médecins : ne doit-il pas se recentrer sur sa mission déontologique et laisser l'établissement des listes de gardes aux directeurs d'agences régionales de santé ? Il me parait souhaitable que le schéma sanitaire régional puisse recevoir une déclinaison à l'échelon départemental en associant l'aide médicale urgente à la permanence des soins. Les directeurs des agences régionales de santé doivent aussi avoir la possibilité de combiner les divers modes de financement. L'organisation de la permanence des soins entre les professionnels de santé pourrait prendre la forme d'une contractualisation pluriannuelle rémunérée à l'acte ou, mieux, au forfait. Des expérimentations et des mesures incitatives améli...