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Interventions sur "radio" de Patrick Bloche


15 interventions trouvées.

Je voudrais revenir sur le sujet de la RNT dont dépend l'avenir du service public de la radio comme nous l'aimons. Le principal argument que l'on oppose au lancement de la RNT est son coût, en particulier pour l'usager, puisqu'il y aurait en moyenne six postes de radio dans chaque foyer et que 50 % de l'écoute se fait dans la voiture par le biais des autoradios. Ne faudrait-il pas dépasser cet argument ? Après tout, la télévision est passée à la diffusion numérique. Ne serait-il pas logiq...

Je voudrais revenir sur le sujet de la radio numérique terrestre (RNT) dont dépend l'avenir du service public de la radio comme nous l'aimons. Le principal argument que l'on oppose au lancement de la RNT est son coût, en particulier pour l'usager, puisqu'il y aurait en moyenne six postes de radio dans chaque foyer et que 50 % de l'écoute se fait dans la voiture par le biais des autoradios. Ne faudrait-il pas dépasser cet argument ? Après to...

...d'émissions et de magazines politiques, abuse des rediffusions, et ne propose ni émission politique à grande écoute, ni émission de plateau pour la jeunesse. Nous sommes préoccupés par les mouvements de concentration en cours dans la TNT, avec le rachat de TMC, de NT1 et de Virgin 17, alors que le but de la télévision numérique était de favoriser la diversification des acteurs. Le dossier de la radio numérique terrestre est en panne. Alors que le CSA avait fait montre d'un grand volontarisme lorsque TF1 s'était opposé au lancement de la TNT, quelle réponse apportez-vous à ceux qui attendent la délivrance d'autorisations de diffusion aux candidats retenus le 26 mai 2009 à Paris, Marseille et Nice ? Enfin, le CSA est compétent pour réguler les programmes de télévision ou de radio diffusés par ...

...davantage de visibilité lorsqu'elle était présidée par des présidents emblématiques et charismatiques, dont certains sont chers à notre coeur. Certes, récemment, le rapport Benamou sur la réforme de l'audiovisuel extérieur avait proposé des pistes, mais qui ont beaucoup « hérissé » à juste titre d'ailleurs. En ce qui concerne RFI, j'aborderai de manière frontale les problèmes que connaît cette radio. M. Alain de Pouzilhac, vous avez été finalement très fidèle, ce dont nous nous réjouissons, à l'image de « patron de choc » que vous affectionnez.

Pour ce qui nous concerne, nous autres députés, nous disposons d'une légitimité certaine : celle que confère le suffrage universel. Mais je reprends mon propos. Président de choc, donc, vous présidez RFI alors que cette radio a connu la plus longue grève de l'audiovisuel public depuis mai 1968 et que 20 % de ses effectifs ont été supprimés. Sur ce dernier point, le nombre de candidats au départ est supérieur à celui des départs prévus, ce qui vous oblige à demander à l'État les moyens de gérer les 69 départs volontaires « supplémentaires ». Cette situation sociale justifie, vous en conviendrez, le discours critique qu...

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, en ce jour anniversaire de la chute du Mur de Berlin, événement si déterminant dans l'histoire de l'Europe et de l'humanité, comment, alors que nous examinons les crédits « Médias » pour 2010, ne pas rappeler le rôle essentiel qu'a joué et que joue encore la radio quand il s'agit de permettre à des peuples de recouvrer la liberté ? Cette mission, que continuent à remplir les journalistes de RFI, permet de ne pas oublier que la France est la patrie des droits de l'Homme. Il y a juste un an, lors de la discussion, dans ce même hémicycle, de la réforme de l'audiovisuel public, nous dénoncions déjà la fermeture de nombre de stations de RFI à l'étranger ou leu...

à M. Cluzel dont le bilan, notamment en termes d'audience, a été unanimement salué, bien des interrogations subsistent sur les contenus éditoriaux et le développement du groupe par ailleurs pénalisé financièrement par les travaux de réhabilitation de la Maison de la Radio, dont le coût initial a explosé de façon inquiétante. M. Hees a affirmé récemment : « Le service public, c'est une radio de l'offre, pas de la demande. L'auditeur paie la redevance, il a envie d'être respecté. » De tels propos ne peuvent qu'entretenir le doute sur l'orientation stratégique d'un groupe soumis à forte concurrence, comme tous les médias traditionnels. L'examen des crédits « Médias...

...ie d'amendements, ils veulent pourtant nous faire voter un moratoire, à moins qu'ils n'optent pour une baisse du taux de cette taxe qu'ils souhaitent ramener à 0,5 %. Finalement, que reste-t-il de la réforme votée au début de cette année, sinon le pouvoir que s'est arrogé le Président de la République de nommer et de révoquer, selon son bon vouloir, les trois présidents de la télévision et de la radio publiques ?

...téressant de vous retrouver, alors que vous entrez dans la période sensible de négociation du nouveau COM. Celui-ci suscite nombre d'interrogations, mais nous y reviendrons dans quelques semaines, lorsque nous auditionnerons votre ministre de tutelle, Frédéric Mitterrand. Nous examinerons alors le niveau d'engagement de l'État et l'explosion du coût de la réhabilitation du site de la maison de la Radio, qui inquiète les salariés de Radio France. Vous avez hérité, nous le savons, d'une situation confortable, puisque la gestion de Jean-Paul Cluzel a été louée lors de son départ, aussi bien en ce qui concerne Radio France que France Inter Frédéric Schlesinger avait hissé l'antenne au rang de deuxième radio nationale, devant NRJ. Mes questions seront directes. Après coup, regrettez-vous de vou...

...téressant de vous retrouver, alors que vous entrez dans la période sensible de négociation du nouveau COM. Celui-ci suscite nombre d'interrogations, mais nous y reviendrons dans quelques semaines, lorsque nous auditionnerons votre ministre de tutelle, Frédéric Mitterrand. Nous examinerons alors le niveau d'engagement de l'État et l'explosion du coût de la réhabilitation du site de la maison de la Radio, qui inquiète les salariés de Radio France. Vous avez hérité, nous le savons, d'une situation confortable, puisque la gestion de Jean-Paul Cluzel a été louée lors de son départ, aussi bien en ce qui concerne Radio France que France Inter Frédéric Schlesinger avait hissé l'antenne au rang de deuxième radio nationale, devant NRJ. Mes questions seront directes. Après coup, regrettez-vous de vou...

Le premier dossier qui attend le prochain président de Radio France est le dossier social, qui n'est pas le plus simple. Vous succéderez à un président dont nul ne conteste l'excellent bilan, notamment en matière de dialogue social : alors qu'en 2004, sous le mandat de M. Cavada, on a dénombré 4 449 jours de grève, on n'en a recensé que 153 en 2008. Mais, début avril 2009, les conventions collectives sont tombées. Outre que les personnels souhaitent conser...

...onstitutionnelle. Le Conseil constitutionnel l'a d'ailleurs lui-même relevé dans une décision qui date de septembre 1986, précisant que « le respect de ce pluralisme est une des conditions de la démocratie ». Cela vaut aussi bien pour le secteur public de l'audiovisuel que pour le secteur privé. Le Conseil ajoutait d'ailleurs : « L'objectif à réaliser est que les auditeurs et là nous parlons de Radio France et les téléspectateurs soient à même d'exercer leur libre choix sans que ni les intérêts privés, ni les pouvoirs publics puissent y substituer leurs propres décisions, ni qu'on puisse en faire les objets d'un marché. » De fait, ce pluralisme de valeur constitutionnelle revêt deux aspects, interne et externe. Or l'aspect externe reste par trop absent de nos débats, même si, en tant que p...

En l'occurrence, défendant l'indépendance du CSA, Michel Boyon, ancien directeur de cabinet de M. Raffarin, se trouvait interpellé, précisément, sur les nouvelles conditions de la nomination du président de France Télévisions mais aussi, et c'est bien l'objet de l'article 6, du président de Radio France, jusqu'à présent nommé par le CSA parmi des personnes qualifiées qu'il a lui-même désignées, et désormais désigné par le Président de la République.

Je conclus, monsieur le président. Interpellé sur cette nomination des présidents de France Télévisions et de Radio France dont il avait la charge et la responsabilité jusqu'à aujourd'hui , M. Boyon aurait pu réagir. Soucieux qu'il est de son indépendance, il aurait pu dire : « Le pluralisme et la diversité sont menacés, puisque ce n'est plus le CSA, que je préside, qui procédera à cette nomination. »

J'en ai fini, monsieur le président. M. Boyon a répondu au journaliste du Figaro : « Je suis sidéré que la seule disposition dont on entende parler soit celle-ci, alors qu'il ne s'agit que d'un article sur cinquante-six, et que cette loi va être une nouvelle chance donnée à la télévision publique. » Vous l'avez compris, chers collègues : en rejetant l'article 6 et la nomination du président de Radio France par le Président de la République, c'est la démocratie, le pluralisme et l'indépendance des médias que nous défendons.