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...aires pour financer des demandes de départ non anticipées. Quel échec ! Quel désastre ! Nous dressons donc un constat d'échec. Nous sommes le 6 mars. Dans deux mois exactement, nous serons le 6 mai. Ce sont les Français qui, par leur vote, décideront si la fusion doit être poursuivie ou si l'on offre à l'AEF une autre perspective d'avenir. Le destin de l'AEF, c'est-à-dire celui des personnels de RFI, de France 24 et de TV5 Monde, échappe ainsi à la représentation parlementaire en cette toute fin de législature pour appartenir aux Français. N'est-ce pas finalement le meilleur choix ?
...aires pour financer des demandes de départ non anticipées. Quel échec ! Quel désastre ! Nous dressons donc un constat d'échec. Nous sommes le 6 mars. Dans deux mois exactement, nous serons le 6 mai. Ce sont les Français qui, par leur vote, décideront si la fusion doit être poursuivie ou si l'on offre à l'AEF une autre perspective d'avenir. Le destin de l'AEF, c'est-à-dire celui des personnels de RFI, de France 24 et de TV5 Monde, échappe ainsi à la représentation parlementaire en cette toute fin de législature pour appartenir aux Français. N'est-ce pas finalement le meilleur choix ?
...s il faut bien reconnaître et regretter que, par le passé, TV5 avait davantage de visibilité lorsqu'elle était présidée par des présidents emblématiques et charismatiques, dont certains sont chers à notre coeur. Certes, récemment, le rapport Benamou sur la réforme de l'audiovisuel extérieur avait proposé des pistes, mais qui ont beaucoup « hérissé » à juste titre d'ailleurs. En ce qui concerne RFI, j'aborderai de manière frontale les problèmes que connaît cette radio. M. Alain de Pouzilhac, vous avez été finalement très fidèle, ce dont nous nous réjouissons, à l'image de « patron de choc » que vous affectionnez.
Pour ce qui nous concerne, nous autres députés, nous disposons d'une légitimité certaine : celle que confère le suffrage universel. Mais je reprends mon propos. Président de choc, donc, vous présidez RFI alors que cette radio a connu la plus longue grève de l'audiovisuel public depuis mai 1968 et que 20 % de ses effectifs ont été supprimés. Sur ce dernier point, le nombre de candidats au départ est supérieur à celui des départs prévus, ce qui vous oblige à demander à l'État les moyens de gérer les 69 départs volontaires « supplémentaires ». Cette situation sociale justifie, vous en conviendrez, l...
...ues, en ce jour anniversaire de la chute du Mur de Berlin, événement si déterminant dans l'histoire de l'Europe et de l'humanité, comment, alors que nous examinons les crédits « Médias » pour 2010, ne pas rappeler le rôle essentiel qu'a joué et que joue encore la radio quand il s'agit de permettre à des peuples de recouvrer la liberté ? Cette mission, que continuent à remplir les journalistes de RFI, permet de ne pas oublier que la France est la patrie des droits de l'Homme. Il y a juste un an, lors de la discussion, dans ce même hémicycle, de la réforme de l'audiovisuel public, nous dénoncions déjà la fermeture de nombre de stations de RFI à l'étranger ou leur basculement cynique sur Internet dans des pays où ce média est méthodiquement filtré par les autorités en place. Aujourd'hui, force ...
Vous tuez RFI !
Notre débat est utile car il permet de préciser un certain nombre de faits, et notamment la vérité des chiffres. Madame la ministre, j'ai trouvé votre réponse aux observations pertinentes de M. Braouzec sur la fermeture, fin janvier 2009, de la station de RFI diffusée en langue russe, très insuffisante. Vous avez certes répondu que cette station ne serait pas fermée. C'est vrai. Mais vous avez oublié de dire qu'elle sera basculée sur internet à partir du 31 janvier 2009.
Chacun se souvient que c'est en Russie que la journaliste Anna Politkovskaïa s'est fait assassiner en 2006 et l'on sait bien ce qu'il en est de la liberté de la presse, de la liberté de l'information et, plus largement de la démocratie et des droits de l'homme, dans la Russie de Poutine. Pour montrer à quel point le basculement de RFI en langue russe sur internet est hypocrite, je vous rappelle que lors des Jeux olympiques de Pékin, des moteurs de recherche très puissants ont bloqué l'accès au web international. Il en sera de même en Russie, c'est-à-dire que les auditeurs russes de RFI sur la radio n'auront plus accès aux informations marquées du sceau de la liberté de la presse et de l'information, et du libre travail des jou...
...t que le compte n'y sera pas en 2009 pour l'audiovisuel extérieur de la France. Comment voulez-vous nous faire croire qu'avec votre loi le compte y sera pour France Télévisions en 2009 ? Selon M. Kergueris, 322 millions d'euros sont nécessaires pour financer l'audiovisuel extérieur de la France : 117 millions d'euros pour France 24, 72 millions d'euros pour TV5 Monde et 133 millions d'euros pour RFI. Certes 298 millions d'euros sont d'ores et déjà mobilisés dans le budget 2009, mais il faut les comparer aux 322 millions d'euros nécessaires pour financer l'audiovisuel extérieur de la France. Je vous laisse faire la différence ! Je précise que, sur ces 298 millions d'euros, 233 millions d'euros proviennent d'une dotation publique et 65 millions d'euros d'une redevance allouée à RFI. Comme l'...
Ce système des vases communicants me fait penser que la commission Copé proposait déjà de transférer la part de redevance destinée à l'INA et à RFI sur France Télévisions. Alors que les caisses de l'État sont vides, ce système de vases communicants nous montre, plus que jamais, que le compte n'y sera pas pour 2009, qu'il s'agisse de parts de redevance, de dotations publiques, de ressources publicitaires ou encore de taxes dont le rendement sera aléatoire pour l'audiovisuel extérieur de la France comme pour France Télévisions. (Applaudissemen...
...ndent-ils moins de la voix de la France qu'en d'autres siècles, mais l'idée demeure que nous devons exprimer un point de vue, et surtout, permettre que des idées diverses, des débats, des opinions différentes puissent s'exprimer par les canaux audiovisuels dont nous disposons et qui ont une histoire. C'est la raison pour laquelle nous avons un audiovisuel extérieur, avec deux piliers historiques RFI et TV5, cette dernière étant le produit d'un traité international reconnaissons au passage que nous avons fait preuve d'une incorrection caractérisée à l'égard des pays signataires de ce traité, coresponsables avec nous de la gestion et de l'animation de TV5. De fait, et là est le paradoxe, au moment où le Gouvernement prétend construire la télévision publique du XXIe siècle je parle en l'oc...
Nous demandons la suppression de cet article pour une raison très simple : c'est que ce dernier a pour but de substituer à RFI, société publique, une holding « Audiovisuel extérieur de la France » qui sera ouverte à des capitaux privés. Et vous voudriez que nous acceptions cet état de fait ? Nous souhaitons que notre audiovisuel extérieur reste public et que RFI ne soit pas diluée dans une holding, et ce d'autant plus que nous savons déjà que ce qui fait le renom de RFI son identité, son indépendance éditoriale, s...
Notre échange est révélateur de ce que va malheureusement devenir l'audiovisuel extérieur. Je suis d'ailleurs surpris que l'on accuse l'opposition de faire de l'obstruction, alors que nous parlons de l'avenir de l'audiovisuel extérieur de la France et que ce qui est en cause n'est rien de moins que la survie de RFI et le devenir de TV5. Y consacrer trois heures de débats n'a rien d'excessif, d'autant que plusieurs centaines d'emplois sont en jeu et que l'on annonce d'ores et déjà la fermeture de plusieurs stations dans le monde. Les amendements nos 809, 36 rectifié et 693 rectifié visent à préciser la mission et le rôle de l'audiovisuel extérieur de la France. C'est une question de fond. Mme la ministre e...
Nous avons adopté des amendements pour nous faire plaisir, mais ils auront peu d'impact et sont, de mon point de vue, en totale contradiction avec le sort que nous sommes en train de réserver à l'audiovisuel extérieur français, et en particulier à TV5 et à RFI. L'Assemblée a en effet rejeté un autre amendement qui aurait permis que ces sociétés, qui seront des filiales d'AEF, puissent continuer à concevoir et à programmer des émissions et des documents aussi bien pour la radio et la télévision, rétrogradant leur rôle et leurs missions à la simple « fournitures d'informations ». Et, dans la foulée, nous avons été amenés, dans un climat de consensus mou...
Le russe étant sans doute jugé « confidentiel » lui aussi, les émissions en russe de RFI seront désormais cantonnées à Internet et ne seront plus diffusées sur les ondes ! J'aimerais que nous montrions un peu de cohérence dans ce que nous votons et que nous adoptions, en l'occurrence, l'excellent amendement de notre collègue Mamère, qui est, je le souligne, inclusif et non exclusif.