9 interventions trouvées.
... IUFM, chronique d'une mort annoncée ». Mais il s'agit de l'école de la République, et de la formation de ses maîtres. À cet égard, nous sommes bien face à une triste réalité. C'est d'ailleurs ce que viennent de nous rappeler, en démissionnant, trente professeurs du jury de l'agrégation externe de mathématiques, pour protester contre « la destruction du système de formation et de recrutement des enseignants ». En effet, ce mercredi 15 février, votre majorité a voté un texte dont l'objectif, malgré vos dénégations, est de détruire définitivement les IUFM et d'ouvrir ainsi la voie à toutes les dérives. Or, nous ne cessons de le répéter, la formation des enseignants, quel que soit leur niveau de recrutement, doit rester sous la responsabilité des universités et se dérouler en leur sein. Oui, monsie...
...nsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, la proposition de loi que nous examinons aujourd'hui, à moins d'un mois de la suspension de la session parlementaire, qui mettra fin à cette législature, est la traduction législative dans le code de l'éducation de la réforme de la formation initiale et du recrutement des enseignants des premier et second degrés, réforme dite de la « mastérisation », mise en oeuvre à compter de la rentrée scolaire 2010-2011. Monsieur le ministre, malgré le refus, au printemps dernier, des députés de l'opposition et d'une partie de votre majorité de valider le rapport Grosperrin qui contenait en germe cette proposition de loi, et en dépit, tant du rapport accablant de Jean-Michel Jolion remi...
Je tiens à revenir, avec cet amendement, sur la suppression du mot « continue » dans l'article 2. Nous insistons sur la nécessité d'une formation continue tout au long de la vie. Nous l'avons déjà dit, le métier d'enseignant car il s'agit bien d'un métier serait le seul à ne pas pouvoir bénéficier d'une formation complémentaire, d'une remise à niveau appelons-la comme on veut tant disciplinaire que pédagogique, en fonction de l'évolution de la société ou de la recherche universitaire. Les enseignants en ont besoin pour garder ce plaisir d'enseigner dont j'ai déjà parlé. Car, ne l'oublions pas, il s'agit tout ...
... pouvons que regretter la précipitation avec laquelle le Gouvernement a décidé d'inscrire cette proposition de loi à l'ordre du jour. Politique de Gribouille, si souvent dénoncée ? Tentative d'occupation de l'espace médiatique par la polémique ? Chacun jugera. Vous l'avez rappelé, monsieur le rapporteur : il s'agit de modifier le code de l'éducation à propos de l'organisation de la formation des enseignants, c'est-à-dire de l'adapter à l'intégration des IUFM aux universités. Dont acte. Cela étant, je considère avec mes collègues qu'enseigner est un métier qui s'apprend et que la formation des enseignants doit garantir la maîtrise des savoirs enseignés et des compétences permettant de les enseigner. Dès lors, l'enjeu est aujourd'hui d'articuler la formation à l'université et la formation en milieu s...
...e la haute qualité des enseignements qui leur sont dispensés. J'en viens au remplacement du concours par un master. Comme nous l'avons déjà dit, les masters diffèrent d'une académie à une autre. Nous souhaitons, pour notre part, maintenir une égalité républicaine, dans le respect du statut de la fonction publique, s'agissant des compétences requises en tout point de notre territoire pour devenir enseignant. Enfin, monsieur le rapporteur, vous évoquez dans votre rapport l'évolution nécessaire des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) sans mener la réflexion à son terme. Ces instituts doivent redevenir de véritables lieux de formation des enseignants et de véritables écoles professionnelles, comme il en existe pour d'autres professions je pense notamment à l'École nationale de l...
...ères lignes, reconnaît ce que tous les observateurs avaient déjà souligné : la réforme c'est-à-dire le démantèlement de la formation des maîtres a été principalement amorcée pour des raisons budgétaires et ne pourra pas donc pas faire l'objet, année après année, de simples ajustements ou réajustements. Chacun sait, y compris le Président de la République, que la formation professionnelle des enseignants n'est pas au point. Tout d'abord, le calendrier des épreuves, en particulier la place du concours durant la deuxième année du master, vient d'être remis en cause par votre ministère. Les étudiants doivent en effet, cette année-là, réussir le master ou réussir le concours pour être recrutés. Que proposez-vous face à ce choix absurde, qui crée par ailleurs une nouvelle catégorie d'enseignants préc...
Ce rapport nous montre que les problèmes sont nombreux et qu'il n'y a pas de remède miracle. Cependant, au cours des auditions, nous avons vu qu'il y avait des constantes, et je souhaiterais insister ici sur le sens que l'on doit donner à l'école et notamment sur l'intérêt, le désir et le plaisir que les enfants comme les enseignants doivent pouvoir retrouver. La modulation des rythmes d'acquisition à l'intérieur du temps scolaire est impérative. À cet égard, M. Philippe Meirieu a bien montré qu'il est absolument nécessaire de ménager des temps de silence dans l'enseignement, à côté des temps de parole, pour que les élèves intègrent mieux les savoirs. S'il est évidemment nécessaire de revoir à la fois les rythmes de la jour...
Vous avez indiqué que les plus grandes avancées, pour la promotion de la place des femmes dans la société et l'histoire, se trouvaient dans les programmes scolaires des lycées professionnels. Or ceux-ci me semblent bien abstraits pour des élèves pré-adultes ils ne sont plus tout à fait adolescents. Le passage des études de quatre à trois ans oblige les enseignants à faire des choix, si bien que la Seconde guerre mondiale n'est plus enseignée comme elle devrait l'être. Cette période, certes très sombre, de notre histoire marque pourtant le début de la reconnaissance de la place des femmes dans la société. Le rôle qu'elles ont joué au moment des déportations et de la Résistance en est une illustration qu'il est dommage de ne pas étudier dans les lycées prof...
La réforme du lycée ne peut être menée sans aborder la question de la formation professionnelle des enseignants. Je suis opposée à la réforme des IUFM proposée aujourd'hui. Il me paraît très important d'évoquer ce thème qui a été mis en avant lors des assises lycéennes, pendant lesquelles les lycéens étaient très mobilisés. Le rapporteur préconise l'allègement des programmes. Or je tiens à souligner que dans les lycées professionnels on n'enseigne déjà plus l'histoire de la Seconde guerre mondiale. L'abse...