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Interventions sur "ANRU" de Michel Piron


5 interventions trouvées.

Je vous remercie, monsieur le président, pour cet exposé qui nous donne l'occasion de remettre en perspective un sujet essentiel. Je vous remercie également d'être venu accompagné de votre directeur général, dont je salue le travail au sein de l'ANRU. Tout le monde se félicite du succès de l'ANRU ; pourtant le pari qui a été pris il y a huit ans était loin de faire l'unanimité. Ce succès est réel puisque nous sommes passés d'un objectif initial de 175 quartiers à 500 quartiers, et que tout le monde réclame un PNRU 2. Toutefois, cela pose la question des moyens. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ? La rénovation urbaine doit nécessaireme...

Celle-ci engendre, jusqu'à présent, autant, sinon davantage de désorganisation que de rationalisation. Les directeurs des services déconcentrés se décrivent, je cite une note interne de l'ANRU, comme : « des robots RGPP à deux lames ».

Les opérateurs principaux de la politique de la ville que sont l'ANRU et l'ACSÉ signent des « contrats » d'objectif et de performance mais ne reçoivent aucune garantie quant aux moyens, financiers ou humains, de les réaliser. C'est un bien curieux contrat que celui qui ne lie qu'une seule des deux parties. Pourquoi, madame la secrétaire d'État, n'a-t-on pas inclus de clause de moyens dans les conventions signées avec l'ANRU et l'ACSÉ ? Les porteurs de projets de r...

rapporteur pour avis de la Commission des affaires économiques, pour les crédits de la ville. Le financement de la politique de la ville est en grande partie extrabudgétaire. Or, des inquiétudes se sont fait jour quant à l'avenir de l'ANRU. Les sommes exigées par le programme national de rénovation urbaine (PNRU) sur les crédits de l'État s'élèveront entre 2011 et 2016 à plus de 6 milliards, la substitution par l'Union d'économie sociale pour le logement (UESL) n'étant pas tenable au-delà de 2011. Comment donc « rassurer » les opérateurs sur les engagements de l'État ? S'agissant du plan Espoir Banlieues pouvez-vous, madame la sec...

... n'est possible qu'en optimisant les ressources d'où ce qui est prévu pour le 1 % et en mutualisant les organismes HLM, comme le proposera le projet de loi de mobilisation pour le logement. Ce contexte rappelé, nous pouvons souscrire aux choix qui ont été faits. Une question toutefois : quelle visibilité avons-nous à moyen terme, c'est-à-dire à horizon de trois ou quatre ans ? L'ANAH comme l'ANRU mènent des opérations parfois très lourdes qui s'étalent sur plusieurs années. On a évoqué le phénomène de « bosse » qu'aura à connaître l'ANRU autour de 2010. Il ne sera pas possible, une fois que l'on aura utilisé au mieux les ressources disponibles, y compris celles des organismes externalisés, d'y recourir de nouveau. De même, s'agissant des PALULOS, des à-coups financiers sont bien sûr toujo...