4 interventions trouvées.
Monsieur le ministre, dans un entretien que vous avez récemment accordé au journal Le Monde, vous êtes revenu, en en minimisant l'intérêt, sur la forme et les modalités de l'évaluation prévue en grande section de maternelle. Pourquoi ne pas supprimer, dans un budget contraint, une évaluation nationale coûteuse et redondante avec la pratique constante des enseignants dans leurs classes ? Dans le même temps, un rapport récent de l'Institut de veille sanitaire et de l'INSEE a fait apparaître de très fortes inégalités, selon les régions, quant à la santé des enfants scolarisés en grande section de maternelle. Cette inégalité sanitaire, souvent fondée sur des habitudes de vie, a un fort retentissement sur la réussite scolaire des élèves. Quelles mesures comptez-vous prendre dans ...
...ant que vient de nous donner notre collègue. Les enseignants attendent d'être évalués pour faire progresser leur travail et leurs méthodes et non pour obtenir une note qui n'aura guère de retombées financières. J'aimerais vous poser une question sur la proposition n° 7. Il vous paraît insensé, avez-vous dit en substance, que l'on puisse devenir enseignant sans avoir jamais mis les pieds dans une classe. Il me semble pourtant qu'il existait jusqu'à il y a peu en première année d'IUFM des modules permettant aux étudiants de fréquenter des salles de classe. Vous estimez que les recrutements devraient prendre en compte la motivation des candidats. Mais comment faire en pratique ? Quoi qu'il en soit, je vous remercie pour ce travail extrêmement intéressant.
a observé qu'effectivement le lycée Pierre de Fermat donne priorité aux garçons et que cela ne suscite guère de protestations. Pas un article de presse n'a abordé ce problème. Les enseignants de classe préparatoire n'ont pas l'air non plus de s'en émouvoir. Pourtant, être obligé de prendre un logement en ville est très coûteux pour les familles.
...s de l'éducateur lui-même », comme le dit M. Sarkozy. Monsieur le ministre, vous vous réfugiez derrière des annonces et des formules au lieu de mobiliser les moyens adéquats pour proposer des orientations budgétaires dignes des enfants, de la communauté éducative et d'un service public de qualité. Au lieu de stigmatiser les uns et les autres enseignants qui ne seraient pas présents dans leurs classes, élèves en difficulté, parents des « orphelins de seize heures » , d'ajouter avec parcimonie quelques heures de cours ou de modifier les rythmes scolaires, notamment en supprimant l'école le samedi matin sans concertation, ne vaudrait-il pas mieux permettre aux élèves en difficulté d'évoluer dans des classes à faible effectif et dans des établissements où la présence d'adultes compétents serait...