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...de la vie et de la Terre de classe de première. J'ai voulu que la Délégation soit mieux informée sur les différents aspects de la question, tant du point de vue philosophique que scientifique et juridique. Néanmoins la façon dont la question du genre a été intégrée au programme de SVT ne laisse pas d'étonner. Qu'est-ce qui a motivé l'introduction de ce thème ? De quelle formation bénéficient les enseignants pour le traiter avec leurs élèves ? Quel était l'objectif visé ? La virulence de certaines réactions donne à penser que cette modification du programme n'a pas fait l'objet d'une préparation suffisante. Mme Véronique Fouquat, chef du bureau des programmes d'enseignement. La question du genre ne figure pas au programme
En d'autres termes, d'un côté les effectifs des enseignants sont réduits pour des raisons budgétaires ; de l'autre, on demande aux professeurs, en plus de leur volume horaire, de travailler ensemble ! Il ne faudrait pas oublier que leur première responsabilité est d'aller au bout des programmes des classes dont ils ont la charge, ce qui n'est pas chose aisée. Il est clair que les enseignants de biologie n'ont pas bénéficié d'une préparation suffisante. ...
Le vrai problème me paraît plutôt que l'étude du genre n'est mentionnée que de façon indirecte dans le programme de SVT. Il aurait fallu être plus clair et l'aborder de préférence en classe de terminale ; le traitement de la question du genre aurait alors pu être confié au professeur de philosophie, qui aurait abordé ce thème en collaboration avec l'enseignant de biologie.
Je n'ai pas soutenu qu'il ne fallait pas parler de la question du genre mais j'en ai appelé à une véritable formation. Autrefois, un jeune enseignant diplômé suivait une formation auprès d'un tuteur et bénéficiait d'un volume horaire de cours adapté. Au demeurant, la brochure qui a été éditée sur les comportements sexistes et les violences sexuelles apparaît tout à fait pertinente. Il serait utile que la Délégation auditionne Mme Marie-Jeanne Philippe. Concernant le programme de SVT, si je suis un peu rassurée par les explications qui nous ...
La traduction en français du mot « gender » ne m'a jamais paru bien claire. Je n'ai pas accepté de participer à la polémique sur cette question et n'ai signé aucune pétition. En histoire-géographie, certains sujets ont également fait débat ; et à cette époque où j'étais enseignante, je trouvais inacceptable la remise en cause de ce que je pouvais enseigner
On demande aux enseignants à la fois de délivrer un savoir et d'éduquer. Une éducation sexuelle est nécessaire parce que les parents ne l'assurent pas. Une équipe pédagogique très soudée est donc nécessaire.
J'interrogerai le ministre sur la formation des enseignants et sur les conditions dans lesquelles le programme de SVT a été conçu. Je vous remercie de votre contribution à nos travaux.
Les femmes enseignantes ne sont pas plus que les hommes sensibilisées à cette question.
La réforme de la formation des enseignants doit être le moyen de mieux les former en prenant en compte les préoccupations pédagogiques, dont l'égalité homme femmes.
...ministre, je vous remercie beaucoup d'avoir accepté l'invitation de la Délégation aux droits des femmes. La Délégation a consacré une grande part de ses travaux récents à la question de l'égalité des filles et des garçons dans le système éducatif. Comment promouvoir la sensibilisation à l'égalité entre les hommes et les femmes dans les programmes ? Comment intégrer ce thème dans la formation des enseignants ? Même si cette problématique peut apparaître comme secondaire à ces derniers, elle est bien réelle et elle est reçue comme telle par la société et par le Gouvernement, qui essaie, dans la mesure du possible, de légiférer. Je suis heureuse d'accueillir à vos côtés Mme Marie-Jeanne Philippe, rectrice de l'Académie de Besançon, qui a été nommée en mars dernier à la présidence du comité de pilotag...
Quelle est l'action menée au niveau de la formation des maîtres ? Les inégalités que l'on constate dans la vie quotidienne et dans le monde professionnel proviennent pour une part d'une défaillance dans la formation des enseignants. On parle beaucoup d'égalité des chances et de la diversité mais, mêler ces questions comporte le risque de s'exposer à un manque de rigueur dans le traitement de la question spécifique de l'égalité hommes-femmes.
a remercié Mme Roger d'avoir répondu à l'invitation de la Délégation. Celle-ci souhaiterait connaître, compte tenu de son expérience, sa perception des enjeux de l'égalité entre les filles et les garçons, les moyens d'action qui pourraient sensibiliser le personnel éducatif et les formations que l'on devrait délivrer aux enseignants dans les IUFM sur ce sujet.
...lus présentes que ceux-ci dans les études supérieures. Les filles sont maintenant aussi nombreuses que les garçons à être titulaires d'un baccalauréat S mais restent toujours absentes de certains métiers. Quelles sont les initiatives prises par leur association en ce sens ou pour lever les freins à l'accès des femmes aux postes de responsabilité ? Quelles sont enfin les actions à mener auprès des enseignants et, plus largement, des personnels de l'éducation nationale pour les sensibiliser aux questions de mixité et d'égalité des sexes.
a fait valoir que le langage que l'enseignant emploie par rapport aux filles et aux garçons a souvent un contenu inégalitaire. Elle avoue que cette question n'a jamais été son souci quand elle a enseigné, personne ne l'ayant alertée sur cet aspect.
a considéré que la difficulté essentielle tient à la reconnaissance du métier d'enseignant. Les anciens élèves des sections économiques et sociales ou scientifiques accèdent à des professions où un garçon peut se réaliser et gagner correctement sa vie.
a souligné que les enseignants doivent être sensibilisés à la fois à l'égalité et au savoir à transmettre.
a précisé que sa remarque portait sur l'imagination dont les enseignants doivent faire preuve aujourd'hui pour rivaliser avec les moyens modernes de communication.