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...uel rôle est aujourd'hui dévolu aux délégations régionales aux droits des femmes dont, selon les informations qui nous parviennent, il est clair que les moyens ne sont pas suffisants. J'ai pour ma part toujours insisté sur la place que ces délégations doivent tenir dans les départements et les régions : rien ne sert de faire des grands discours sur les droits des femmes si l'on ne donne pas aux déléguées des moyens, à commencer par leur nécessaire reconnaissance au sein d'une préfecture. Comment défendez-vous les déléguées aux droits des femmes ? Quelle est la politique de votre service ? Quelle suite donnez-vous aux lois votées ? Je m'interroge en particulier sur les rapports de situation comparée entre les femmes et les hommes dans les entreprises : j'ai été très surprise d'entendre à de nombr...
Vos propos me paraissent relever de la langue de bois La déléguée aux droits des femmes est la représentante de l'État dans la région pour tout ce qui concerne les droits des femmes. Elle n'a donc rien à gagner à être adjointe de tel ou tel ou à entrer dans une équipe. C'est avant tout un problème de respect : est-ce que le directeur de l'équipement est l'adjoint du SGAR ?
Et si l'on donnait aux déléguées aux droits des femmes le même grade qu'aux directeurs de l'équipement ?
Ce sont des problèmes fréquents. En Lorraine, il faut beaucoup de bonne volonté pour parvenir à contacter la déléguée aux droits des femmes. Certes, vous n'y êtes pour rien, madame.
Je suis très heureuse de vous accueillir aujourd'hui. Les déléguées aux droits des femmes et à l'égalité sont, en effet, indispensables à la fois à la diffusion de l'information et au contrôle de l'application des lois. Elles sont également une source précieuse sur des sujets aussi variés que l'égalité professionnelle, les violences faites aux femmes, les femmes de l'immigration, la problématique des familles monoparentales, le temps partiel. Un projet de décre...
...s et sociales, la problématique des femmes est réglée. S'il y a eu des avancées sur le plan législatif, il reste du travail à faire sur le plan de la pédagogie et de l'application des lois. Et c'est sur les délégués aux droits des femmes que la tâche repose. J'aurais préféré que vous soyez à côté du préfet et non sous l'autorité du SGAR pour que soit donnée toute l'importance qu'elle mérite à la déléguée aux droits des femmes.
Cette incohérence entre le niveau départemental et le niveau régional va retentir sur la conduite des politiques interministérielles. La déléguée régionale va animer un réseau qui dépend, en fait, de quelqu'un d'autre. Ceci pose, à terme, la question même de l'existence des délégués aux droits des femmes.
Pourquoi les déléguées départementales n'ont-elles pas eu un positionnement identique ?