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Cet indicateur existe. Les indicateurs prévus par la loi de 2001 sont clairs et complets : ils ne présentent aucune difficulté, qu'il s'agisse de l'évolution de carrière, des formations qualifiantes, de la vie professionnelle, de la vie familiale. La loi prévoit également des indicateurs sur les effectifs, la durée et l'organisation du travail, les congés individuels, les embauches et les départs, les conditions de travail, l'exposition aux risques, la pénibilité, la promotion, l'éventail des rémunérations, le nombre de femmes recevant les dix plus hautes rémuné...
Le problème des évolutions de carrière semble pourtant être soulevé par le rapport.
La question de la définition des tâches est en cours de réflexion. Il s'agit d'un élément important pour éviter ces écarts dans la progression des carrières.
... de 36 % aujourd'hui et les projections montrent que le rapprochement des durées d'assurance entre les hommes et les femmes ne suffira pas à réduire les écarts de pension en raison des effets de la précarité, des bas salaires et des conséquences du temps partiel. Ces écarts sont d'autant plus inacceptables que les différences au sein des pensions servies aux femmes entre celles qui ont eu une carrière complète et celles qui ont travaillé de façon interrompue ou précaire sont plus fortes que celles observées chez les hommes. De surcroît, la multiplication des séparations implique que de plus en plus souvent les femmes se retrouvent seules à la retraite, ce qui a une incidence importante sur leur niveau de vie, qui n'est plus compensé de la même façon par la retraite de leur conjoint. Ce con...
...tat d'un travail de concertation qui a été mené entre le secrétaire d'État Georges Tron, le rapporteur et le rapporteur pour avis de la commission des finances. Je tiens à vous en remercier. Reste que des dispositions comme celle du report de 65 à 67 ans de l'âge minimal pour bénéficier du taux plein n'ont pas été modifiées, alors que leurs conséquences seront lourdes pour tous ceux ayant eu des carrières incomplètes, et particulièrement les femmes. C'est le cas de 36 % des femmes ayant liquidé leur retraite en 2009, qui doivent attendre jusqu'à 65 ans pour obtenir le taux plein, avec en moyenne 96 trimestres validés, alors que la proportion n'est que de 12 % chez les hommes. Il faut également savoir qu'aujourd'hui 80 % des femmes qui liquident leur retraite à 65 ans n'ont plus d'emploi. Par ail...
...é de surcotisation en cas de temps partiel, sur sa prise en charge ou sur la compensation de son coût pour le salarié. Un amendement a été déposé en ce sens. Je souhaite, monsieur le ministre, que nous puissions avancer sur ce sujet. J'aimerais également que, au moins à travers une meilleure prise en compte de la pénibilité, de réelles avancées soient possibles pour ceux et celles qui ont eu des carrières plus difficiles. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Le ministre considère qu'on ne peut par corriger les aléas de carrière au moment de la liquidation des droits.
... niveau des pensions, et encore moins du niveau de celles servies aux femmes. Nous souhaiterions donc connaître votre analyse sur ces points ainsi que sur les conséquences, pour les femmes, des premières propositions qui ont été formulées en matière de temps partiel, d'âge de liquidation et de réversion. N'avez-vous pas l'impression que l'on met davantage l'accent sur la pénibilité et sur les carrières longues que sur les inégalités de pension entre les hommes et les femmes ?
... paraît tout à la fois déplorable et extrêmement préoccupant. On nous dit que c'est un problème d'égalité au travail et que les retraites ne peuvent, en tant que telles, régler toutes les difficultés en la matière. C'est sans doute vrai, mais force est de constater qu'un grand nombre de femmes, aujourd'hui âgées de cinquante à soixante-cinq ans, encourent, pour différentes raisons les aléas de carrières ou encore le travail à temps partiel un risque important de précarité et de paupérisation.
... à l'âge de la retraite, sans que les avertissements que notre délégation a lancés dès 2004 sur ce point aient été entendus. Nous souhaiterions aborder avec vous les questions relatives à l'évolution démographique de la population féminine âgée et très âgée, à l'évolution du niveau de vie des femmes retraitées et à l'incidence sur celui-ci des séparations conjugales. En quoi les spécificités des carrières des femmes pèsent-elles sur le niveau des pensions qui leur sont servies ? De quel ordre est la compensation opérée par les droits familiaux et conjugaux ? En termes de durée de cotisation, quels sont les écarts observés entre les hommes et les femmes ? Ont-ils tendance à se résorber ? Pourriez-vous dresser un premier bilan des effets de la réforme de 1993 et nous dire quelles sont les conséque...
Comment s'applique à la Société générale la loi sur l'égalité salariale ? Comment intégrez-vous dans les négociations la problématique de l'égalité entre les hommes et les femmes ? Comment parvenez-vous à faire progresser la carrière des femmes ? Une des dispositions de la loi de 2006, celle qui fixait un pourcentage minimal de 20 % de femmes dans les conseils d'administration, a été déclarée inconstitutionnelle par le Conseil constitutionnel. À la Société générale, il n'y a qu'une seule femme sur les quinze membres du conseil d'administration. Qu'en pensez-vous ? Considérez-vous que ces 20 % constituent un bon pourcentage o...
Une femme de trente-deux ou trente-trois ans qui, tout en travaillant, prend le temps de faire ses enfants, peut-elle espérer, vers quarante-cinq ans, que sa carrière « fasse des bonds » plus importants ?
Avez-vous prévu, dans l'entreprise, un dispositif spécifique pour les femmes qui, entre trente et quarante ans, ont le souhait d'avoir des enfants et de continuer leur carrière ?
J'ai pu constater que, à l'ENSAM de Metz, la mobilisation des filles pour leur carrière s'est considérablement développée depuis dix ans.
C'est le secteur où l'on peut voir le mieux où et comment une femme est bloquée dans sa carrière.
Cela relève du service des droits des femmes et de la direction générale du travail. Si on arrive à gérer cela, on peut ensuite gérer la carrière des femmes. En revanche, le problème de la conciliation vie professionnelle-vie familiale se pose toujours.
Le MEDEF, par exemple, y est opposé. Il sera difficile de faire voter un nouvel amendement sur ce point. S'agissant des carrières des femmes, ce que vous dites m'inquiète : à vous entendre, il n'y a aucun espoir pour qu'elles puissent un jour évoluer dans le système du management.
C'est ce constat que nous voudrions dépasser. Les jeunes femmes actuelles ont des ambitions et elles exigent d'avoir des perspectives de carrière !
Certes, mais si nous, parlementaires, nous ne les soutenons pas et n'essayons pas de transformer le système au besoin par la voie législative , rien ne bougera. Commençons par faire respecter la loi sur l'égalité professionnelle en matière de formation, d'embauche et d'évolution des carrières !
...enir devant la Délégation pour traiter de la question des retraites des femmes. Nous souhaiterions d'abord avoir des précisions sur les raisons qui ont motivé l'avis défavorable du conseil d'administration de la CNAV sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009. Notre délégation souhaite plus généralement avoir votre point de vue sur les conséquences des spécificités des carrières des femmes sur leur retraite et sur les possibilités de correction ainsi qu'un éclairage sur les conséquences pour les femmes de la réforme du minimum contributif et du rétablissement de la condition d'âge pour les pensions de réversion, mesures contenues dans le PLFSS pour 2009.