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S'agissant de l'enseignement supérieur, le budget des universités semble être le grand perdant du projet de loi de finances. Sa légère augmentation ne couvrira même pas l'inflation. Le ministre nous a fait part, hier, de son plaisir de voir se multiplier les grues sur les campus universitaires. Le tableau est ainsi bien brossé, car à l'exception notable des crédits octroyés aux établissements d'enseignement supérieur privés, les crédits pour l'immobilier et les bibliothèques sont quasiment les seuls à augmenter dans le programme. Il est clair que cette politique est très profitable aux partenariats public-privé, mais moins aux étudiants fréquentant les établissements qui n'ont pas été...
... au plan campus et au grand emprunt, pour nous prononcer en toute connaissance de cause. Je ne reviens pas sur le plan licence qui vient d'être évoqué, mais les résultats obtenus ne semblent pas satisfaisants en la matière alors qu'il était annoncé comme une priorité. S'agissant de la vie étudiante et de l'aide sociale, dont vous dites faire aussi une priorité, les centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires (CROUS) connaissent une baisse de 5,5 % de leurs crédits. Le fonds d'urgence, créé en 2008, est en stagnation et toujours soumis à des critères discrétionnaires. Il doit être plus lisible afin d'en faire un véritable outil d'amélioration de la vie étudiante. Pouvez-vous confirmer que le financement intégral des dix mois de bourse sera assuré ? Par ailleurs, on ne peut que s'inquié...
...9 constructions de logements sont prévues pour les étudiants contre 5 000 en 2008. Qu'en est-il, précisément, de la part des constructions et des réhabilitations ? Par ailleurs, nous regrettons la délibération de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre du 9 octobre, validant un protocole d'accord entre les Hauts de Seine et le CROUS et visant à démolir environ la moitié de la résidence universitaire d'Antony. Que 8 % du logement étudiant d'Ile-de-France y soit concentrés n'empêche pas certains de vouloir spéculer sur ces 11 hectares qui longent le parc de Sceaux ! Outre que l'UNEF vous a demandé de « geler en urgence une procédure de destruction engagée en violation manifeste des engagements pris par le conseil général envers l'État », un référé a été déposé auprès du tribunal administratif ...