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Je tiens à souligner que 16 000 personnes se sont fait vacciner dans le secteur libéral depuis le 4 janvier.
...nseil de la santé publique sur les vaccins à venir pour la campagne de vaccination de 2010-2011 qui comprendra deux vaccins : un vaccin trivalent, qui va inclure la souche de la grippe saisonnière, la souche A(H1N1) et la souche B, et un vaccin monovalent, uniquement pour la grippe A(H1N1). Ces deux vaccins seront disponibles en France pour la saison qui va venir, et le haut conseil recommande de vacciner les femmes enceintes, les personnes à risque, les obèses, les personnes de plus de soixante-cinq ans, les enfants, les adultes à risque et les personnels de santé. Avez-vous été consulté ? Quel est votre avis sur la vaccination grippale à venir ? Ne peut-on craindre que la population tourne le dos à la vaccination ? Le haut conseil recommande aux personnes à risque devant voyager dans l'hémisphèr...
...re moins. J'aimerais donc savoir à quel moment vous les avez formulées. Je veux parler tout d'abord de vos interrogations sur les effets secondaires du vaccin car sur ce sujet, nous avons eu très vite les réponses. Par ailleurs, dans un communiqué de presse de votre syndicat, j'ai lu que de nombreux personnels infirmiers, considérant que cette vaccination était injustifiée, ne se sont pas fait vacciner. Savez-vous combien d'infirmières ont été dans ce cas ? Enfin, toujours dans le même document, vous dites que les élèves « ne font pas partie de la population à risque » : En êtes-vous sûre ? Sur vos critiques qui semblent justifiées, j'aimerais avoir quelques précisions. Ainsi, vous regrettez de ne pas avoir été suffisamment associées par le ministère de tutelle. Mais qui a contacté les infirm...
Votre communiqué de presse dit pourtant ceci : « De très nombreux infirmiers partagent les réserves émises par une grande partie des autres professionnels de santé concernant l'intérêt de cette vaccination et refusent de se faire vacciner ».
Vous ajoutiez : « Les effets secondaires du vaccin ne sont pas connus à ce jour ». Et ensuite, comme je le disais : « De très nombreux infirmiers partagent les réserves émises par une grande partie des autres professionnels de santé concernant l'intérêt de cette vaccination et refusent de se faire vacciner ». Enfin, vous évoquiez les élèves « qui ne font pas partie de la population à risque ».
...s professions médicales S'agissant de la position de votre syndicat, madame, j'ai parlé d'observations peu justifiées à mes yeux, notamment sur le risque d'effets secondaires du vaccin je vous demandais d'ailleurs à quelle date cette crainte avait été formulée , sur l'intérêt de la vaccination je souhaiterais savoir maintenant quel est le pourcentage d'infirmiers qui ont refusé de se faire vacciner , enfin sur le fait que des élèves ne feraient pas partie de la population à risque, alors que l'on a toujours dit que les jeunes en faisaient partie. Je découvre que la date du communiqué de presse que j'ai sous les yeux est le 23 octobre 2009 : nous étions donc au début de la campagne de vaccination, même si nous savions que la virulence du virus était moindre que prévu initialement. J'aimera...
...ion dans les centres de santé. Comme ces derniers sont également des lieux de soins, qui devaient pouvoir accueillir les malades en cas de pandémie, il a paru difficile de leur demander de jouer également un rôle de centre de vaccination. Il a donc été décidé d'organiser la vaccination dans des gymnases ou des salles de spectacle. Quand les personnels médicaux des centres de santé ont commencé à vacciner, le 16 novembre 2009, ils l'ont fait dans des gymnases. Cela étant, nous étions conscients que les centres de santé ne pourraient répondre à l'objectif de vaccination de 50 % de la population. Il fallait pour cela que tout le monde s'attelle à la tâche : médecins généralistes, infirmiers libéraux, personnels des centres de santé et hôpitaux. Les premières personnes à être vaccinées faisaient pa...
Je voudrais rappeler que chaque pays devait donner 10 % des vaccins qu'il avait commandés à l'Organisation mondiale de la santé pour d'autres pays. Sur 94 millions de doses, il en restait donc un peu plus de 84 millions, soit de quoi vacciner 40 millions de Français. Les Anglais en ont commandé 135 millions, les Américains 350 millions. Par ailleurs, ce n'est que le 30 novembre qu'on a décidé de n'injecter qu'une seule dose, alors que les commandes avaient été passées en avril-mai.
...ionale, la cellule interministérielle de crise, la direction générale de la santé et le département des situations d'urgence sanitaire ? Comment ce dispositif était-il décliné dans les préfectures, qui n'ont pas toutes réagi de la même façon, ce qui a pu donner l'impression d'un manque d'unité entre les territoires ? Vous avez par ailleurs évoqué la possibilité de définir vous-même quels publics vacciner, la direction générale de la santé ayant pris ensuite une orientation différente. À quels publics pensiez-vous alors ? J'ai cru vous entendre dire que vous aviez vous-même « inventé » les modalités de la vaccination. Portez-vous de la sorte la responsabilité de la déclinaison territoriale de la campagne de vaccination ? Peut-on être satisfait des résultats ? Enfin, vous avez envisagé de confier...
...cken nous a aussi confirmé que la position du centre était de mettre en application le règlement sanitaire international (RSI), rédigé il y a deux ou trois ans, après l'épisode du virus H5N1. Or, la mise en application du règlement sanitaire international a pour conséquence une stratégie de vaccination de l'ensemble de la population. La Suède a donc acheté 18 millions de doses, avec l'objectif de vacciner les 9 millions de Suédois. Par ailleurs, pour la vaccination, un ordre de priorité des publics a été établi. Était-il logique ?
...té, afin de ne pas limiter inutilement les libertés publiques, tout en se laissant la possibilité d'élever son niveau de réaction si nécessaire. Mi juillet, les scientifiques estimaient qu'un nouveau vaccin devrait être administré en deux doses, pour assurer son efficacité et, au vu des informations disponibles sur la diffusion du virus, les pouvoirs publics ont estimé qu'il fallait envisager de vacciner les deux tiers de la population française. C'est ainsi que 94 millions de doses de vaccins ont été commandées, dans un environnement totalement incertain. Les souches vaccinales avaient été identifiées dès la fin avril, mais les laboratoires ne savaient pas encore quelle serait l'efficacité de leurs vaccins et à quelle date ils pourraient les livrer. A partir de la fin août, plusieurs circulair...