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Dans son intervention, Mme Lemorton a fait le constat d'un gâchis celui des étudiants qui, à 80 %, échouent en première année. Nous sommes tous d'accord.
...t ne faisons pas du tout la même analyse. Le sujet ne mérite ni les polémiques ni des propos aussi négatifs que ceux que vous avez tenus dans votre intervention, madame Lemorton. L'adoption de ce texte, présenté en décembre dernier à l'Assemblée nationale puis au Sénat, qui nous revient en juin, n'a que trop tardé. Il faut en terminer et voter au plus vite cette proposition de loi, parce que les étudiants attendent une première année réformée nous en débattrons et les familles aussi, qui subissent les échecs souvent dramatiques de leurs enfants qui, à l'issue de cette première année, se retrouvent dans une impasse. Il va donc de soi que nous ne pouvons pas voter cette question préalable. Je regrette aussi d'entendre M. Bapt indiquer qu'il ne votera pas cette proposition de loi.
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous examinons ce soir, en deuxième lecture, la proposition de loi déposée par M. Domergue qui vise à créer une première année commune aux études de santé et, surtout, à faciliter la réorientation de nos étudiants. Je suis naturellement très heureux que ce texte, court mais important, ait pu être inscrit à l'ordre du jour de notre assemblée, en dépit d'un calendrier bien chargé. Nous le devons non seulement à la ténacité de M. Domergue, qui considère à juste titre que cette réforme est prioritaire,
... en licence ». Mes chers collègues, avec cette proposition de loi, nous allons enfin conclure l'indispensable réforme de la première année de médecine et mettre fin au « gâchis » humain que nous reconnaissons tous, « gâchis de temps, d'énergie, d'espoirs et de rêves », comme vous l'avez si justement souligné, madame la ministre, lors des débats au Sénat. Olivier Jardé l'a rappelé, sur les 55 000 étudiants qui s'inscrivent chaque année en première année, près de 80 % 40 000 échouent à la fin de cette première année, sans possibilité, ou presque, d'équivalence ou de réorientation ! Depuis 2003, Mme Lemorton l'a rappelé, de nombreux rapports ont dénoncé cette situation : les rapports Debouzie, Thuilliez et, en 2008, celui de Jean-François Bach. Il était temps d'en tenir compte. La loi pose les ...
Il s'agit d'étudiants titulaires de masters, de diplômes d'écoles de commerce ou d'instituts d'études politiques, par exemple. En outre, les étudiants ayant validé au moins trois années d'études médicales, c'est-à-dire la première année, plus deux années dans l'une des quatre filières, pourront se réorienter vers une autre de ces filières. C'est la procédure dite du « droit au remords », si l'on a envie de changer de...
Cette proposition de loi, portée par notre collègue Jacques Domergue avec le soutien de la ministre, est excellente. Elle constitue une avancée importante pour la première année de médecine. Elle changera radicalement les choses, et permettra de lutter contre le gâchis que représente l'échec de nombreux étudiants. Nous sommes relativement satisfaits de constater que l'opposition s'abstiendra. Elle est donc devenue raisonnable, après trois heures de débat. Elle aurait pu voter pour, mais c'est peut-être trop lui demander. Si le débat s'était poursuivi pendant une heure ou deux, peut-être aurait-elle voté pour, comme le fera bien entendu le groupe UMP. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Cette proposition de loi ne mérite certainement pas une telle polémique, Madame Lemorton : il s'agit d'un texte de bon sens, suscitant un large consensus chez les présidents et les professeurs d'université qui l'attendaient depuis longtemps. C'est pourquoi je regrette le report de son entrée en vigueur, qui ne sera qu'une perte de temps pour des étudiants dont 80 % sont en situation d'échec à l'issue de la première année. Il faut très vite la voter et, surtout, la faire entrer en application.
J'ai été le rapporteur de la loi sur les personnels enseignants de médecine générale en février dernier, et je ne peux que me féliciter enfin de voir Mme la ministre résoudre le problème du manque de ces personnels enseignants. Je pense que les représentants des médecins et les étudiants seront très satisfaits, y compris dans la filière des personnels enseignants, chefs de clinique et professeurs associés de médecine générale. Merci, madame la ministre, de faire cet effort important, dont j'espère qu'il se poursuivra dans la durée.
...es, trop nombreux, dans des filières aventureuses, dans des impasses ou tout simplement pris au dépourvu devant l'interrogation : « Que vais-je bien pouvoir faire ? » La proposition de loi qui nous est soumise aujourd'hui doit permettre de remédier à ce problème. Elle pose les bases juridiques d'une réforme qui créée une première année commune aux études de santé et facilite la réorientation des étudiants. Cette réforme urgente fait l'objet d'un large consensus sur les bancs de notre assemblée, et sa mise en oeuvre est attendue avec impatience par les étudiants eux-mêmes. Elle prévoit la création d'un tronc commun entre les quatre filières médecine, odontologie, maïeuthérapie et pharmacie , intitulé « licence santé 1 ». Ce dispositif conduira à un rapprochement des actuels PCEM 1 et PCEP 1. I...
...orton, que vous en oubliiez ainsi l'objectif : l'urgence de répondre au gâchis lié à l'échec à l'issue de la première ou de la deuxième année d'études. Un taux de 80 % d'échec ne vous paraît-il donc pas suffisamment élevé pour que vous souhaitiez le renvoi de la proposition en commission ? Quelle est donc votre arrière-pensée, sinon le choix de l'immobilisme ? Peut-on admettre que tant de jeunes étudiants soient renvoyés dans leurs foyers après un échec à l'issue de la première année ou de la deuxième année d'études ? Je réponds pour ma part qu'il est inacceptable de voir tous ces jeunes repartir depuis zéro après un ou deux ans d'études. Mme la ministre a bien répondu aux questions que nous pouvons légitimement nous poser, qu'il s'agisse de l'intégration future des carrières paramédicales au se...
L'amendement n° 26 du rapporteur est essentiel. Cette réforme est fondamentale. Nous ne pouvons plus attendre. Les futurs étudiants ne doivent pas attendre. Il faut donc impérativement que cette loi soit opérationnelle pour la rentrée 2009-2010.
Madame la ministre, cet article est très important puisqu'il inscrit dans la loi la création d'un bureau d'aide à l'insertion professionnelle des étudiants. Ce bureau répondra à deux préoccupations majeures des étudiants : abaisser le taux d'échecs dans certaines filières et réduire les effectifs dans les formations offrant peu de débouchés. Nous n'avons pas assez parlé du rapport Hetzel, qu'il faut lire, relire et faire lire. Vous avez bien fait, madame la ministre, de reprendre certaines de ses préconisations dans votre projet de loi. L'une d'en...
Madame la ministre, je tiens en premier lieu à vous remercier d'avoir conduit de main de maître ce projet de loi tant attendu. Vous avez su être à l'écoute des partenaires, tels la CPU et les syndicats d'étudiants et d'enseignants, ce qui a contribué à sa grande clarté. Je remercie également notre rapporteur pour son excellent rapport. Nous sommes satisfaits de constater avec quelle célérité et quel courage la majorité aura réussi, en deux ans, à réformer la recherche puis dans la foulée l'université. Car nous sommes conscients, les uns et les autres, que les universités et la recherche sont indissociabl...