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...r eux de faire du business, comme les banques, ce n'est pas une solution. Pour ma part, je pense plutôt à de grands États comme la République populaire de Chine ou les Émirats, qui sont convaincus qu'il est de l'intérêt commun de rechercher des relations économiques stables, qui ne soient pas perturbées par les mouvements erratiques des spéculateurs, stabilité qui bénéficie en dernier ressort aux peuples dans leur diversité et qui constitue une vraie garantie pour la paix dans le monde. Partant de là, il faut inventer de nouveaux rapports entre les États. Madame la ministre, je vous disais que vous ne vous étiez certainement pas contentée d'aller voir les guerriers enterrés à Xian. Vos rencontres avec le président Jintao ont dû vous faire comprendre que c'était là une occasion rêvée pour poser c...
Le plan d'austérité qui va s'abattre sur la Grèce taillera dans les dépenses publiques, pour le plus grand bonheur des banquiers et des intérêts privés, pour le plus grand malheur du peuple grec. Le chômage, les bas salaires, la santé inaccessible, l'éducation au rabais : voilà ce qui menace les Grecs aujourd'hui. Désormais, l'État grec surendetté est passé entre les mains des banquiers. Il y a donc fort à parier que les nouveaux maîtres de l'Acropole continueront ce qu'ils ont toujours fait : spéculer plus pour gagner plus. Si les spéculateurs gardent leur pleine latitude d'action,...
...rnement grec puisse assurer les échéances des banquiers qui, au premier chef, sont français. Il ne faut pas oublier non plus les marchands d'armes allemands et français gros créanciers de l'État grec, qui dépense pour son budget militaire vingt fois plus que la moyenne des autres États de la planète. C'était déjà vrai au début du XXe siècle. Solidarité avec les créanciers et fermeté contre le peuple grec : telle est la réalité, une sorte de dichotomie. Vous imaginez bien que telle n'est pas notre position. Je pense, madame la ministre, monsieur le ministre, que vous sous-estimez le fait que nous sommes en train de changer de phase. La spéculation dont les subprimes ont été l'illustration correspondait à une époque. Maintenant, nous passons à une autre époque. Aujourd'hui, les spéculateurs ...
Mais ne voyez pas les autres à votre image, monsieur Bur. Ce serait désagréable pour vous. Je rappelle donc que les parlementaires ont voté oui à 93 % et que les Français, eux, ont voté non à 55 %. Qu'y a-t-il de plus fort que la démocratie représentative, si ce n'est la démocratie directe ? Nous n'avons pas été élus pour dessaisir le peuple français du droit de s'exprimer. Mais vous avez peur (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) parce que vous savez où en est l'opinion de notre pays. Et vous savez aussi, par expérience, que le peuple français, lors d'un référendum, répond non seulement à la question qui est posée, mais également à celui qui pose la question.
Il faut donner la parole à notre peuple. Notre peuple porte des valeurs qui sont enracinées dans notre histoire. Vos valeurs à vous sont sonnantes et trébuchantes, elles sont cotées à la bourse, quand les nôtres sont au Panthéon.
Vous avez peur du peuple ! Rappelez-vous ce que Mirabeau a dit au marquis de Dreux-Brézé ! Vous êtes dans le rôle du marquis !
Madame Dati, nous sommes ici par la volonté du peuple, et nous n'avons pas été élus pour dessaisir le peuple de sa souveraineté !