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Interventions sur "addiction" de Jean-Pierre Brard


8 interventions trouvées.

...e ne comprends pas comment le rapporteur et le Gouvernement peuvent être défavorables à cet amendement. Nombre d'entre nous ont participé au débat sur la loi HADOPI. C'est extraordinaire l'imagination dont le Gouvernement et nos collègues de l'UMP ont alors fait preuve pour réprimer férocement les jeunes qui téléchargent, mais, dès lors qu'il s'agit de combattre ceux qui s'enrichissent grâce à l'addiction résultant de l'adhésion au jeu et qui enrichissent des gens sans morale, sans éthique, qui sont prêts à sacrifier n'importe quoi, n'importe qui pour s'enrichir, vous n'avez plus du tout de volonté. Selon que vous serez pauvre ou riche, puissant ou faible Vous qui n'êtes pas un faible, monsieur le rapporteur,

Savez-vous quel est ce numéro ? C'est le numéro 2017 ! Allez donc savoir pourquoi Jean-François Copé est un homme responsable, c'est-à-dire qu'il n'expérimente pas sur les autres, mais sur lui-même : il lutte personnellement contre les addictions qui le menacent. D'après ce qu'on peut lire dans les gazettes, il se serait guéri lui-même d'une addiction : l'addiction à Nicolas Sarkozy. Il paraît en effet qu'il s'en est libéré. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Enfin, je termine en voulant qu'il soit donné suite au témoignage lu par notre collègueAurélie Filippetti : je propose que les gens qui nous regardent sur internet envoien...

...il a déjà une certaine pratique à la maison avec les siens. Mais, dans ce genre de prestation, le succès n'est pas toujours assuré. Les enfants étant partis, je vais commenter mon sous-amendement en m'adressant à la génération d'avant qui est dans les tribunes. Je ne me rappelle pas avoir vu dans le texte une notion de plafonnement pour les paris possibles. Si l'on dit que le jeu est une forme d'addiction et une pathologie, il faut mettre des garde-fous. Si je raisonne par analogie, lorsqu'on est malade, on va voir le médecin qui prescrit des médicaments. S'il s'agit de Tranxène ou de Valium, évidemment, il fixe un plafond, car si l'on en prend trop, on risque, par inadvertance, de passer de vie à trépas. Mes chers collègues de l'UMP, vous pouvez demander à M. Borloo ce qu'il en est des excès j...

Revenons au sujet qui nous occupe. Je propose, dans mon sous-amendement, de plafonner à un trentième du SMIC mensuel. Monsieur le ministre, vous rendrez ainsi un véritable service à la personne en état d'addiction. C'est la même chose que l'addiction à l'alcool. La personne alcoolique sait que lorsque la bouteille est vide, elle peut aller en chercher une autre ; mais si elle ne peut pas en trouver, elle ne pourra pas boire davantage. Avec mon sous-amendement, le joueur sait qu'il ne pourra pas aller au-delà d'un trentième du SMIC mensuel. J'en profite pour présenter mon sous-amendement n° 208 qui, dans l...

Mon sous-amendement tient compte des caractéristiques propres aux personnes souffrant d'addiction au jeu : pour financer leur maladie, elles ont de plus en plus souvent recours au crédit à la consommation. Elles entrent alors dans une sorte de spirale qui finit par un naufrage dans lequel ils entraînent leur famille tout entière.

...mon amendement. Et comme j'ai pris un peu sur mon temps de parole, je vais en défendre deux d'un coup, le n° 8 et le n° 7.. Ces amendements portent des propositions de restriction de la publicité en faveur des opérateurs de jeux et de paris. Comme un grand nombre de nos collègues pas seulement sur les bancs de l'opposition , et à la suite de nombre d'associations, nous nous inquiétons de « l'addiction marketing » aux jeux en ligne que favorisera le développement de la publicité en faveur des sites de jeux ou de paris. Les opérateurs dépensent déjà près de 50 % de leur chiffre d'affaires en communication publicitaire. Il y a fort à parier qu'ils se livreront une guerre marketing pour conquérir des parts de marché dès que ce texte sera promulgué. Pour des raisons évidentes d'ordre et de santé ...

...sse chercher, mes chers collègues, qui peut être intéressé par la mise en oeuvre de cette loi que vous proposez et que défend avec ardeur Jean-François Lamour, même si chacun sait que lui, il le fait simplement par amour de l'art, et non par intérêt personnel. Le fait qu'il soit sincère dans ses engagements n'empêche pas que cela couvre des intérêts qui poussent les jeunes, en particulier, à des addictions dangereuses pour la santé publique. Il en va de celle-ci comme de l'alcool ou du tabac : nous savons comment on tombe dedans mais, pour en sortir, c'est beaucoup plus difficile. (L'amendement n° 8 n'est pas adopté.) (L'amendement n° 7 n'est pas adopté.)

... laquelle est favorable à ce que l'on mette des balises pour préserver la République et les citoyens. Or, il est en train de militer contre ses convictions. Admettons qu'il soit obligé de les mettre dans sa poche, fonction oblige. Mais comme vient de le dire excellemment notre collègue Aurélie Filippetti, et avant elle notre collègue Chassaigne, le marché ne peut pas réguler. Ce qui répond à des addictions ne peut être régulé par le marché. Au contraire, celui-ci pousse à l'aggravation. Quant aux joueurs eux-mêmes, ils ne peuvent évidemment rien réguler du tout, puisqu'ils sont en état d'addiction. Vous qui êtes un homme cultivé, monsieur le ministre je ne ferais pas la même proposition au Président de la République, par exemple , vous qui avez des références, pensez à Dostoïevski, pensez à St...