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Interventions sur "scolaire" de Jean-Jacques Candelier


7 interventions trouvées.

Monsieur le ministre, je suis d'accord avec ma collègue Mazetier, mais je vais quand même prononcer mon réquisitoire. Le projet de budget de l'enseignement scolaire nous est présenté alors que le malaise est profond avec la communauté éducative. Et pour cause ! À nouveau, le ministre de l'éducation nationale a préparé ce budget dans une logique purement comptable de réduction des dépenses publiques. Les suppressions massives de postes continuent, rappelant les saignées prodiguées par la médecine d'autrefois. Après 11 200 postes en moins cette année, 13 500 ...

...difficulté. On veut faire croire que les prétendues deux heures de soutien hebdomadaires compenseront la disparition de l'école le samedi matin et remplaceront l'aide personnalisée aux enfants en grande difficulté. Sauf qu'en réalité, il n'en est rien. Le démantèlement des réseaux d'aide spécialisée aux élèves en difficulté RASED aura des conséquences désastreuses sur la résorption de l'échec scolaire. Les professionnels des RASED travaillent en équipe et abordent des problèmes sociaux et relationnels que l'on ne peut pas traiter en classe. En substance, on dit aux enseignants : « Faites du soutien, mais sans l'appui des personnels compétents et spécialisés ». En réalité, ils se retrouveront seuls face à l'échec. On le voit bien : réaffecter 3 000 maîtres spécialisés sur les 9 000 dans les cl...

...en compris dans quel monde nous vivons. D'ailleurs, ils ne sont pas les seuls : pas moins de 70 % des Français soutiennent leur mouvement. Le budget de l'éducation, vitrine de l'ingratitude et du dédain du Gouvernement, reflète les dogmes capitalistes qui conduisent à vouloir faire de l'école une machine à sélectionner, un système à la carte renforçant les inégalités, un prétexte au commerce périscolaire et un dispositif de formation précoce des travailleurs. Notre pays a la chance de disposer d'un grand service public d'éducation. Mais, alors que celui-ci devrait être une priorité nationale pour les familles et le développement, il pâtit d'arbitrages budgétaires qui donnent la priorité à l'armement et à la guerre.

Je le dis donc clairement : l'école doit avoir pour objectif la réussite de chacun, ce qui suppose l'arrêt des suppressions de postes, le remplacement des enseignants, le recrutement et la formation des personnels accompagnants nécessaires surveillants, médecins et infirmières scolaires, agents pour la scolarisation des enfants handicapés , la mise en place d'une programmation pluriannuelle de postes et l'arrêt du développement de la précarité, l'élargissement de la scolarité obligatoire de trois à dix-huit ans, contre six à seize, et le développement des disciplines comme les sciences sociales, qui sont remises en cause dans le cadre de la réforme des lycées, la mise en place...

Pourquoi se limiter au temps scolaire obligatoire et rédiger un texte qui, d'après les calculs, s'appliquera en moyenne deux à quatre jours par an ? De même, pourquoi le Gouvernement ne manifeste-t-il strictement aucun intérêt pour l'accueil des jeunes le soir après l'école, à midi, entre les cours, le mercredi, le samedi matin et durant toutes les vacances scolaires ? (« Cela n'a rien à voir avec le sujet ! » sur les bancs du group...

...e. Rien n'est réellement prévu pour garantir la qualité des encadrants. Je rappelle ici qu'en vertu de l'instruction du 23 mai 2003 et de la loi du 17 juillet 2001, les exigences d'encadrement sont drastiques. Pour les moins de six ans, il faut un animateur pour huit enfants en centre de loisirs sans hébergement ceux d'entre nous qui sont maires doivent le savoir et un pour dix en période périscolaire. Pour les six ans et plus, il en faut un pour douze en centre de loisirs et un pour quatorze en période périscolaire. Ici, rien n'est prévu ! De même, s'agissant de l'encadrement des élèves accueillis, pourquoi ne pas avoir prévu la détention du BAFA, le brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur ? C'est pourtant la règle posée pour l'encadrement dans les centres de loisirs et lors des activité...

Par cet amendement, les députés du groupe GDR désirent marquer leur refus de mettre sur le même plan, comme cela a déjà été dit, le service d'accueil et les principes fondamentaux qui fondent notre service public de l'éducation. Nous considérons notamment que les objectifs premiers de l'enseignement public sont à la fois l'obligation scolaire et la gratuité. En dépit de la création éventuelle d'un droit d'accueil, je vous demande donc, chers collègues, de ne pas modifier l'intitulé du titre III du livre Ier du code de l'éducation. En effet, ce livre Ier définit les principes généraux de l'éducation et l'on ne peut considérer, sauf à vouloir transformer les fondements de notre système éducatif, qu'il faille y intégrer l'accueil scolai...