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S'agissant du SEAE, ma question rejoint celle de Pascal Clément : comment faire pour qu'il ne mène pas une vingt-huitième politique étrangère et pour que son éventuelle réussite ne réduise pas l'influence des diplomaties nationales ? Je vous remercie par ailleurs d'avoir pris l'initiative d'explorer le champ de la politique transfrontalière. Pour illustrer ce que vous avez dit des différentiels de compétitivité, je rappellerai simplement que dans mon département les Italiens viennent travailler en France tandis que les Français vont t...
Quelle devrait être, selon vous, la position de l'Europe face aux pays émergents dans la décennie qui vient, en particulier sur le plan économique ? Comment relancer la politique économique européenne ? Vous placez-vous dans la perspective d'une économie de marché régulée, ou bien plus ouverte ? Estimez-vous que les institutions actuelles permettent à l'Europe de mener une véritable politique étrangère ? Parmi les mille questions qui se posent à propos de l'Union pour la Méditerranée, j'aimerais savoir si celle-ci vous paraît mieux conçue que l'Union méditerranéenne, qui était la première ébauche de ce projet.
Le budget pour 2010 du ministère des affaires étrangères et européennes a pour objectif de conforter une logique d'influence en utilisant une grande variété d'instruments pour promouvoir des positions tant économiques que politiques et culturelles. Dans un contexte économique difficile, il constitue un budget d'engagement consacré au soutien au multilatéralisme, à la gratuité de la scolarité, à l'action culturelle extérieure et à la sécurité, mais c'e...
...je souhaitais vous poser. Je vous laisse juge des points qui méritent un développement. Les rapports se sont succédé depuis 2004 au sujet du redéploiement des moyens. Peut-on s'attendre à des initiatives dynamiques en ce domaine ? Vous avez évoqué la gratuité des frais d'inscription, mais qu'en est-il des rémunérations des enseignants titulaires, aujourd'hui à la charge du ministère des affaires étrangères par l'intermédiaire de l'AEFE ? Ne serait-il pas envisageable de transférer ce budget sur celui de l'éducation nationale ? Cela n'aurait pas pour effet d'apporter 400 millions d'euros supplémentaires, mais donnerait une meilleure lisibilité à la loi de finances. Il est vrai que l'on observe un désengagement des entreprises à la suite de la prise en charge par l'État des frais de scolarité des é...