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Interventions sur "vaccination" de Jean-Christophe Lagarde


111 interventions trouvées.

Docteur Marc Girard, je vous remercie d'avoir répondu à l'invitation de la commission d'enquête parlementaire sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1). J'indique à nos collègues que cette invitation a été demandée par M. Gérard Bapt et acceptée par le rapporteur, M. Jean-Pierre Door, et par moi-même.

Si je comprends bien, on aurait caché 5 800 morts. L'administration sanitaire, dans son ensemble, aurait accepté l'idée de cacher 5 800 décès liés à la vaccination.

...ous-même, il me semble difficile de se fonder sur la parole des experts, tant de précisions ayant été systématiquement infirmées. Je n'ai donc pas parlé de vos expériences passées et me contente de dire que, pour défendre les intérêts de la collectivité, chacun gagnerait à un peu plus d'humilité dans ses prévisions et dans ses analyses. J'ai lu par ailleurs que vous jugiez inutile la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Pouvez-vous l'expliquer aux membres de la commission cette fois avec des faits, et non pas à l'aide de chiffres extrapolés ou fantasmés ? C'est là en effet une position originale parmi les personnes auditionnées y compris celles qui étaient hostiles à la vaccination en général ou opposées à la vaccination contre la grippe A(H1N1). Vous pourriez sans doute, avec d...

Vous avez également évoqué la mort subite chez le nourrisson, semblant établir un lien entre celle-ci et les vaccinations qu'on fait subir aux enfants. Existe-t-il des données scientifiques étayant votre affirmation ?

Pour la sclérose en plaques, les éléments établis ramènent certains propos à leur juste proportion. Dans toute votre réponse, cependant, je n'ai pas entendu, de façon intelligible pour tous, si d'après vous, oui ou non, on peut établir aujourd'hui un lien entre la mort subite du nourrisson et la vaccination obligatoire qu'on impose aux enfants.

C'est trop facile ! Avez-vous une question à poser à M. Marc Girard ? Au demeurant, je ne souscris pas à tout ce que vous avez dit à propos de l'hépatite B. Plus exactement, ceci ne justifie pas cela. Certaines personnes nous ont dit qu'à la suite de la vaccination contre l'hépatite B, les Français avaient davantage de doutes à propos de la vaccination. Je me souviens cependant que, selon le sociologue que nous avons auditionné, l'élément déterminant en la matière était que les Français considéraient la grippe comme peu dangereuse pour eux ; comme l'illustrait un graphique, ils étaient peu nombreux à invoquer le précédent de l'hépatite B. Il ne me semblait ...

Nous accueillons, sur la suggestion de M. Jean-Pierre Dufau, membre de la commission, le docteur Jacques Fontan, responsable du centre de vaccination de la ville de Capbreton, dont notre collègue est le maire.

Le centre de vaccination de ma ville a reçu des instructions différentes de la préfecture au cours de la campagne. Il lui a été demandé d'être ouvert jusqu'à 22 heures à peu près tous les jours, y compris le dimanche et les 24 et 31 décembre, alors qu'à partir de la mi-décembre, il n'y avait plus qu'une cinquantaine de personnes à venir se faire vacciner. Par ailleurs, après avoir eu l'aval de la préfecture pour vacciner...

Je vous propose de nous faire part de votre expérience et de votre sentiment sur l'organisation de la campagne de vaccination. Vous nous expliquerez aussi sans doute aussi les raisons de votre départ de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales de Paris.

Comment a été opéré le choix des centres de vaccination ? La ville a-t-elle proposé des lieux ? La préfecture de police est-elle intervenue aux côtés de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales ? Quand vous sont parvenues les instructions nationales, puisque vous indiquez qu'elles ont été tardives ? Quelles ont été les difficultés logistiques spécifiques à Paris, au regard de la fréquentation des centres ? Lorsque nous avons aud...

...publics ? Vous avez dit que le vaccin était évidemment la meilleure protection contre une pandémie grippale ou contre les maladies infectieuses. Mais le comité a-t-il émis un avis sur le fait que le vaccin arrivant en pleine pandémie ou après la pandémie, la stratégie vaccinale ne pouvait rester la même ? Dernière question : n'avez-vous jamais été consulté sur le choix du recours à des centres de vaccination ?

Ce que vous êtes en train de dire pourrait signifier qu'avant la pandémie, il y a un intérêt collectif à être vacciné et une fois que la pandémie est déclarée, il n'y a plus qu'un intérêt individuel, ce qui signifie qu'une fois la pandémie déclarée la vaccination de masse n'a plus d'intérêt

Madame, le syndicat que vous représentez a souhaité être entendu par notre commission d'enquête. Nous comprenons votre demande et l'avons donc acceptée. Elle nous donne l'occasion d'aborder la question de l'organisation de la vaccination dans les établissements scolaires.

Les infirmières qui ont poursuivi leur activité au sein de leur établissement ont-elles été interrogées par les élèves sur la vaccination ?

Il est paradoxal d'émettre un doute sur l'intérêt d'une vaccination alors que nous ne connaissions pas la virulence du virus. Remettre en question l'utilité du vaccin aurait été plus compréhensible en décembre qu'en septembre, avant le lancement de la campagne de vaccination. Ce qui me choque le plus, à titre personnel, c'est qu'un syndicat écrive ceci : « Comment envisager de vacciner des élèves qui ne font pas partie de la population à risque quand on a choisi ...

Il est très intéressant de connaître, d'une part, la position des infirmières scolaires sur la manière dont l'État a géré la campagne de vaccination et, d'autre part, la façon dont elles-mêmes ont reçu et répercuté les informations.

Les infirmières scolaires sont très peu présentes dans les écoles primaires et maternelles, où leur intervention relève de la prévention, et non des soins d'urgence. Celles qui y travaillent peuvent donc être disponibles pour des opérations de vaccination. Quant aux infirmières des collèges et lycées, j'aimerais savoir si leur travail se répartit entre plusieurs établissements.

Il nous faut essayer de tirer les leçons de ce qui s'est passé. D'une part, avec un corps de 8 000 infirmières scolaires, la vaccination des élèves et des enseignants in situ ne devrait pas poser de problème. Cela n'a pas été le cas cette fois-ci ; on se demande pourquoi, alors que les professionnels de santé, et même leurs familles, ont pu se faire vacciner dans les hôpitaux, les enseignants n'ont pas pu être vaccinés avant le mois de janvier

D'autre part, il faudrait que, si l'on constate que le nombre des vaccinations au sein de l'établissement scolaire est très limité, il soit possible d'envoyer l'infirmière certains jours dans un centre de vaccination. Cela me paraît être la meilleure utilisation possible des ressources humaines.