12 interventions trouvées.
...ur ce point précis, je vous trouve un peu dur et un peu excessif. Cela étant, tout le monde nous a dit que les accidents étaient le résultat de multiples facteurs. Vous insistez sur les problèmes de vitesse. Pourtant, les accidents graves dont nous avons entendu parler dernièrement mettaient en cause des personnes qui ne roulaient pas vite, mais qui étaient très alcoolisées et avaient pris l'autoroute à contresens. Dans ma ville de Maisons-Laffitte, nous avons fait baisser par dix les accidents corporels simplement en travaillant sur les infrastructures. On voit bien que la vitesse n'est pas le seul facteur à prendre en considération. Vos discours sont fort bien documentés, mais je me demande si, en insistant trop sur la vitesse, vous ne passez pas à côté d'autres causes. Enfin, vous nous av...
Si les causes des accidents, vous l'avez dit, sont multiples, que pensez-vous des zones partagées et de la modification du code de la route permettant aux cyclistes de rouler à contresens ?
Comment se fait-il que la population des motards se croie au dessus de toute réglementation ? Il s'agit d'un problème interne à cette catégorie d'usagers de la route. Pourquoi ne parvient-on pas à mieux leur faire passer des messages de bon sens ?
...doit à tout prix se livrer à des comparaisons internationales, je relèverai que les grosses cylindrées sont interdites au Japon. Le temps n'est-il pas venu chez nous aussi de prendre des mesures draconiennes ? D'autre part, les cyclistes sont dorénavant autorisés à prendre des sens interdits. Cela ne revient-il pas à ruiner toute une culture qui faisait que ceux-ci étaient respectés ? Certes, la route doit être partagée mais plusieurs accidents se sont produits à Paris en raison de fautes grossières de cyclistes. Enfin, disposez-vous de statistiques sur les accidents mortels ou corporels graves impliquant des conducteurs dépourvus de permis de conduire ?
Dans la ville de Maisons-Laffitte, dont je suis le maire, les aménagements de voirie ont permis de passer de 96 accidents corporels en 1990 à moins de dix en l'espace de dix ou quinze ans. Selon certains experts, si la densité autoroutière de la France était équivalente à celle de l'Allemagne, notre pays compterait 15 % de tués sur les routes en moins. Qu'en pensez-vous ? D'autre part, j'ai constaté que la sécurité routière dispose parfois sur la voirie des « haricots » qui constituent autant d'obstacles pour les motos et peuvent provoquer des accidents. Cela me semble peu compréhensible. Quel est votre sentiment sur les espaces partagés dans les infrastructures, notamment sur la possibilité ouverte aux usagers des pistes cyclables...
J'ai toujours pensé qu'il fallait aller vers celui qui cherche la vérité et fuir celui qui la trouvait. À cet égard, je vous trouve dogmatique. Nous avons eu 10 % de tués en plus sur nos routes taux en effet inacceptable, car nous sommes d'accord sur l'objectif contre 16 % en Allemagne, 19 % en Finlande et 27 % en Suède ; or, pour expliquer ce phénomène, vos explications sont un peu courtes. De plus, rejeter la faute sur des députés dits irresponsables est inadmissible. Les experts auxquels vous vous référez l'ont démontré : un mouvement incontrôlé à 40 kmh peut tuer comme à 70 ou...
... ayez trouvé un accord avec le Gouvernement. Sachez que nous sommes un certain nombre de parlementaires à avoir « appuyé sur le champignon » pour que vous deveniez des partenaires et non des proscrits ! Hormis le GPS, qui peut se tromper, la technologie moderne peut-elle permettre à chaque automobiliste d'être averti en temps réel de la vitesse à respecter, grâce à des avertisseurs posés sur nos routes ? En outre, est-il possible d'imaginer à bord des véhicules une sorte de boîte noire qui informe pratiquement en temps réel des causes de l'accident ? Comme vous, je pense que la vitesse adaptée est la clé du problème. Une voiture qui roule à 30 kmh dans une zone à 50 peut très bien faire une embardée et tuer quelqu'un. Aujourd'hui, l'ennemi numéro un n'est pas la vitesse, mais la somnolence, l...
Des émetteurs placés sur les autoroutes, qui produiraient un signal instantanément, auraient-ils un coût rédhibitoire ?
Je préfère pour ma part voir un enfant rouler doucement sur un trottoir que sur une route départementale où il est en danger. Au-delà du fait qu'en l'absence de plaque minéralogique, le cycliste roulant vite sur un trottoir sait qu'il sera difficilement rattrapé et verbalisé, n'y a-t-il pas plus généralement un problème de culture auquel il faudrait s'attaquer dès l'école maternelle ? Il y a, c'est évident, des progrès à faire en la matière.
L'augmentation du nombre de tués sur les routes françaises en 2011 m'a beaucoup frappé. Par ailleurs, certains chiffres me laissent pantois : selon certaines estimations, 10 % de nos concitoyens conduiraient sans permis. J'y vois plutôt un problème sociologique. En multipliant les peurs peur des radars, peur du gendarme n'avons-nous pas atteint les limites de la politique répressive ? Certes, toute infraction à la règle doit avoir une sa...
Selon le Gouvernement, des associations considèrent que c'est parce que les députés ont allégé les retraits de points de permis que le nombre des accidents de la route a augmenté en France. Le fait que ce nombre ait crû dans d'autres pays d'Europe, comme vous l'avez souligné, amène à rechercher ailleurs l'explication. Pour moi, celle-ci réside notamment dans la vitesse et dans la consommation d'alcool ou de drogue. Un conducteur ivre peut tuer à 30 kmh ! Le réseau routier, avez-vous aussi noté, a été considérablement amélioré. Dans la ville dont je suis le mai...
Monsieur le ministre, si l'amendement du Gouvernement est adopté, les amendements suivants, dont mon amendement n° 15, tomberont ; je ne suis pas d'accord ! Bien évidemment, il faut conserver le permis à points, sanctionner les chauffards et descendre bien en deçà de la barre des 3 000 décès sur les routes. Mais l'automaticité du retrait de permis, sans que soit prise en compte la nature des infractions commises, me paraît préjudiciable à la bonne justice. C'est la raison pour laquelle je souhaiterais que le Gouvernement étudie ces dix-sept cas mais il doit y en avoir plusieurs centaines qui donnent à nos concitoyens le sentiment d'être sanctionnés de manière injuste, car ça, c'est grave.