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...ions franco-britanniques de défense, vous ouvre-t-il de nouvelles perspectives ? Je vous sais également très attentif à la question de l'exportation. Pouvez-vous nous faire part de votre point de vue au regard du conflit dans lequel nous sommes engagés en Libye ? Considérez-vous que le projet de loi que nous avons récemment adopté en la matière va faciliter les échanges ? Renforcera-t-il la base industrielle et technologique de défense en France et en Europe ou risque-t-il de l'exposer à de nouvelles concurrences ?
...ervateurs. J'adresserai prochainement aux membres de la mission un calendrier d'auditions. Nous accueillons aujourd'hui M. Charles Edelstenne, président-directeur général de Dassault Aviation. L'industrie aéronautique fait la fierté de notre pays et votre groupe, monsieur le président, compte parmi ses meilleurs représentants. Chacun reconnaît que le Rafale illustre l'excellence de notre tissu industriel aéronautique. Pour autant, nous ne sommes toujours pas parvenus à l'exporter. Nous attendons donc quelques éclaircissements sur ces difficultés ainsi que sur l'état d'avancement des négociations avec le Brésil, les Émirats arabes unis ou la Suisse. Il serait également intéressant que vous nous présentiez votre stratégie industrielle : quel bilan tirer du rapprochement avec Thales ? De nouvelles ...
La commission de la défense est particulièrement attentive aux atermoiements de la production industrielle. La crise a provoqué un effondrement des commandes d'hélicoptères civils ; eu égard au développement de la concurrence, peut-être faudrait-il moderniser les appareils pour maintenir notre compétitivité. En même temps, à la suite d'un embouteillage industriel, Eurocopter ne parvient pas à répondre aux demandes d'hélicoptères militaires, qu'il s'agisse du Tigre ou du NH 90. Je relève d'ailleurs q...
...ndus la semaine dernière, nous ont fait part de leurs inquiétudes sur l'article 11 du projet de loi de programmation militaire. Ils s'interrogent notamment sur le devenir du groupe lorsque les seules activités bénéficiaires auront été reprises par une entreprise privée. Ils ont également attiré notre attention sur les possibles conséquences sur l'emploi, mais aussi sur le maintien des compétences industrielles et des capacités de recherche et d'innovation. Je vous signale que j'ai écrit, comme je m'y étais engagé, au Premier ministre pour l'interroger sur les conséquences d'une telle opération.
...ion de la société nationale des poudres et explosifs (SNPE) détenue par l'État. Cette entreprise fabrique notamment du propergol, nécessaire à la propulsion des fusées Ariane, mais aussi des missiles balistiques M51. La propulsion de ces engins nécessite toutefois d'autres composants apportés par la société Safran. Pour consolider l'entreprise en lui permettant de participer à des recompositions industrielles, le projet de loi propose de transférer l'entreprise au secteur privé. Ce domaine étant hautement stratégique, il est prévu de la soumettre à des clauses spécifiques de protection des intérêts nationaux, comme c'est par exemple le cas pour Thalès. L'article 11 autorise cette procédure et donne par ailleurs plus de souplesse à la SNPE dans la création d'alliances ou de rapprochements dans les d...
Je rejoins cette analyse et je ne souhaite pas que la commission entende le groupe Safran ; ce serait conforter sa position d'acquéreur potentiel. J'ai bien entendu les interrogations des membres de la commission sur la politique industrielle du Gouvernement et je m'engage à l'interroger, au nom de la commission, sur ses intentions et sur les montages qu'il envisage pour les filiales de la SNPE dont la reprise n'est pas envisagée. Copies du courrier et de la réponse seront d'ailleurs transmises aux représentants syndicaux.
...exergue nos trois rapporteurs sur l'exécution de la LPM 2003-2008 : des retards dans certains programmes, la sous-estimation des coûts et la trop grande sophistication qui augmente considérablement les dépenses de maintien en condition opérationnelle (MCO). Une bonne partie de ces difficultés vous concernent en votre qualité de délégué général, notamment tout ce qui a trait aux relations avec les industriels. Sur le plan purement financier, je m'interroge sur les petits programmes de cohérence opérationnelle de l'armée de terre, si utiles et qui sont quelquefois la cause de tant de retards. Par ailleurs, il semble que le plan de relance va permettre d'accélérer certaines commandes. Pourriez-vous nous apporter des précisions sur ce point ? Enfin, les crédits consacrés à la recherche sont-ils suffis...
...et très intéressant. Ce matin, nous avons reçu les représentants des syndicats de la société nationale des poudres et explosifs (SNPE). J'aimerais connaître la position de la DGA sur l'avenir de la SNPE et sur son éventuelle privatisation. Vous avez fait allusion au plan de relance et aux 2,4 milliards d'euros du volet défense qui comprend la commande de plusieurs matériels. Pensez-vous que les industriels sollicités, et notamment EADS, seront en mesure de nous livrer en temps et en heure, alors qu'ils rencontrent déjà des difficultés pour livrer les Tigre, sans parler des NH90 ? Avez-vous pris en compte cette surcharge pour les industriels ? Vous avez laissé entendre qu'il fallait quelquefois savoir arrêter certains programmes lorsqu'ils sont mal engagés ou qu'ils ne correspondent plus aux besoi...
Cette table ronde était une première : si nous auditionnons régulièrement les représentants des grands groupes, c'était la première fois que nous recevions des dirigeants de PME. Nous avons pris beaucoup de plaisir et d'intérêt à vous entendre. Vous proposez des technologies qui font l'excellence de nos équipements. Or on a malheureusement tendance à ne féliciter que l'industriel qui présente le produit fini et non les équipementiers. De vos propos, je retiendrai quatre grands problèmes. Premièrement, l'accès à la commande publique est rendu difficile par la diminution du nombre des fournisseurs et par la réduction des marges, ce qui défavorise les PME. Deuxièmement, vous êtes insuffisamment informés des opportunités que vous pourriez avoir, parce que vous manquez de v...
Mes chers collègues, c'est avec un très grand plaisir que nous accueillons ce matin les représentants des trois groupements des industries de défense : M. Charles Édelstenne, président du groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), M. Jean-Marie Poimboeuf, président du groupement industriel des constructions et armements navals (GICAN) et M. Patrick Tramier, vice-président du groupement des industries françaises de défense terrestre (GICAT), remplaçant M. Bruno Rambaud, malheureusement empêché. Ils sont accompagnés de leurs délégués généraux : M. Guy Rupied, pour le GIFAS, M. Jean-Marie Carnet, pour le GICAN et M. Jean-François Lafore, pour le GICAT, ainsi que de M. Guillaume Muess...
...e performance technologique ? Par ailleurs, vous avez fait allusion à un repli national des États européens, qui conduit, paradoxalement, à des achats américains plutôt qu'intra-européens. C'est d'autant plus regrettable que la France a voulu créer un cercle européen qu'elle considère comme le cadre de référence de la plupart de ses acquisitions militaires. Dans ce contexte, quels rapprochements industriels les groupements que vous représentez envisagent-ils ?