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Interventions sur "commandement" de Guy Teissier


16 interventions trouvées.

pour entraîner ses partenaires européens dans la construction d'une défense européenne qui donnerait tout son sens à notre union politique. Permettez-moi, monsieur le ministre d'État, d'attirer votre attention sur un second point, qui porte sur la nécessité de préserver notre influence au sein de l'Alliance. La France a pu obtenir en 2009 deux grands commandements alliés. Il nous faudra veiller à ce que nos idées et notre vision des choses puissent prévaloir dans les années à venir. Par ailleurs, à l'occasion du sommet, les vingt-huit membres de l'OTAN et leurs alliés ont officiellement annoncé le retrait progressif des forces armées présentes en Afghanistan, ainsi que le lancement du processus de transfert des responsabilités à la police et à l'armée af...

...se aérienne et des opérations aériennes, avant d'être nommé chef d'état-major de l'armée de l'air en juillet 2006. Vous exercez vos fonctions actuelles à l'OTAN depuis le 10 septembre dernier. Vous allez nous exposer votre mission à Norfolk, mais je souhaiterais d'emblée que vous nous éclairiez sur trois autres points : quelles ont été depuis un an les conséquences du retour de la France dans le commandement intégré de l'organisation ? Quelle appréciation portez-vous sur les conclusions du groupe de travail présidé par Madeleine Albright sur le nouveau concept stratégique, rendues la semaine dernière ? Comment voyez-vous la place de l'Europe de la défense au sein de l'Alliance dans les années à venir ?

L'année 2009 a été particulièrement importante pour le monde de la défense. L'adoption de la loi de programmation militaire, le transfert de la gendarmerie au ministère de l'intérieur et la réintégration de la France dans le commandement militaire de l'OTAN ont induit des mesures financières qui trouvent leur traduction dans le projet de loi de finances pour 2010. Par ailleurs, les opérations extérieures nous préoccupent à plus d'un titre, qu'il s'agisse de leur financement ou de leur conduite. Le ministre, que nous avons auditionné hier soir, nous a expliqué que l'Afghanistan obérait 50 % des 840 millions d'euros consacrés aux ...

...uons la confiance et parvenons à mettre sur pied un dispositif européen qui garantisse notre autonomie tout en montrant la complémentarité entre une défense européenne et l'OTAN. Je suis d'ailleurs convaincu que l'évolution de notre position vis-à-vis de l'OTAN a, par exemple, favorisé la participation des Britanniques à l'opération européenne contre la piraterie et les a incités à en prendre le commandement. Ce projet est aussi une nécessité militaire, contrairement à ce que disait Laurent Fabius tout à l'heure. Depuis la crise des Balkans, nous avons plusieurs fois participé aux opérations de l'OTAN visant à assurer la sécurité de notre continent. Force est de constater que notre absence du commandement intégré ne nous a pas permis de peser sur les choix stratégiques et les opérations militaires, ...

Monsieur Michel, savez-vous qu'il aura fallu attendre cinq ans pour qu'un général français prenne le commandement de l'opération menée dans les Balkans, au seul prétexte que nous ne faisions pas partie de la force intégrée ? (« Et alors ? » sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Et alors, vous trouveriez normal que l'on envoie nos soldats s'y faire tuer (Protestations sur les bancs du groupe GDR)

sans faire partie du commandement ? Je reconnais bien là le raisonnement des postmarxistes ! (Approbation sur plusieurs bancs du groupe UMP. Protestations sur les bancs du groupe GDR.) Voilà pourquoi la stratégie du Président de la République me paraît juste et doit aboutir

... reposant sur l'unanimité de ses membres, la France pourra toujours s'opposer à l'engagement de ses moyens, voire au déclenchement d'une opération de l'OTAN. Notre excellent collègue socialiste Jean Michel Boucheron l'a reconnu lui-même il y a peu : la France pourra toujours dire non. Sur ce point, la gauche fait preuve d'une incohérence surprenante en affirmant aujourd'hui que l'appartenance au commandement militaire intégré impliquerait une présomption de disponibilité des forces françaises au service de l'OTAN,

En revanche, mes chers collègues, nous sommes en droit de nous demander pourquoi la France, qui dispose d'une voix pleine et entière au conseil de sécurité de l'ONU, n'aurait pas la même au sein du commandement intégré de l'OTAN,

...ments de ce week-end en témoignent aux côtés de leurs camarades de l'Alliance. Pour eux, la distinction entre Alliance atlantique et OTAN a-t-elle un sens ? En a-t-elle encore un pour nous, du reste ? La vérité, la voici : l'OTAN est devenu un outil indispensable qui a permis de développer une véritable communauté militaire fondée sur l'expérience des opérations. Notre réintégration au sein du commandement intégré de l'Alliance ne peut que renforcer ce sentiment et relégitimer l'action sur le terrain. Le présent débat m'amène à vous proposer, chers collègues, une relecture du traité de Washington, et notamment de son article 3. Cet article nous engage à accroître nos capacités individuelles et collectives de résistance à une attaque armée. Il légitime, me semble-t-il, les efforts consentis par la ...

Mes chers collègues, nous recevons cet après-midi M. Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, pour débattre des perspectives de retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Monsieur le ministre, dans le rapport sur la mondialisation que vous avez remis au Président de la République en septembre 2007, vous avez consacré à l'OTAN un chapitre important et fait part de votre scepticisme quant à ce retour, en estimant que le prix politique à payer serait trop élevé. Dans le cadre des auditions que la commission de la défense a organisées afin de comp...

...les perspectives exprimées, selon les mots du Président, par la formule : « plus d'OTAN pour plus de défense européenne », tout en vous demandant comment cela pourra se faire. Vous n'avez, en revanche, jamais évoqué la perte de souveraineté que redoutent certains parlementaires ou certains Français. Il m'a semblé, à vous entendre, que, si vous voyez peu d'avantages au retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN, vous n'y voyez pas non plus beaucoup d'inconvénients. Vous avez indiqué, et je ne suis pas loin de souscrire à votre analyse, que les pays appelant de leurs voeux une défense européenne sont peu nombreux, et que la France joue souvent en la matière un rôle de leader. Les plus rétifs sont les nouveaux arrivants ce qui est bien compréhensible car, durant le demi-siècle que les...

Bien que la France ne participe pas au commandement intégré, elle est un gros contributeur sur le plan des effectifs et sur le plan financier. Il y a là, vous en conviendrez, un véritable hiatus. Par ailleurs, je rappelle qu'aucun des pays membres de l'OTAN n'est obligé de suivre les décisions de l'Alliance. Ainsi, l'Allemagne, qui subit une forte influence américaine, a su refuser de participer à la deuxième guerre d'Irak. Il serait naïf de nier...

Mes chers collègues, c'est un plaisir pour moi de coprésider cette séance avec M. Axel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères, et d'accueillir ce matin le ministre des affaires étrangères et européennes, M. Bernard Kouchner, et le ministre de la défense, M. Hervé Morin, pour échanger sur les perspectives de retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. À l'approche du soixantième anniversaire de l'Alliance, nous vivons actuellement une période particulièrement importante pour les relations transatlantiques, avec l'entrée en fonction du président Obama, les projets de réforme de l'Alliance, les progrès de la politique européenne de défense durant la présidence française et la volonté de la France de clarifier sa position au s...

Mes chers collègues, c'est un plaisir pour moi de coprésider cette séance avec M. Axel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères, et d'accueillir ce matin le ministre des affaires étrangères et européennes, M. Bernard Kouchner, et le ministre de la défense, M. Hervé Morin, pour échanger sur les perspectives de retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. À l'approche du soixantième anniversaire de l'Alliance, nous vivons actuellement une période particulièrement importante pour les relations transatlantiques, avec l'entrée en fonction du président Obama, les projets de réforme de l'Alliance, les progrès de la politique européenne de défense durant la présidence française et la volonté de la France de clarifier sa position au s...

Pouvez-vous, monsieur le ministre de la défense, nous indiquer le coût du retour de la France dans le commandement intégré, tant sur le plan financier que sur celui des effectifs ? Peut-on imaginer quelques économies ?

Pouvez-vous, monsieur le ministre de la défense, nous indiquer le coût du retour de la France dans le commandement intégré, tant sur le plan financier que sur celui des effectifs ? Peut-on imaginer quelques économies ?