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...millions d'euros de dépenses supplémentaires pendant la période 2009-2013. On constate toutefois que l'effort portera principalement sur le volet « soins », le développement des programmes de dépistage et la recherche sur le cancer. Eu égard à l'importance des risques comportementaux et environnementaux sur le développement des cancers, ne faudrait-il pas consacrer des moyens plus importants à la prévention primaire ? Enfin, quelles sont les mesures nouvelles de ce plan destinées à lutter contre les inégalités de santé, préoccupation majeure du Président de la République ? Toujours en matière budgétaire, je salue l'effort qui sera consenti en 2010 pour l'aide médicale de l'État l'AME -, avec une dotation augmentée de 45 millions et qui s'élèvera à 481 millions d'euros. Cela étant, cette revaloris...
Son coeur, il faut le protéger en ne fumant pas ! Au fond, nous avons la même réflexion sur cet article que sur celui traitant de l'interdiction de vendre de l'alcool aux mineurs : il s'agit d'une mesure positive, mais qui doit s'inscrire dans le contexte plus large d'une politique de prévention concernant notamment le tabagisme. La politique de lutte contre le tabagisme, déjà ancienne, a commencé à donner des résultats. En dix ans, le taux de mortalité prématurée conséquence des trois causes de mortalité principales liées au tabagisme a diminué de 17 %. Il s'agit d'éviter d'entrer dans la dépendance au tabac, aujourd'hui très précoce. Il est véritablement criminel de la part de cer...
La prévention de l'obésité pourrait être prise en charge par l'éducation nationale. L'amendement prévoit à cet effet qu'« une information est délivrée sur l'éducation à la santé, spécialement en matière de nutrition. Les séances pourront associer les personnels contribuant à la mission de santé scolaire ainsi que d'autres intervenants extérieurs ». Vous avez précisé, madame la ministre, que des instruments ex...
... l'on songe au contexte en matière de finances locales, c'est lourd ! Surtout, je regrette que l'amendement de Mme Boyer sur l'obésité comme grande cause nationale ait été retiré avant même d'être discuté alors que nous avons présenté les nôtres, nous, et avons été battus. Si l'amendement de Mme Boyer avait été voté, les communes auraient pu faire valoir aux URCAM que leurs actions en matière de prévention méritaient d'être aidées. Ainsi, dans le cadre de leur pôle, les ARS pourraient s'investir, y compris dans le contexte de la fongibilité asymétrique pour le financement de la prévention. Voilà pourquoi, madame la ministre, nous devrions introduire dans le code de l'éducation cette modeste disposition sur la nécessité de prendre en compte l'éducation nutritionnelle.
...ois par an ont augmenté de 52 % et concernent 10 % des jeunes, mineurs de moins de seize ans aussi ; les hospitalisations pour ivresse de mineurs de moins de quinze ans ont augmenté de 55 % entre 2004 et 2007. Tout cela est extraordinairement inquiétant et justifie la proposition que vous nous faites. Néanmoins madame la ministre, elle doit s'intégrer dans une politique de santé publique et de prévention. Elle devrait aussi s'intégrer dans une politique développant des moyens adaptés, notamment à l'école et au collège, par le biais de la médecine scolaire et de la péri scolarité. Actuellement, nos jeunes ne reçoivent pas suffisamment de messages d'éducation thérapeutique et sanitaire, de promotion de la santé. Vous nous proposez une bonne mesure, et j'imagine que vous la ferez appliquer avec fer...
...nce, mais celle-ci demeurera inefficace si, dans le même temps, le marketing des aliments les plus riches n'est pas limité à destination des enfants. Pour elles, le véritable objectif de cette charte est de faire définitivement oublier toute idée de réglementation. Ces organismes sont loin d'être naïfs. Parmi les sociétés savantes signataires de ce document se trouvent l'Association nationale de prévention en alcoologie et en addictologie, l'Association des médecins inspecteurs de santé publique, l'Association française des diététiciens nutritionnistes, l'Association pour la prévention de l'obésité pédiatrique, le Collège des enseignants de nutrition, la Fédération française de cardiologie, les sociétés françaises de cardiologie, de nutrition, de pédiatrie, d'hypertension artérielle, la Société fra...
Cet amendement vise à ce que la lutte contre ce fléau de la santé publique qu'est l'obésité soit également menée au sein de l'entreprise. Une instance telle que le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail doit pouvoir débattre des politiques de prévention de l'obésité mises en place par l'entreprise. La restauration d'entreprise serait incitée à se plier aux règles nutritionnelles et à prendre en compte la prévention de l'obésité.
... formation initiale, notamment aux stages, si importants pour la médecine générale. L'an prochain, ce budget sera marqué par les profonds changements résultant des deux réformes législatives concernant, l'une, l'hôpital et, l'autre, la mise en place des agences régionales de santé. Je vous ai déjà fait connaître, madame la ministre, mes principales questions. La première concerne le budget de la prévention. L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé s'est vu conférer des missions supplémentaires, à commencer par le projet de développement des soins palliatifs auquel tient beaucoup le Président de la République. Comment va-t-il les financer : par redéploiement ? Par ailleurs, sur le plan des recettes, que faut-il penser de la taxe sur les messages sanitaires, qui n'a permis de c...
Dans mon département, la Haute-Garonne, les effectifs de médecins scolaires ont été réduits d'un tiers, alors même que la population scolaire augmente. Comment dès lors développer la prévention ? Pour ce qui est de la publicité, pourquoi tout simplement ne pas interdire les messages publicitaires pour les produits alimentaires pour les enfants et les adolescents aux heures de grande écoute, comme cela a déjà été fait dans d'autres pays ? Pour ce qui est de la différence entre les moyens consacrés à la publicité par l'INPES et par l'industrie agroalimentaire, faut-il rappeler que nous ...
...enrichir le champ et la qualité de l'exercice de la médecine générale pour en augmenter l'intérêt et l'attractivité. Il faut faire du médecin généraliste l'acteur de base de santé publique dans le cadre d'un effort de réorientation de notre système de santé, principalement tourné vers les soins, vers une nouvelle approche, une approche sociétale de santé durable, accordant davantage de place à la prévention, à l'éducation sanitaire, à la santé environnementale, à la santé au travail et à l'école. Cette approche nouvelle est indispensable ; à cet égard, la médecine générale, la médecine de proximité constitue un atout décisif. Nous avions voté la création de la filière universitaire de médecine générale le 8 janvier 2008. Les moyens mis à la disposition de la filière universitaire de médecine généra...
... ces derniers 0,4 % par rapport à 2007. Globalement, il s'agit d'un budget de continuité, sauf en ce qui concerne le programme « Drogue et toxicomanie », piloté par la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, dont les crédits baissent de 26 %. La personnalité du nouveau président ainsi que les transferts de certains crédits vers le programme « Santé publique et prévention » ou vers l'Institut de prévention et d'éducation pour la santé rendent le rattachement de la MILDT au ministère de la santé encore plus incongru. Il serait opportun de décider du rattachement de la MILDT aux services du Premier ministre. L'ensemble du dispositif de prise en charge sanitaire et de soins serait transféré au programme « Santé publique et prévention », la DGS pilotant le plan de lu...