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Interventions sur "nation" de Françoise Olivier-Coupeau


3 interventions trouvées.

...n'est pas une solution, c'est un faire-part. » De circulaire en circulaire, devrons-nous attendre que tous les combattants des conflits d'Algérie, de Tunisie et du Maroc aient disparu pour leur rendre enfin l'hommage qui leur est dû ? Devrons-nous attendre que le dernier porte-drapeau se soit éteint pour reconnaître le 19 mars comme date officielle historique et symbolique et en faire la journée nationale de souvenir et de recueillement ? L'hommage aux combattants de 1914-1918 est célébré le 11 novembre et celui de 1939-1945, le 8 mai, dates des cessez-le-feu respectifs. Pourquoi traiter différemment la guerre d'Algérie ? À l'heure où certains de vos collègues lancent un débat sur l'identité nationale, je peux vous apporter un petit élément de réponse. À mon sens, une nation, c'est, entre autr...

...ération du feu de commémorer la mémoire de leur sacrifice le 5 décembre ? Pourquoi cette date qui ne correspond à rien sinon au choix technocratique de quelque conseiller élyséen fort peu au fait de l'histoire ? Monsieur le secrétaire d'État, le cessez-le-feu de cette terrible guerre a été rendu officiel le 19 mars 1962. C'est le 19 mars que nous vous demandons de célébrer chaque année la journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Cette proposition n'a rien de politicien puisque, vous le savez, ce souhait est partagé par des collègues de toutes les tendances réunies dans cet hémicycle. C'est normal : elle s'inscrit dans une vérité historique. Monsieur le secrétaire d'État, le...

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, longtemps sujet tabou, l'officialisation en 1999 de la guerre d'Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc a rendu la parole à toutes celles et tous ceux qui souffraient d'un silence trop pesant. Ce mouvement s'est poursuivi le 25 septembre 2001 avec l'instauration d'une journée d'hommage national aux harkis. Ainsi notre pays a-t-il officiellement assumé cette période difficile, douloureuse, sous certains aspects peu glorieuse, comme le sont toutes les guerres, et certaines plus encore que d'autres, mais qui constitue aussi l'une des pages de notre histoire collective. Ce travail de reconnaissance était nécessaire, mais il n'est pas suffisant. Il y a encore des victimes et des acteurs ...