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Comme Christian Kert, j'interviens sur les menaces qui pèsent sur le COM de France Télévisions. En effet, je veux souligner l'importance que nous attachons à son respect. Il me semble que le remettre en cause d'emblée alors que nous venons de rendre notre avis, il y a à peine un mois, créerait un climat d'incertitude très nuisible pour cette entreprise publique. Je crains aussi que si ce COM, fruit de six mois de tractations, était remis en cause, ce soient les producteurs qui fassent les...
Les directeurs des chaînes de France Télévisions disposeront-ils d'un pouvoir éditorial, et si c'est le cas, comment ce pouvoir s'articulera-t-il avec celui des directeurs des programmes et des directeurs d'antenne ?
Les directeurs des chaînes de France Télévisions disposeront-ils d'un pouvoir éditorial, et si c'est le cas, comment ce pouvoir s'articulera-t-il avec celui des directeurs des programmes et des directeurs d'antenne ?
Monsieur Duhamel, le législateur avait dans l'idée de supprimer totalement, en deux étapes, la publicité sur les chaînes de France Télévisions. Il se peut maintenant que sa position évolue, mais quelques précisions sur l'enjeu éditorial nous seraient utiles. Selon vous, il n'est pas le même selon que la publicité est supprimée en soirée ou en journée. Cependant, la suppression en journée entraînerait nécessairement une modification des grilles horaires. Cela permettrait-il de prendre plus de risques ? Comment envisagez-vous l'évolution...
On voit tous la place que prend l'image dans l'économie de la connaissance et l'intérêt stratégique qu'il y a pour une région de disposer d'acteurs majeurs sur l'ensemble de la filière création, production, diffusion. Vous avez beaucoup parlé des problèmes financiers, mais j'aurais aimé vous entendre évoquer la réorganisation des télévisions locales. Faut-il envisager des fusions ou le partage de fréquences ? Quelles sont les réflexions en cours ?
Il serait souhaitable d'engager une réflexion sur l'avenir des télévisions locales, les attentes du public en cette matière, leur raison d'être sur l'ensemble du territoire national, et les zones pertinentes de diffusion de ces médias de proximité : petites villes, villes moyennes, grandes villes. Il faudrait notamment identifier les raisons pour lesquelles la télévision locale est un succès à l'étranger mais piétine dans notre pays et voir comment on pourrait renforce...
...aise à travers les médias. À l'époque, le CSA avait décidé de créer un Observatoire de la diversité, qui avait remis un premier rapport. Aux termes de la seconde étude qu'il a menée, il apparaît que la prise en compte de la diversité n'a progressé que de 1 point en dix ans. Cet amendement vise donc à inscrire l'obligation de la représentation de la diversité dans les programmes des chaînes de la télévision publique au rang de priorité. C'est la raison pour laquelle, après que Frédéric Lefebvre eut déjà exprimé ce souci, le rapporteur et moi-même souhaitons l'adoption de cet amendement.
Elle a été voulue, c'est vrai, par le Président de la République ; elle consiste à spécifier le mode de financement des différentes chaînes de télévision, et, ce faisant, à souligner leurs rôles respectifs. Le service public doit être moins dépendant de la contrainte quotidienne de l'audience, et il doit viser c'est vrai un objectif de qualité qui n'est pas, pour autant, l'ennemi d'une télévision populaire, et qui ne la réserve pas à des publics restreints. Eh oui ! Une télévision de qualité, c'est une télévision qui allie information, progra...
Ce n'est pas un crime, ce n'est pas une agression que de l'affirmer ici ; c'est même une obligation ! Je voudrais aussi rappeler que la télévision est faite plus pour ceux qui la regardent que pour ceux qui la font. Notre but est de faire une télévision pour les citoyens et non pour les consommateurs. Il faut s'intéresser à tous les publics aux ménagères bien sûr, chères aux annonceurs et aux publicitaires, mais pas seulement : il nous faut proposer une vraie diversité et ainsi donner un vrai choix à tous les publics.
Pour nous, chacun a droit à la télévision qu'il attend : c'est la seule chose qui nous importe. Monsieur Mamère, nous considérons vos injures et vos insultes avec mépris. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR. Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
d'une réforme voulue par le Président de la République, qui consiste à spécifier le mode de financement des différentes chaînes de télévision, et ce faisant à souligner leurs rôles respectifs. À la télévision publique revient un rôle d'exemplarité et de référence, avec un financement essentiellement d'origine publique, à travers la redevance et la subvention de l'État. Les télévisions commerciales disposent de ressources provenant de la publicité et elles contribuent au financement de la télévision publique. Les télévisions payantes so...
Vous en avez enfoncé d'autres ! Voilà donc une réforme nécessaire. Révolution numérique, concurrence accrue : autant de faits qui demandaient une redéfinition du paysage et la construction d'un média télévisuel global et cohérent. Faire la télévision pour les citoyens et pas seulement pour les consommateurs ; s'intéresser à tous les publics, et pas seulement à ces ménagères chères aux annonceurs et aux publicitaires ; offrir une vraie diversité et un vrai choix à tous les publics, et pas seulement aux cibles de masse : autant de buts à atteindre au terme de nos débats. Qui dit réforme, madame la ministre, dit courage. Cela fait vingt ans que...
L'objectif de ces amendements est de s'assurer que le CNC disposera bien dès 2008 des ressources prévues à partir de 2009. Ces ressources sont notamment celles que lui reverse France Télévisions au titre de la création. L'État a versé dès 2008 une subvention compensatoire à France Télévisions ; il faut s'assurer que 5,5 % de cette subvention seront bien reversés au CNC. Cependant, le rapporteur présentant un amendement plus complet puisque gagé, je retire le mien et, avec son accord, je cosigne le sien.
La composition des conseils d'administration des sociétés nationales de programme doit effectivement comporter des personnalités indépendantes au-dessus de tous soupçons. Néanmoins, la télévision étant un domaine particulièrement technique, il faut aussi avoir des professionnels dans les conseils d'administration. Ces professionnels ne sont pas tous soupçonnables. Tout est une question d'équilibre. Cela pose également la question de la présence des parlementaires dans ces instances, alors que ces mêmes parlementaires légifèrent et évaluent par ailleurs.
Le basculement de la diffusion de la télévision au numérique est fixé au 30 novembre 2011. Or, aujourd'hui, dans la rue, personne, sauf peut-être à Coulommiers, n'est au courant ! Il faut développer l'information pour dire aux gens que ce basculement ne coûte pas très cher. Des dispositions sont-elles prévues pour aider les collectivités locales et les institutions comme les hôpitaux ou les maisons de retraite, qui ont beaucoup de postes ?