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Certains de nos musées, notamment ceux de Paris, ont la hantise des crues de la Seine. En effet, ils se trouvent situés dans des zones inondables, et leurs réserves sont souvent, pour ne pas dire toujours, en sous-sol. Conscients de ce danger, Jean-Jacques Aillagon et Renaud Donnedieu de Vabres avaient lancé une étude sur le sujet et retenu un site, à Cergy-Pontoise, pour abriter les oeuvres d'art menacées. Pouvez-vous nous dire quelques mots de ce projet ? Par ailleurs, peut-on préciser la proportion des oeuvres qui sont montrées au public par rapport à celles qui sont stockées dans les réserves ? Enfin, il semble de plus en plus difficile de monter de très grandes expositions compte tenu des coûts prohibitifs engendrés par les transports, mais surtout par les assurances. Qu'en est-il e...
... la différence, donc, de La Villette. Quoique parisienne, je considère que le ministère de la culture doit veiller à ce que certains grands projets se réalisent en province. Avec 380 millions de CP, une dotation exemptée de toute procédure de gel et des orientations très précises 65 % des crédits étant déconcentrés auprès des DRAC et la moitié d'entre eux étant dédiés à des monuments qui n'appartiennent pas à l'État , le budget de la culture est conséquent en matière patrimoniale. Les propriétaires privés demandent en l'occurrence une participation financière des DRAC mais, celles-ci se montrant réservées quant à l'effectivité de ces crédits, ils sont pris à la gorge. Par ailleurs, ils s'inquiètent de l'intervention des architectes des bâtiments de France en aval seulement des dossiers, ...
La majeure partie de notre patrimoine appartient soit à des communes de moins de 2 000 habitants, soit à des propriétaires privés pour un peu moins de 35 %. Les travaux d'entretien sont prioritaires. Faute de les réaliser, on en arrive à l'étape extrêmement coûteuse du sauvetage.
... manifestation. Il y a plusieurs manières d'accueillir le public et de susciter sa curiosité. Je regrette que les très grandes villes, comme Paris, n'organisent plus ces manifestations qui attiraient le grand public, qui faisaient par exemple sortir la sculpture des musées, comme l'exposition « les Champs de la sculpture » sur les Champs-Élysées ou celle d'Ousmane Sow sur la passerelle des Beaux-Arts. Cela a permis à tout un public de s'initier à cet art. Il faut faire sortir les oeuvres des musées et les présenter à un public content de les découvrir. Vous avez évoqué le Palais de Tokyo lors de la conférence de presse du 26 septembre, pendant laquelle vous avez présenté votre budget. Pouvez nous apporter des précisions sur le montage financier du projet, sa programmation architecturale, so...