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Certaines organisations syndicales représentant les enseignants qui avaient accepté de signer un protocole sur la mise en place du soutien scolaire parce qu'il réaffirmait le rôle des RASED ont d'ailleurs manifesté leur colère. Monsieur le ministre, vous vous êtes donc assis sur l'engagement que vous aviez pris à leur égard.
En Loire-Atlantique, dans ma circonscription, 230 postes d'enseignants de RASED vont être supprimés. Cette décision touche 5 à 10 % de la population scolaire : 10 000 élèves seront ainsi privés de ce soutien spécifique. N'est-ce pas une première étape vers une suppression pure et simple de ces réseaux ?
Or, en l'espèce, les conséquences de votre politique sont négatives. Je suis élu d'un département dont la population augmente, y compris la population scolaire. Certes, cette préoccupation n'est pas récente : déjà, à la fin de l'année 2001, nous avions manifesté nos inquiétudes alors que le Gouvernement appartenait à une autre majorité. Les décisions budgétaires étaient également différentes. Les RASED ne relèvent pas du tout de la même conception du soutien scolaire que celle que vous voulez mettre en oeuvre. Le soutien scolaire, chacun en est persuad...
mais le temps me manque pour en parler. J'espère, en tout cas, monsieur le ministre, que vous nous répondrez de façon précise sur votre politique à l'égard du soutien scolaire. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)
...es entreprises privées et il en ira ainsi demain dans l'éducation avec votre politique ! On pourra alors demander aux collectivités locales de pallier ces manquements et d'organiser un service d'accueil, en pensant que les parents ne se rendront compte de rien ! Mais quand il n'y aura plus un enseignant en face de leurs enfants, ils verront la différence de qualité du service public aux résultats scolaires ! Si vous êtes francs et honnêtes, supprimez cet article 2. Nous pourrons alors discuter de l'organisation du service d'accueil en cas de grève.
... les petites communes où il y a généralement peu d'écoles et peu de classes il y a même des petites communes qui ne comptent plus aucune école , que se passera-t-il alors dans des communes plus grandes ? Ainsi à Nantes, que je connais bien, on dénombre 120 écoles, et nous en créons actuellement d'autres parce que la population augmente et qu'en conséquence, ce que vous qualifiez de démographie scolaire poursuit sa croissance. Si le service minimum d'accueil pose des problèmes d'organisation dans des communes qui n'ont qu'une école et quelques classes, qu'en sera-t-il dans les communes ayant des dizaines ou des centaines d'écoles ? En réalité, l'amendement de notre collègue Luca constituait un véritable aveu. Par ailleurs, en présentant son amendement n° 42 rectifié,M. de La Verpillière nous a ...
...le cas à l'article 2. Or voici qu'en revanche on devient ici très précis et qu'il est spécifié que c'est dans les locaux des écoles maternelles et élémentaires que les services d'accueil seront assurés. À dire vrai, on s'en doutait un peu ! Nous souhaitons donc que soient précisées les conditions concrètes d'organisation de ce service minimum, afin notamment d'éviter une suroccupation des locaux scolaires. Ne m'objectez pas que cela sera exclu puisqu'il y aura des grévistes car, si l'on regroupe dans une même salle de l'enseignement et de l'accueil, cela ne se fera que dans de très mauvaises conditions. Nous avons certes l'expérience de l'accueil périscolaire, évoqué tout à l'heure par notre collègue François Pupponi. Mais, dans ce cas, la cohabitation s'accompagne souvent d'une forme de coopéra...
...fants de France. Je sais que ni l'époque ni le discours du Gouvernement actuel ne vont en ce sens ; je souhaiterais néanmoins qu'on pense aujourd'hui aux millions d'enfants qui ne pourront pas partir en vacances cette année. Il aurait été plus urgent de s'occuper de cette question que de celle que vous nous proposez. On aurait également pu penser que l'urgence était à la préparation de la rentrée scolaire 2008.
Je vous le dis surtout sur le fondement des nombreux contacts que j'ai pu avoir, comme de nombreux collègues, avant la fin de l'année scolaire, dans les écoles de ma circonscription de Nantes-Orvault-Sautron. C'est main dans la main que les parents d'élèves et les enseignants s'y battent pour la qualité de l'enseignement dans l'école. J'ajoute c'est suffisamment rare pour être souligné que c'est autant le cas au sein de l'école publique qu'au sein des écoles privées. Je peux vous donner des exemples très concrets, et les banderoles ...
...nseignants que se juge une bonne politique éducative préparant l'avenir de nos enfants ? Nous, les Verts, nous croyons au contraire que c'est dans la capacité à s'appuyer sur les enseignants, sur la capacité à leur faire confiance que l'on gagnera la bataille de la société de la connaissance pour tous. C'est en soutenant les enseignants dans leur difficile tâche que l'on améliorera les résultats scolaires. Quiconque a été enseignant sait qu'il s'agit d'une tâche particulièrement difficile que de faire face à une classe,
C'est particulièrement grave. Lorsque Mme Mazetier a déclaré que l'on aurait pu parler de l'obligation scolaire dès l'âge de trois ans, on a entendu de nombreuses protestations sur les bancs de l'UMP. Voilà qui rassurerait les parents et les enseignants ! Alors, le minimum, monsieur le ministre, aurait été que ce soit l'État et lui seul qui assume ce service d'accueil. Pour toutes ces raisons et parce que l'école mériterait mieux qu'un projet désolant de pauvreté et choquant par l'idéologie qu'il exprime...