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Monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, nous débattons du projet de budget agricole pour 2009 seulement quelques jours après l'adoption à une très large majorité de la loi Grenelle I. Or, nous le savons tous, cette loi n'aura d'utilité que si elle est suivie d'engagements budgétaires concrets de la part de l'État ; certes le changement politique doit provenir de tous les acteurs d'une manière générale, mais avant tout de l'État. La loi de programme relative à la mise en oeuvre ...
...auter de joie, car nous sommes un peu intrigués par une contradiction entre ces déclarations fulgurantes et quelques points du budget. J'aimerais donc, monsieur le ministre, que vous puissiez nous éclairer sur ce décalage. Nous constatons, en effet, un recul de la promotion de la politique de qualité. Le programme 227 se fixe comme objectif prioritaire de « développer et promouvoir la production agricole sous signes officiels de qualité ». Pour atteindre ce but, vous prenez comme indicateur « la part des superficies cultivées en agriculture biologique dans la superficie agricole utilisée ». Vous envisagez de la faire passer de 2,55 % en 2008 à 3 % en 2010, une progression assez faible au regard de l'horizon dépeint au moment du Grenelle. Cette extension de la surface agricole destinée à l'agricu...
... que vous étiez quelque peu réservé quant à l'objectif pourtant modeste affiché lors du Grenelle de l'environnement d'introduire 20 % de produits bio dans les cantines scolaires. Je voudrais en quelques mots essayer de vous convaincre que l'on peut aller bien au-delà, et qu'il faut suivre cette voie si nous voulons transformer en profondeur, d'une façon bien entendu progressive, notre système agricole. Il s'agit en effet de faire converger les intérêts des producteurs et ceux des consommateurs, sans parler de l'intérêt général, qui, comme on le sait, a tout à gagner à la réduction des pollutions. Cela permettrait aussi de garantir des débouchés durables aux producteurs, ce qui est sans doute plus efficace que des aides alors que la France doit aujourd'hui importer des produits bio d'autres pa...
...cription majoritairement urbaine, mais ma commune d'Orvault, à la lisière de Nantes, reste l'une des premières de Loire-Atlantique en matière de production laitière. Au reste, l'avenir de l'agriculture et de la pêche est, comme cela a été dit, un sujet sociétal qui concerne tous les Français. L'examen du budget de l'agriculture est un peu différent des autres, puisque l'essentiel de la politique agricole se décide au niveau européen. Or, si la politique agricole commune a pu contribuer à une forte augmentation de la production agricole française, elle a également produit des effets pervers non seulement pour l'emploi, puisqu'elle a provoqué la disparition de dizaines de milliers d'exploitations, mais aussi pour l'environnement et la qualité de l'alimentation. Ainsi, dans ma région de Bretagne, la...