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Ce rapport me semble excellent mais, dans mon activité de praticien, j'ai pu constater des redondances entre les missions du médecin du travail et celles du médecin agréé. Un fonctionnaire, je le rappelle, est tenu de voir l'un et l'autre avant d'entrer dans son poste. Compte tenu du manque de praticiens, il faudrait peut-être supprimer l'une de ces deux visites. Par ailleurs, il arrive que le médecin conseil refuse l'arrêt de travail prescrit par le médecin traitant, et que le médecin du travail refuse la réintégration dans ...
Pour avoir été pendant quarante ans médecin généraliste et responsable de l'organisation des gardes, je n'ignore pas que le problème est immense. Mais je sais aussi qu'on ne pourra jamais faire de médecine sans médecins, ni réformer son exercice contre eux. Que les médecins ne souhaitent plus s'installer en libéral, travailler à l'hôpital ni aux urgences, où on est obligé de faire appel à des médecins étrangers, qu'on ne trouve plus de méd...
Je défends cet amendement à la demande des dix-neuf députés qui l'ont signé avec moi. Le médecin traitant est autorisé à délivrer la fiche médicale d'aptitude nécessaire à la signature d'un contrat d'apprentissage.
Cet amendement vise à permettre au médecin traitant, qui connaît le mieux l'enfant puisqu'il le suit depuis sa naissance, de délivrer le certificat médical d'aptitude nécessaire à la signature de son contrat d'apprentissage En effet, pour enregistrer un contrat d'apprentissage, il faut que l'apprenti joigne une fiche d'aptitude délivrée par le médecin du travail c'est le code du travail. À chaque rentrée scolaire, les apprentis pâtiss...
Il travaille donc à la fois sans contrat et sans avoir passé d'examen médical approprié. Le médecin de famille, qui est le plus approprié pour connaître l'état de santé du jeune homme, est le mieux placé pour faire un certificat d'aptitude.
Je vous fais remarquer que pour faire un stage chez de nombreuses professions libérales médecins, avocats ils n'ont souvent pas besoin de certificat médical.
Le code de déontologie prévoit déjà que les médecins assurent la continuité des soins. Par ailleurs, en l'absence du médecin traitant, il est possible d'appeler le « 15 », service chargé d'assurer la régulation.
Les médecins sont en nombre suffisant en France, dit-on. Mais beaucoup n'exercent pas. Il faut se demander pourquoi : sans doute trouvent-ils les conditions d'exercice défavorables et se tournent-ils vers d'autres métiers. Le temps me semble venu, en outre, de passer du système du médecin traitant à un système de groupement de médecins traitants. Enfin, la plupart des médecins de renom exercent aujourd'hui...
La professionnalisation du métier de remplaçant est déjà un handicap pour l'installation des médecins ; favoriser les remplacements serait contraire à notre souhait de faciliter cette installation.
En tant que médecin, j'estime que ce rapport n'analyse pas les causes d'une situation critique due à des mauvais choix. Il y a trente-cinq ans, fut conclue la première convention médicale pour moderniser la médecine. Mais quinze ans plus tard, certains intellectuels ont préconisé la diminution des soins, donc de l'offre de soins. C'est ainsi que des médecins sont partis en retraite anticipée, et qu'un numerus claus...
Dans le domaine de la santé publique, la mise en oeuvre de mesures sur l'éducation sanitaire a produit des résultats positifs : par exemple, de nombreuses personnes âgées peuvent aujourd'hui rester à leur domicile, même à l'âge de 90 ou 95 ans. Néanmoins, il existe aujourd'hui, sur le terrain, un certain déficit en personnel soignant, qui concerne notamment les médecins ou les infirmières, accaparés par la paperasserie administrative. C'est pourquoi il me semble que l'on ne pourra faire l'économie d'une nouvelle organisation sanitaire, avec une meilleure répartition des professionnels sur le territoire. Il serait important, par exemple, de développer encore la formation professionnelle des médecins et des infirmières, qui sont aujourd'hui contraints de renoncer...
Un tiers des jeunes médecins choisissent de ne pas s'installer en libéral, préférant effectuer des remplacements, parfois pendant dix ans. Leurs cotisations sont-elles différentes de celles des médecins installés ?