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Interventions sur "universitaire" de Daniel Fasquelle


11 interventions trouvées.

En tant que député, mais aussi en tant qu'universitaire, je me réjouis de la création d'un bureau d'aide à l'insertion professionnelle des étudiants, et j'en mesure la pertinence, à travers l'action, utile, qu'il pourra mener. Mais il ne sera vraiment efficace que s'il s'appuie sur des formations construites en partenariat avec le monde professionnel et aboutissant, comme l'a souligné Jean-Pierre Door, à l'obtention de diplômes offrant de véritables d...

Il prévoit que le comité de sélection ne soit composé que pour un quart au moins de personnalités extérieures à l'établissement, ce qui, à vrai dire, ne signifie pas que l'on ne puisse pas faire appel à davantage de personnalités extérieures. Nous connaissons tous les difficultés que rencontrent actuellement les universitaires quand il s'agit de trouver des collègues d'autres universités disponibles pour participer aux commissions de spécialistes, alors qu'ils sont si souvent sollicités. C'est pourquoi l'amendement vise à introduire davantage de souplesse dans le dispositif. Imposer systématiquement une composition de 50 % de personnalités extérieures nous semble excessif. Une proportion du quart paraît plus raisonna...

Je vais le retirer, monsieur le président, mais à contrecoeur. Je suis moi-même attaché à la mobilité et je considère que, en droit, l'agrégation d'enseignement supérieur en est le meilleur garant. Fort heureusement, le texte mentionne ce concours. En outre, je souhaite que la participation des universitaires aux comités de sélection d'autres établissements soit davantage valorisée. Elle doit être prise en compte dans les emplois du temps, et les déplacements qu'elle occasionne doivent être mieux pris en charge, puisque les comités de sélection seront désormais plus fréquents. À cette double réserve près, je retire mon amendement.

Oui, monsieur le président. La solution proposée par le rapporteur est une solution de repli, que j'ai approuvée comme telle, quand nous l'avons évoquée en commission. Il n'empêche que nous devrons nous montrer vigilants dans les années à venir sur la composition des comités de sélection. Ne doivent y siéger que les universitaires les plus capables et les plus à même de procéder à la sélection des meilleurs candidats.

Je maintiens l'amendement, qui me paraît extrêmement important. Il est essentiel que siège au sein des comités de sélection une forte proportion d'universitaires de la discipline concernée. Comment imaginer, par exemple, que le recrutement d'un maître de conférences en droit soit décidé par un comité de sélection qui ne soit pas composé, pour au moins trois quarts, de juristes ? Dans sa rédaction actuelle, le texte prévoit que des spécialistes de la discipline soient présents en majorité dans le comité de sélection, mais cette proportion ne me semble pa...

Première remarque, d'ordre rédactionnel : l'article 2 précise que les établissements universitaires déterminent leurs statuts et leurs structures internes. Mais comme ce sont les statuts qui définissent les structures internes, la mention des statuts suffit. L'amendement n° 241 propose donc de supprimer les mots : « et leurs structures internes ». Quant à l'amendement n° 242, il vise à préciser que « les statuts définissent les structures internes, lesquelles prennent en compte les besoins de...

... déjà d'un droit de veto et que celui-ci peut fonctionner. Pourquoi ces réticences à l'égard du droit de veto ? Pour deux raisons : d'abord, le président d'une université peut ne pas avoir le même grade que celui à l'encontre duquel il va exercer ce droit. On peut imaginer un président maître de conférence exerçant son droit de veto à l'encontre d'un professeur, ce qui peut choquer la communauté universitaire. Ensuite, dans les universités pluridisciplinaires, le droit de veto va s'exercer dans nombre de disciplines. Or le président peut être parfaitement compétent dans une discipline, mais pas nécessairement dans toutes celles qui sont enseignées dans son établissement. Je rouvre donc le débat et souhaite davantage de précisions sur ce point, notamment en ce qui concerne le profil du poste. Pourriez...

La question est d'importance. Les diplômes paramédicaux et de sage-femme ne sont aujourd'hui pas soumis au système LMD, comme c'est le cas ailleurs en Europe. Ainsi, le diplôme de kinésithérapeute est injustement classé au niveau le plus bas sur l'échelle européenne des diplômes universitaires, alors que cette formation vaut bien mieux. Cet amendement propose, comme le demandent depuis longtemps les professionnels et les directeurs des centres de formation, d'intégrer progressivement les diplômes paramédicaux dans le système LMD. On pourrait même aller plus loin : un certain nombre de diplômes dans la filière sociale, comme ceux d'éducateur de jeunes enfants, d'éducateur spécialisé ou...

...mission des affaires culturelles poursuivra la réflexion. Nous sommes tous d'accord sur la nécessité d'intégrer les formations paramédicales dans le cursus LMD. Je souhaiterais d'ailleurs que puissent également y être intégrées les formations médico-sociales. Mais je suis conscient des difficultés techniques qu'implique un tel objectif. Si nous intégrons ces formations privées dans le dispositif universitaire, cela aura forcément des conséquences sur les structures privées et les emplois qui existent aujourd'hui. Je suis conscient des conséquences financières, mais aussi économiques et sociales, de cet amendement. Puisque des engagements précis ont été pris ce soir, laissons-nous le temps de la réflexion, tout en essayant d'atteindre assez rapidement notre objectif. Pour toutes ces raisons, je crois ...

... une bonne nouvelle pour notre pays qui, à l'instar de l'Irlande dont on connaît les succès économiques, fait désormais de l'enseignement supérieur et de la recherche une priorité absolue. Mais, alors que l'on dénonce depuis des années les entraves qui empêchent nos universités de se moderniser, pourquoi n'a-t-on pas abouti plus tôt ? Hormis le fait qu'elle a été la victime collatérale de crises universitaires à répétition, l'autonomie des universités ne pouvait aboutir faute d'un nouvel état d'esprit dans notre pays. Cette nouvelle vision des choses s'impose enfin depuis l'Élysée et depuis l'élection de Nicolas Sarkozy. Il s'agit de bâtir une société plus libre et plus responsable. Il s'agit aussi de redonner aux Français le goût du travail, du mérite, de l'audace, et de leur rendre la fierté de leur...

il nous appartient de dépasser les contradictions apparentes qui sont devant nous pour construire ensemble, dans les semaines et les années qui viennent, le nouveau modèle universitaire français. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)